Art-Culture-Média
Julienne Alurice Nkanza Miambi, la trentaine, mère d’un petit garçon de 7 ans entre dans le monde de la céramique en 2004. Tout commence avec l’ingénieur Albert Kinzonzolo qui l'initié dans son atelier de céramique à Makélékélé. L'espace est connu pour avoir produit de beaucoup d’artiste céramistes. Sortie de ces moules, Julienne n’a qu’une seule envie aujourd'hui : transmettre ce qu’elle a appris à la nouvelle génération. Rencontre.
Les Dépêches de Brazzaville : Qu’est ce qui vous a motivé à faire de la céramique ?
Julienne Alurice Nkanza Miambi : C’est ma rencontre avec Albert Kinzonzolo, un homme exceptionnel, passionné de son art, qui a tout de suite réussi à me la communiquer. Et le jour où j’ai touché à l’argile ça été comme un coup de foudre. Ce contact m’a donné envie d’aller plus loin, d’explorer cet ... Lire la suite
Chris Dycosh affole les zygomatiques des internautes avec sa dernière vidéo « Équilibre ». Un sketch hilarant, véritable ode à nos tontons sapeurs. Rencontre.
Parlez-nous de Dycosh TV
Avec mes deux acolytes, le réalisateur, le MC qui, lui, s’occupe de la partie chantée, nous avons créé cette chaîne Youtube il y a deux ans avec l’idée de faire de la promotion pour mes spectacles sur scène. Je n’avais pas accès aux grands médias TV ou radio et pour me faire connaître, j’ai donc créé une chaîne Youtube afin d’assurer ma propre publicité, gagner en notoriété et en exposition. L’autre idée était de pouvoir me créer mes propres rôles plutôt que d’attendre que l’on m’en crée. En France, il est difficile d’obtenir des rôles pour jouer la comédie et décrocher des castings lorsque l’on est noir. La concurrence est rude dans ce milieu et il ... Lire la suite
Cette année encore, le Canada met à l’honneur le 7e art avec le festival Vues d’Afrique, mis sur pied en 1984. Cet événement de grande envergure a vu défiler quelque 4 000 productions et présenté au public canadien des noms de haute volée tels Abderamane Sissoko, Ousmane Sembene, Henri Duparc ou encore Bassek ba Kobhio. Du 29 avril au 3 mai, Montréal, Ottawa, Québec et Sherbrooke ouvriront leurs portes à 80 films africains et caribéens. L’évènement se décline en plusieurs volets se consacrant tour à tour au cinéma, au cinéma jeunesse, à la poésie, aux arts visuels et, bien sûr, à la fête.
Le film choisi pour ouvrir cette 31e édition revient au cinéaste burkinabé Sékou Traoré qui s’est déjà illustré en mars dernier au FESPACO en remportant l’Étalon de bronze. Son film L’œil du cyclone raconte le destin croisé entre un enfant soldat ... Lire la suite
Au centre de l’ouvrage dirigé par Myriam Odile Blin, Arts et cultures d’Afrique, vers une anthropologie solidaire, publié aux Presses Universitaires de Rouen et du Havre, en 2014, est posée la question de la relation entre le Nord et le Sud dans le domaine des arts. Cette opposition Nord/Sud est certes réductrice, mais de nombreuses contributions de cet ouvrage collectif visent à revisiter les termes de ce rapport qui a souvent été analysé sous les formes de la domination coloniale, post coloniale et de l’exploitation économique qui se réfracte dans tous les aspects de la vie collective.
Saisir ici les formes de violence symbolique à l’œuvre dans les expressions artistiques n’est qu’un aspect des données fournies. Le contexte des réseaux mondialisés de l’information est approché à partir de la circulation des images et des esthétiques en tous sens et ... Lire la suite
Musique
«Libre parcours» : La première aventure discographique du label de Fally Ipupa
Constitué essentiellement des chansons des musiciens membres du groupe de Fally Ipupa « Libre parcours » est un album collectif des artistes qui accompagnent le musicien congolais sur scène. L’opus est produit par le label « F VicTeam » créé par l’artiste musicien congolais. Ce dernier a tenu à donner à ses chanteurs l’occasion d’exprimer leurs talents. Sur le plan artistique, cette œuvre collective mêle à la fois des compositions innovantes et nostalgiques. On retrouve des cris d’animation, des danses et des rythmes des années de gloire des orchestres « Zaiko », Wenge Musica 4x4, du groupe « Trio Dasufa » et tant d’autres.
L’album compte une vingtaine de titres à l’instar de « Amour en Or » de Tony Buangi ; « Fin du monde » de Felly Dimbedi feat Fally ... Lire la suite
Récompensée du 1er prix Mondomix au Syli d’Or de la musique du monde en 2013, l’auteur-compositrice et interprète Joyce N’sana, née à Brazzaville et installée au Québec en 2009, enflamme les podiums canadiens. Sa récente prestation a eu lieu le 7 mars dernier au Centre Socio-Culturel de Brossard dans la ville de Longueuil.
Née le 24 août 1988 à Brazzaville, Joyce N’sana s’ouvre de bonne heure à la musique grâce à ses parents. Son père, Jean Claude N’sana, est auteur-compositeur, interprète et guitariste. Sa mère est choriste dans une paroisse protestante. Cet entourage musical, complété par sa sœur Loïs et son frère Israël N’sana, tous deux chanteurs, sera catalyseur dans le parcours musical de notre musicienne qui a suivi en parallèle un cursus en langues étrangères appliquées à l’Université d’Orléans en France. Puis en technique ... Lire la suite
Mercredi 15 avril, Hilaire Penda, Alain Bidjeck et Steven Hearn ont présenté le projet de Centre des cultures d’Afrique dans la Salle Colbert de l’Assemblée nationale française. Un futur phare de référence des cultures des Afriques du Nord au Sud et des afro-descendances à l’échelle du Grand Paris, soutenu par les députés Razzy Hamadi et Sebastien Dénaja, la garde des sceaux Christiane Taubira, la Région Ile-de France, la Mairie de Paris et le ministère de la Culture.
L’histoire a parfois de curieux retours et c’est dans la salle Colbert l’un des préparateurs du Code Noir, créateur en 1673 de la Compagnie du Sénégal et réorganisateur de la Compagnie des indes occidentales destinées à concurrencer les hollandais sur le juteux trafic des esclaves de Guinée, que s’est tenue la présentation du Centre des cultures d’Afrique, en présence de nombreux ... Lire la suite
Le concert de cet artiste polyvalent a lieu à l’Institut français du Congo. À cette occasion, Bruce Sherfield nous fait découvrir quelques astuces de ses différents domaines de compétence.
Les Dépêches de Brazzaville : Pour nos lecteurs qui vous découvrent, pouvez-vous vous présenter ?
Bruce Sherfield : Je suis Bruce, un artiste polyvalent. J'habite à Paris et je suis ici au Congo pour un partage de savoir artistique avec la jeunesse congolaise. Je vais donc donner toutes mes astuces à ces jeunes afin de mener à bien cette tâche qui m’a été confiée.
LDB : Vous vous illustrez dans le chant, la danse, l’écriture, le slam…Comment faites-vous pour concilier ces différents domaines ?
B.S : Je ne vous cache pas que c’est difficile de les concilier car à part assurer mon rôle de père de famille et de mari, tout mon temps est consacré à l’art, donc à mon ... Lire la suite
Poète, auteur-compositeur, chanteur et danseur, Bruce Sherfield est un passionné dévoué du monde de l'art.
En résidence à Brazzaville grâce à l’appui de l’ambassade des États-Unis au Congo, il anime des ateliers slam avec un groupe de jeunes slammeurs puis avec un groupe plus confirmé, dans le cadre de la 5ème édition du concours Inter-École Poésie-Slam. Il assume par la même occasion le rôle du membre du jury dudit Concours.
Du rap à la voix de fausset, Bruce use d’une grande variété de styles et de couleurs pour accomplir la tâche de faire une superbe chanson. Né à Nashville, aux États-Unis, Bruce fait ses premiers pas musicaux dans le rap à l’âge de 16 ans puis se lance dans la danse à 18 ans.
À 20 ans, il commence sa carrière musicale en solo et crée son premier groupe, constitué d’artistes français et américains. Avant d’ajouter une ... Lire la suite
La première édition de ce projet culturel unique au Congo a pour thème : "Le cinéma au service du développement humain et de l’éducation". Pour confirmer sa tenue, son promoteur Gueck Beyeth, animera une conférence de presse, le samedi 18 avril à Brazzaville.
Organisé à l’initiative de l’Agence B&B Events en collaboration avec le Collectif des Congolais de la diaspora au Maroc et le Club des cinéastes du Congo, le festival du Cinéma des deux Rives s’articule autour de plusieurs activités comprenant des projections, un salon de métiers et des exposants, des "Masters classes" et des Débats.
Il est à préciser que 7 prix seront décernés lors de cette première édition qui mettra en compétition plus d’une vingtaine de productions (courts et longs métrages) sélectionnés par un jury comprenant de professionnels du Maroc, du Sénégal, de ... Lire la suite