Art-Culture-Média
Le film de la réalisatrice congolaise Annette Kouamba Matondo De quoi avons-nous peur a reçu le prix du jury lors de la clôture, le 12 janvier, de la première édition du festival du film des femmes africaines Tazama
De quoi avons-nous peur était en lice avec trois autres films documentaires, Les Bantous de la capitale de Noëlle Ntsiessie-Kibounou, La cité de l’amie sécrète de Fify Solange Kabeya Lukuba, Les traces de Clarisse Muvuba.
Le film distingué par le prix du jury raconte la peur qui devient presque pathologique chez les Congolais de réclamer leurs droits, de dire ce qu’ils pensent, de livrer une information, bref de s’exprimer. Cette hantise empêchant la parole.
Trois autres femmes sont lauréates des trophées Heshima Award décernés par le festival Tazama pour encourager les femmes qui depuis plusieurs années excellent dans le septième art. Il ... Lire la suite
Le renouvellement des accords de coopération culturelle entre la Chine et le Congo, le lancement des activités annuelles du Conseil africain de la musique (CAM), ainsi que la participation de Jean-Claude Gakosso au Colloque international consacré au roi des Bamoun, ont fait l’objet de plusieurs audiences que le ministre de la Culture et des Arts a accordées respectivement à Gian Jian, ambassadeur de Chine au Congo, Mbuyamba Lupwichi, président du CAM, et Komidor Njimoluh, ambassadeur du Cameroun au Congo
Avec l’ambassadeur de Chine au Congo, Jean-Claude Gakosso s’est entretenu sur le protocole d’exécution de l’accord de coopération culturelle sur la période 2014-2016. « Cette année il y a la nécessité de renouveler un accord bilatéral dans le domaine de la coopération culturelle et donc je me suis entretenu avec le ministre en ce qui concerne la façon de ... Lire la suite
Un arrêt cardiaque aurait eu raison de Colombani wa Senga surnommé Mégaboule, le 9 janvier, à Paris alors que la sortie de son second album était imminente.
L’artiste dont l’orchestre Super Sonic, apprend-on, avait son siège à Banunu, un quartier connu de la commune de Matete, sera inhumé à Paris. Il a quitté ce monde à 50 ans. Rien ne présageait ce départ brutal car si l’on en croit www.afriquechos.ch il nourrissait d’heureux projets. « Au mois de décembre, on a vu Colombani Wa Senga, le poète, multiplier ses apparitions dans les médias en ligne pour annoncer la sortie imminente de son deuxième album intitulé La parcelle m’appartient », soulignait le journal en ligne dans son annonce de dimanche.
Pour l’univers de la chanson congolaise Colombani wa Senga est loin d’être un inconnu. Bien au contraire, il a à sa manière contribué à son succès. ... Lire la suite
Le 7e art, plus particulièrement les réalisations du cinéaste français occupent la moitié de la première programmation de l’année 2014 de l’Institut français (IF).
La 2e série de 12 Portraits, prévue pour ce 15 janvier en soirée est le second film du Cycle Alain Cavalier lancé le 8 janvier à la faveur de la 1ère série de 12 Portraits. Ces deux documentaires de 2h36’ chacun, sortis respectivement en 1991 et en 1987, dressent « une galerie de portraits intimes de femmes au travail ». La seconde séquence de 12 portraits de treize minutes chacune qui sera projetée ce soir met sous le feu des projecteurs, entre autres, une cordonnière, une roulotteuse, une marchande de journaux, une souffleuse de verre et une fleuriste.
La Rencontre, le dernier documentaire du Cycle Alain Cavalier dont la projection est programmée le 22 janvier est une réalisation de 1996. ... Lire la suite
Réunis en assemblée générale hier, le 13 janvier 2014, à la Maison de la Radio sur convocation de l’intersyndicale (Fetrasseic et CSTC), les travailleurs de Radio-Congo Pointe-Noire ont passé en revue toutes les situations qui minent le fonctionnement normal des programmes de leur structure, notamment la panne d’il y a plus d’un mois de l’émetteur de télédiffusion qui a totalement bloqué la diffusion des programmes
Ils ont constaté avec regret l’indifférence notoire des pouvoirs publics vis-à-vis des difficultés que connaît cette radio, notamment la panne technique survenue à l’émetteur de diffusion, les mauvaises conditions de travail qui se traduisent entre autres par la vétusté des locaux et celle du matériel de travail, le manque de moyens roulants et de groupe électrogène.
La fin de ces deux jours de réunion a été sanctionnée par un ... Lire la suite
Cet ouvrage de Denis Sassou N'Guesso était au centre des échanges entre écrivains et critiques littéraires, le 11 janvier, à la préfecture de Brazzaville. L’initiative de ces débats littéraires revient à Henry Djombo, président de l’Union nationale des écrivains et artistes congolais (Unéac)
Le manguier, le fleuve et la souris, écrit par le président de la République pendant sa « traversée de désert », est une œuvre littéraire autobiographique et politique. Publié en 1997 aux Éditions Jean-Claude Lattès, l’ouvrage comporte 183 pages et neuf chapitres. Dans ce recueil, l’auteur évoque son enfance, son parcours scolaire, sa formation militaire et sa vision socio-politique et économique, un véritable projet de société qui sous-tend son action jusqu’à nos jours.
Selon Henri Djombo, dans cet ouvrage, Denis Sassou N’Guesso nous parle du Congo ... Lire la suite
La 2e édition de la Journée nationale du conte organisée le 12 janvier par la compagnie de conte Africa Graffitis, a tenu sa promesse, celle de « revaloriser les valeurs ancestrales incarnées par la sagesse des aïeux enfouie dans l'oralité »
L’esplanade de l’inspection sectorielle de jeunesse de Tié Tié dans le 3e arrondissement de Pointe-Noire, a abrité la Journée nationale du conte qui a réuni un large public venu écouter les magiciens de la parole. Les jeunes, les enfants et les adultes qui étaient présents, ont suivi les spectacles et parcouru les ouvrages mis à leur disposition par les organisateurs.
Visant à perpétuer la tradition orale contenue dans les contes, cette journée est importante car elle permet non seulement la transmission de la sagesse ancestrale de la vieillesse à la jeunesse, mais elle sert aussi de prétexte à la résurrection de ... Lire la suite
Absent sur la scène de la capitale voisine, la ville jumelle de Kinshasa, depuis quatre ans, apprend-on, le patron de Quartier Latin est en passe d’y livrer deux concerts d’affilée, les 31 janvier et 1er février.
Ce n’est plus qu’une question de semaine et c’est à coups de spots et autres messages publicitaires que le Grand Mopao en personne annonce la tenue du double évènement auquel il se prépare. Sa prochaine traversée en compagnie de son orchestre devrait réjouir les mélomanes brazzavillois mais il est d’abord un sujet d’allégresse pour la star. En effet, quoiqu’il se soit rendu aux obsèques d’Édith Bongo en son temps, il était interdit de séjour à Brazzaville depuis quelques années déjà. L’on comprend ainsi mieux la grande effervescence qui anime Koffi. Aussi entend-il faire de ce concert-retour un moment mémorable.
Les relations tendues ... Lire la suite
En vue de valoriser l’identité culturelle congolaise dans toute sa pluralité, Médard Mbongo, directeur de la maison MB production et promoteur du Festival international des musiques et des arts (Fima), s’est rendu dans la ville de Dolisie du 10 au 11 janvier pour prendre contact et sélectionner les groupes de ces deux départements
Pour sa deuxième édition, le Fima a retenu trois groupes dans le département du Niari, à savoir les prestigieux Dolisiana, les Séraphins et enfin le groupe du frère Ngot (groupe chrétien), tous évoluant dans la ville de Dolisie. Le département de la Bouenza sera représenté au Fima par le groupe Paix Chaud, de Nkayi.
Ce déplacement, considéré comme étant une quête des talents, a été marqué par une conférence de presse qui s’est tenue dans la salle des jeunes de Dolisie en présence de Félix Balenda, directeur ... Lire la suite
Paru aux Éditions L’Harmattan, cet ouvrage de 194 pages sous la forme d’une prosopopée historique d’allure philosophique répond à une question essentielle : qu’est-ce qu’un pays, son nom, son identité, ses compétences, sa vie ou son existence ?
L’auteur montre à travers les quatorze chapitres qui constituent ce livre que les hommes se sont toujours interrogés sur l’organisation de leur vie individuelle et la nature des relations qu’ils entretiennent en société en sauvegardant le mythe du savoir comme paradigme essentiel. D’où il pense que la biographie d’un pays retrace et renseigne les peuples sur la vie des fils qui ont été et sont des références de vertu pour la République. « L’expérience mémorielle nous contraint au souvenir pour donner un sens à notre action en disposant d’un principe unificateur », dit-il.
En effet, le curriculum ... Lire la suite