Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
CyberaddictionSamedi 19 Mai 2018 - 12:10 S’auto-discipliner face aux tentations et aux sollicitations numériques dont les outils digitaux sont porteurs serait une piste pour parvenir à des moments de déconnexion et éviter ce que l’on appelle « cyberaddiction », depuis qu’internet a pris le dessus sur notre quotidien. Le droit à la déconnexion doit -il bénéficier d’un cadre juridique pour aider les comportements d’utilisateurs friands tendant à dépasser les bornes ? Oui, certainement. Car les échos des rapports qui expliquent les méfaits d’une longue utilisation de l’internet grâce aux smartphones sont nombreux : distraction, baisse de productivité, etc. Le problème ici n’est pas de condamner les terminaux connectés aux lieux de travail et peut-être à l’école. Nous jugeons qu’une vie que l’on dit « connectée » n'est pas un branchement continu, une connexion permanente, mais précisément une discipline de l’intermittence, tentant de fusionner déconnexion et connexion, afin de ménager une place pour le travail, le repos, la rêverie, la curiosité, l’amitié, ... entre autres piliers de notre existence. Une espèce d’ingénierie numérique liée à la vie et à la protection des écosystèmes sociaux serait une branche spéciale à explorer, à l’heure où le smartphone connecté devient quasiment notre guide avec, parfois, son cortège de petits soucis. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |