Art-Culture-Média
Le Festival des musiques et des arts se tiendra du 1er au 5 mars prochain au stade Tata Loboko, situé dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, Tié-Tié. Médard Mbongo, directeur de la maison MB Production et promoteur de l’évènement, l’a annoncé la semaine dernière lors d’une conférence de presse organisée pour la circonstance, en présence du maire de l'arrondissement, Guy Edmond Loemba
La deuxième édition du Festival des musiques et des arts accueillera comme invités de marque Oxy-Oxygène d’Universal Zangul, la sœur Marie, Richelle Elisé de Cotonou, les groupe Les Prestigieux de Dolisie et Pain chaud de Nkayi.
Ce festival s’est donné la mission de valoriser l’identité culturelle congolaise dans le domaine de la musique. La première édition, qui s’est déroulée du 5 au 8 janvier 2013, a connu un écho international.
Cette manifestation ... Lire la suite
S’il y a des artistes-musiciens qui font actuellement la fierté de la musique africaine en général et de la RD-Congo en particulier, Fally Ipupa en fait partie. Cet artiste talentueux, toujours entre deux vols pour aller rafler des trophées ou répondre à ses contrats, était de passage à Brazzaville pour un concert organisé par la maison Eye Mysterious que manage Romi Oyo. Dans un entretien exclusif avec Les Dépêches de Brazzaville, Fally Ipupa a parlé du concert de Brazzaville, de son prochain album et de sa fondation
Les Dépêches de Brazzaville : Comment se porte votre groupe ainsi que votre album Power ?
Fally Ipupa : Le groupe se porte très bien ainsi que notre album sur le marché du disque.
Vous êtiez en tournée musicale qui s’est achevé fin 2013 à Brazzaville, et vous avez livré votre premier concert de 2014 à Brazzaville. Quel répertoire avez-vous ... Lire la suite
Le karateka Jacques Koyo fait son entrée dans le monde du spectacle à la fin des années 1980 avec la danse engondza
On l’appelle « Chairman » ou même « le Génie du siècle » ! Jacques Koyo s’est imposé dans le patrimoine culturel congolais par la danse. Car, plus que les paroles, ce sont les pas d’engonza qui vont porter le musicien au firmament de sa gloire. Au point que même Koffi Olomide va s’y mettre dans les années 1990. Le célèbre chanteur de l’autre rive ira présenter l’engondza avec succès garanti dans les grandes salles de spectacles d’Europe. À Paris, précisément, le Zénith et l’Olympia découvriront, porté par d’autres, le folklore du Congo-Brazzaville.
Que le folklore typique de chez nous s’allie à la rumba, ce créneau a déjà été exploré avec lumière à l’exemple du muntouachi de Tshala Mwana. Comme il sait le faire, ... Lire la suite
Adapté par Dorient Kaly, le roman Monsieur Ki de l’écrivain ivoirien Koffi Kwahulé a été porté sur les planches par Abdon Fortuné Koumbha dans une interprétation de Sorel Boulingui, le 27 décembre 2013 au Centre de formation en art dramatique de Brazzaville
Sur un plateau d’environ quinze mètres, une heure durant, Sorel Boulingui a campé les quatre voix suivantes : le masque, le nouveau locataire, l’ancien locataire et la concierge de l’immeuble situé près de la rue de la Roquette à Paris. Le comédien de 32 ans, entré dans le culte de la scène voilà seize ans grâce aux comédiens et metteurs en scène Jules Koukou et Abdon Fortuné Koumbha, a émerveillé les spectateurs par son monologue. Ce texte, construit comme une sorte d’aller-retour d’un étudiant entre son village africain du nom de Djimi dont les croyances et les superstitions en sont les ... Lire la suite
En 1991, Ismaël Lô collabore avec Ibrahima Sylla en faisant produire le disque Ismaël Lô sous le label Jambaar Production, genèse de Syllart Production. Séduite par ce disque, la maison de production Barclays vint trouver le musicien pour lui proposer d’enregistrer à nouveau le même album, une porte ouverte à la renommée internationale
Encouragé par Sylla, Lô accepte et le premier album s’agrandit. Et c’était bien là le credo d’Ibrahima Sylla, voir grandir ses poulains, quitte à les voir s’envoler vers d’autres horizons. Si Ismaël Lô est aujourd’hui l’un des plus grands musiciens de la musique moderne africaine, le flair imparable du maestro Sylla y est pour beaucoup.
De leur collaboration est né un artiste que l’on surnomme aujourd’hui « le Bob Dylan africain », chef de file d’une grande famille de musiciens du continent. On retrouve entre ... Lire la suite
Happy Kwanzaa ! Happy Kwanzaa! Happy Kwanzaa ! lisait-on le 26 décembre sur la page Facebook de l’acteur américain Jamie Fox. Peu de temps auparavant, la reine du RnB, Beyoncé, publiait sur sa page Trumblr une image la montrant vêtue d’un boubou coloré comme pour marquer le lancement de la célébration de la fête afro-américaine Kwanzaa, dont l’objectif est d’honorer l’héritage africain et l’identité noire
Sur le continent, le mot Kwanza renvoie à la monnaie angolaise. Très peu de Noirs d’Afrique et de la Caraïbe connaissent en effet l’existence de cette fête afro-américaine créée en 1966 par le militant Maulana Karenga pour marquer sa révolte « contre l’omniprésence de la culture blanche, eurocentrée jusque dans sa célébration de Noël », écrit Corine Lesnes dans un article du Monde. Wikipédia révèle les origines linguistiques bantoues ... Lire la suite
Si la Saint Sylvestre à Brazzaville a surtout été marquée par des veillées d’action de grâce dans les différentes églises dites de réveil, il en a été tout autre lors de la soirée du premier jour de l’an. En effet, du côté du Palais des congrès, la star de la musique congolaise moderne a donné un concert sensationnel, comme il sait si bien le faire, pour le bonheur de ses mélomanes à Brazzaville
Avant que l’artiste tant attendu ne monte sur le podium, c’est Trésor Bouya Itambala dit Trésor Mvoula, la valeur montante de la musique congolaise, qui a égayé les spectateurs en interprétant des chansons de son album « Coffre-fort », à savoir : Tchoko-Tchoko ; Etoko ; Lindalala ; Dix secondes ; Matin midi soir ; Amour en excès ; Coffre-fort ; Frappe encore ; Vieux Thomas et Au secours.
Outre le jeune Trésor Mvoula, la maison EYE Mysterious, du ... Lire la suite
Décédé le dernier jour de l’année 2013 à Paris, le Sénégalais Ibrahima Sylla, plus connu par son label « Syllart », s’est éteint à l’âge de 58 ans
Avec cette perte se referme toute une vie de passion entièrement dédiée à la musique. L’homme, aussi bien au Sénégal que partout en Afrique, était considéré pour ce qu’il savait faire de mieux : dénicher de vrais talents.
Pendant sa carrière, riche de près de trente ans, Syllart a produit plusieurs artistes-musiciens africains, dont on peut citer par exemple Koffi Olomidé, Youssou Ndour, Salif Keïta, Alpha Blondy, Coumba Gawlo, Ismaël Lo, Baba Maal, et bien d’autres tout aussi connus. Le célèbre producteur ne se relâchait pas dans la recherche de la qualité musicale, déclarent certains. Son champ de travail s’est même étendu au-delà dans la sauvegarde des œuvres musicales africaines. ... Lire la suite
Après le concert du 29 décembre à Pointe-Noire, et en dépit de quelques couacs, le public brazzavillois attendait impatiemment le rendez-vous du 1er janvier 2014 au stade Félix-Eboué, pour fêter les artistes et les 20 ans du groupe à l'occasion du Nouvel an. Hélas, le concert de Brazzaville a été reporté pour la seconde fois, à la première semaine de février
Si le concert du 21 décembre, qui devait ouvrir une série de productions du groupe Extra Musica pour l’unité et la réconciliation, a été reporté au 29 décembre à cause de la mort de Nelson Mandela qui entraîna alors un deuil national, celui du 1er janvier 2014 n'a pas eu lieu suite à quelques fausses notes observées lors de ce concert du 29 décembre à Pointe-Noire.
D’après Jean Rufin Omboumbou, l’un des producteurs, que nous avons eu au téléphone depuis Pointe-Noire, il faut d’abord ... Lire la suite
Le célèbre producteur de musique Ibrahima Sylla est décédé le 30 décembre en France des suites d’une longue maladie. Ce Sénégalais de naissance avait mis son talent et sa vie au service de la musique africaine, faisant découvrir de nombreux artistes du continent
Ibrahima Sylla a travaillé avec tous les grands noms de la musique du RD-Congo comme Nyboma, Pepe Kalle, Sam Mangwana, Tshala Muana, Mbilia Bel, Koffi Olomidé et bien d’autres. Sylla a développé le soukous caractérisé par de longues mélodies à la guitare, ajoutant des harmonies orchestrales et des changements de clé innovants teintés de salsa.
L'excellence de son travail est également connue par ses productions de musique ouest-africaine de danse, comme les albums d’Oumou Diabaté, et sa direction musicale de chants de griots maliens et sénégalais. Il a également travaillé avec Baaba Maal, Ismaël ... Lire la suite