Art-Culture-Média
Paru aux Éditions Mélonic, ce roman met en exergue la différence et l’injustice subies par Isati, une fille qui s’est retrouvée hors du foyer parental
Aînée d'une fratrie de cinq enfants, Isati vit dans des conditions précaires car son père instituteur a un salaire mensuel qui ne répond pas aux attentes quotidiennes. De son côté, la maman d’Isati est vendeuse de produits alimentaires au marché.
Malgré leurs efforts pour assurer le loyer, les parents d’Isati subissent continuellement les humiliations de leur logeur. Ils doivent barricader la porte d’entrée de leur maison sujette aux inondations pendant la saison des pluies, et où l’électricité et l’eau posent problème, autant d’actes et de difficultés auxquels la famille d’Isati fait face.
Une situation qui conforte Isati dans ses études, dont la seule ambition est de relever le défi et ... Lire la suite
1er janvier 1804- 1er janvier 2014, cela fait exactement 210 ans que la première République noire de l’histoire de l’humanité a été proclamée. Dans le cadre de la célébration de cet anniversaire, le chercheur congolais en histoire et anthropologie socioculturelle des Noirs des Amériques, Arsène Francoeur Nganga, a retracé l’histoire de ce pays qui était d’abord une colonie française de Saint Domingue avant de devenir Haïti en 1804, et dont la population la plus nombreuse était des Bantu, principalement des esclaves en provenance du royaume Kongo
Pour le chercheur et anthropologue congolais, la thèse selon laquelle les Bantu, principalement les esclaves en provenance du royaume Kongo, était la population la plus nombreuse, a été soutenue par l’historien haïtien Gabriel Debien, dans Y. Farraudière (2005 ; p.106). Il a affirmé que plus du tiers des ... Lire la suite
Plus d’une trentaine de toiles ont été exposées par Samuel Matoko et l’Association des peintres du renouveau (APR) lors de l’exposition organisée récemment par la Société Boscongo sur le développement durable
Les toiles exposées traduisent l’engagement de Samuel Matoko à participer à la protection de l’environnement à travers des œuvres picturales. Exposés à la galerie Juste Mad de Pointe-Noire, ses tableaux ont attiré l’attention des responsables de Boscongo qui lui ont demandé d'exposer sur le thème de la protection de l’environnement. L’exposition a eu lieu en fin d’année dernière, mettant en avant le credo HSE (Hygiène, sécurité et environnement). « Les toiles présentées sont le reflet des comportements immoraux observés dans la société avec la destruction effrénée des écosystèmes, la dégradation de la couche d’ozone, le non ... Lire la suite
Écrit par le Pr Jonas Makamina Bena avec le concours de Bernard Laruelle et Petia Boneva, l’ouvrage de cent quarante pages propose aux enseignants de français « des recettes pertinentes en faveur de la construction d’une relation didactique dynamique ».
Paru en décembre dernier, Pour un nouvel enseignement du français au niveau secondaire, nous apprend sa quatrième de couverture, « transcende la dichotomie traditionnelle "induction vs déduction" ». Fort de son expérience de Pr en grammaire du français contemporain et de linguistique française de l’Université de Lubumbashi, Jonas Makamina est d’avis que « des méthodes pédagogiques antagonistes peuvent coexister dans une même classe ».
L’auteur s’est efforcé de prouver ici, statistiques à l’appui, découvrira-t-on à la lecture de l’ouvrage, que « la suprématie opératoire de ... Lire la suite
Si le Sénégal a son île de Gorée, le Bénin son port d’Ouidah..., le Congo s’apprête à construire son musée de l’Histoire de l’esclavage au port d’embarquement de Loango, où les hommes valides ont quitté l’Afrique pour un voyage sans retour. Le ministre de la Culture et des Arts, Jean Claude Gakosso, y a effectué en novembre un voyage pour voir le lieu où sera implanté ce musée, dont les travaux débuteront cette année. C’est l’un des projets phares de 2014, qui ne fait pas oublier l’année 2013 ---riche culturellement
Le projet la « Route de l’esclave » est un projet international qui date de 1998. C’est l’Unesco, institution internationale des Nations unies pour la culture, la science et l’éducation, qui a voulu raconter l’histoire de l’esclavage, qui a fait tellement de ravages dans beaucoup des pays, notamment africains.
Pour cette ... Lire la suite
Cela fait dix ans que disparaissait, le 13 octobre 2003 à Brazzaville, l'une des figure de la littérature contemporaine, Antoine Letembet-Ambily, dont la réputation des œuvres a traversé les frontières du Congo. Pour commémorer cette disparition, le ministère de la Culture et des Arts, représenté par le directeur général du Patrimoine et des Archives, Samuel Kidiba, a organisé une cérémonie solennelle au Centre de formation et de recherche en art dramatique (CFrad)
Dans cette salle du CFrad, dont les murs résonnent encore de la voix rauque d’Antoine Letembet-Ambily, et dont les rideaux ne continuent pas moins de porter son souffle puissant, le professeur Mukala Kadima-Nzuji, qui a connu cet homme qui a beaucoup apporté à la vie politique et culturelle du Congo, a esquissé à grands traits son portrait.
En ce mois de décembre 2013, dit-il, Antoine ... Lire la suite
Tazama veut dire voir, apercevoir, constater, sentir, observer en swahili. C’est le nom d’un nouveau festival de cinéma dirigé par Claudia Haïdara Yoka. Pour cette première édition, qui débutera le 6 janvier à l’Institut français, les revenus seront versés à une fondation de lutte contre le cancer en vue de construire une pédagothèque. Des femmes cinéastes de renommée sont venues de dix pays d’Afrique pour célébrer à Brazzaville le septième art dans toute sa diversité
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Comment le projet du Festival Tazama est-il né ?
Claudia Haïdara Yoka (CHY) : Tazama est un festival de cinéma de la femme africaine. Il est né d’une quête personnelle, car j’ai fait la promesse à ma mère qui est née le 12 janvier de fêter ses 70 ans avec faste. Malheureusement, elle n’a pas vécu jusqu’à cet âge, mais elle disait ... Lire la suite
En ce début d’année 2014 où le tintamarre des vœux du Nouvel An ne cesse d’embouteiller notre quotidien, il paraît utile de se poser un instant et de donner la parole à celles et à ceux qui s’engagent au service de notre société par leur talent mais aussi par le don de soi. Tous, pour la plupart, ont marqué l’année qui s’est écoulée, et l’on ne manquera pas d’apprécier leur actualité en 2014.
Nous avons eu envie d’une immersion dans le monde « merveilleux » du chanteur de Kinshasa, Fally Ipupa. « Sensationnel », il l’a été l’an dernier après l’arrivé de son double album Power Kosa Leka. Cette année, tout porte à croire qu’il le sera aussi avec un autre album ouvert au monde. Le voilà désormais parmi ces rares artistes de la sous-région à avoir signé chez Universal Music. Sur les traces de ses amis sportifs, il a lui aussi créé ... Lire la suite
Brazzaville abrite à partir de ce lundi 6 jusqu’au 12 janvier, le festival de films des réalisatrices africaines Tazama
Cette première édition a été portée par ClapCongo, une association créée en août 2002 par Claudia Haïdara-Yoka dans l’objectif d’œuvrer pour la relance du cinéma congolais. Toutefois, ce grand événement de début d’année est placé également dans la lutte contre le cancer. Les fonds récoltés serviront justement à apporter un soutien dans ce domaine, une réalité qui touche de près le continent africain, et en particulier le Congo.
Tazama entend mettre à contribution le talent des femmes africaines reconnues à travers le continent et même d’ailleurs. Ainsi, à ce festival plusieurs pays se rencontreront au cours de cette première édition : Maroc, Nigeria, RDC, Centrafrique, Gabon, Cameroun, Kenya, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, ... Lire la suite
Après sa présentation officielle au cours d’une conférence de presse à Salvador de Bahia, au Brésil, puis à Lisbonne, au Portuga,l et Madrid, en Espagne, ce maxi single de quatre titres contenant un CD et un DVD sera présenté officiellement à la presse par son auteur, Djoson Philosophe, le mardi 7 janvier à la terrasse du Musée-Galerie du Bassin du Congo
Djoson Philosophe a monté quatre clips vidéo de l’album The winner dans des styles différents. Il y a donc une rumba typique Ondemba, très chaude, et du « générique » mélangé à du coupé-décalé.
Le patron de Super Nkolo Mboka pense que tous ses clips sont bons. C’est par exemple le cas de Ba Love qu’il a tourné dans la rue, au milieu des voitures et des commerces, pour montrer que les bons clips ne sont pas toujours ceux qui sont faits dans le luxe.
Pour la promotion de son album, Djoson Philosophe ... Lire la suite