Art-Culture-Média
Le Salon du livre et de la presse de Genève a clos les portes de sa 30ème édition qui s’est tenue du 27 avril au 1er mai
Durant cinq jours, les lecteurs venus à Palexpo ont découvert, en partie, la création littéraire de l’Afrique avec le Pavillon des cultures arabes de la Tunisie, pays à l’honneur, et le Salon africain animé par Pascale Kramer et Boniface Mongo-Mboussa. Au programme, cette nouvelle édition a été l’occasion de recevoir des historiens, des experts en art, des penseurs et des grandes figures des lettres africaines et des Caraïbes. Parmi celles-ci, plus d’une quarantaine de poètes, d’essayistes, de romanciers, de critiques littéraires, de philosophes du continent, mais aussi d’Europe et d’Haïti, ont débattu sur « L’Afrique, patrimoine de l’humanité ». Une programmation marquée pour saluer de plus en plus le divorce entre ... Lire la suite
Au 30ème Salon du livre, de la presse et de la culture de Genève, l'écrivain mauritanien Mbarek Beyrouk a été récompensé du Prix Ahmadou Kourouma, pour son roman "Le Tambour des larmes (éditions Elyzad)".
Succédant au jeune sénégalais, Mohamed Mbougar Sarr, l’écrivain mauritanien a séduit par le récit d’un portrait d'une certaine société traditionnelle de son pays, aujourd'hui bousculée par son héroïne Rayhana. A l’unanimité, le jury s’est retrouvé emporté dans une transhumance poétique à travers le désert mauritanien. Le guide n’est autre que Mbarek Beyrouk tout le long d’un roman qui vous transporte dès le premier chapitre.
L’auteur est né en 1957 en Mauritanie ; homme discret, de profession journaliste, il est devenu conseiller à la présidence de son pays pour la culture. Dans son œuvre, l'héroïne est une toute jeune femme, Rayhana, ... Lire la suite
Hemley Boum a été distinguée par le jury de CENE Littérature pour son roman les Maquisards et a reçu son prix, vendredi 28 avril, à Genève en présence de Flore-Agnès Nda Zoa, présidente de la CENE littéraire et de plusieurs auteurs et personnalités
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Que représente pour vous le Prix du livre engagé ?
Hemley Boum (HB) : Je suis honorée. La sélection était très belle, cela n’en donne que plus de valeur au prix, à mes yeux.
LDB : Votre ouvrage cristallise un pan de l’Histoire coloniale de l’Afrique subsaharienne. Comment êtes-vous arrivée à exhumer le passé ?
HB : Par un cheminement intime personnel, des rencontres décisives, des échanges inattendus… Comment nait l’idée d’un livre ? J’ai abordé par hasard une histoire dont je connaissais à peine les grandes lignes et lorsque je suis allée regarder de ... Lire la suite
Consternée au même titre que d’autres mélomanes de l’artiste Papa Wemba, la diaspora congolaise de Genève exprime sa douleur
C’est par la voix de Damase Raoul Oko, ministre conseiller à l’ambassade, Mission permanente du Congo en Suisse, que les souvenirs d’un artiste adulé de part et d’autres des deux rives du Fleuve Congo se sont exprimés, se rappelant de l’ère de Zaïko Langa-Langa qui a caractérisé ses débuts dans la musique moderne.
Cet artiste, se souvient-il, a marqué la musique de notre temps. « Il me vient à l’esprit des titres phares comme Chouchouna, Bandoki, Santa ou Mama… ». Que dire de ses initiatives créatrices de formations comme Isifi Lokole, pour aboutir à Viva la Musica avec le Village Molokaï et les danses Mukonionio et Rumba-rock, ou de son intermède de collaboration avec Tabu Ley, son idole.
« Certes Jules Shungu Wembadio ... Lire la suite
Avec plus de 40 ans de carrière à son compteur, Pascal Nzonzi, acteur d’origine congolaise, triomphe sur les grands écrans dans « Les Visiteurs 3-La Révolution ». Au-delà de la polémique sur l’absence de son nom en haut de l’affiche du film, il revient sur son parcours d’acteur, du Congo où il a été formé à la France où il vit actuellement.
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Le N’zonzi, dans les deux Congo, est celui qui porte la parole ; peut-on dire que votre nom vous prédestinait à une carrière de comédien ?
Pascal Nzonzi (PN) : Mon père s’appelait N’Zonzi et c’est à moi, le benjamin, qu’il a donné ce nom. Le N’zonzi, le maître de la parole, est le juge, l’intermédiaire des familles en conflit. Chaque famille a son N’zonzi qui rivalise d’éloquence, afin de servir ceux pour lesquels il parle. Mais mon métier d’acteur ... Lire la suite
Le photographe Baudoin Mouanda a remporté le premier prix du concours organisé par Green Cross pour illustrer la campagne de « l’économie circulaire et coopération décentralisée: des clés pour agir »
Mercredi 27 avril, à l’Hôtel de Ville de Paris, sur invitation d’Antoinette Guhl, adjointe à la mairie de Paris, en charge de l’Economie Sociale et Solidaire, de l’innovation sociale et de l’économie circulaire, Green Cross a mis en débat l’ouvrage « économie circulaire et coopération décentralisée : des clés pour agir ». Pour les photographes en compétition au jeu-concours de l’exposition itinérante qui a permis d’illustrer le livre, c’était l’occasion d’assister à la promulgation des résultats. Parmi les travaux photographiques reçus, c’est le travail du Congolais, Baudoin Mouanda, auquel a été décerné le premier Prix.
Présent ... Lire la suite
Le 26 avril dernier, le roi Auguste Nguempio, 17è roi Téké, a reçu dans sa cour royale de Mbé dans le département du Pool des hôtes de marque venus de Brazzaville.
Cette importante délégation était constituée de Jean-Pierre Vidon, ambassadeur de France en République du Congo, Belinda Ayessa, directrice générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, Paola Montovani, chargée d'affaires de l'ambassade de l'Italie, Dr Alex Ramel, représentant de l'Ordre de Malte au Congo.
Tout en souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le roi Nguempio a manifesté toute sa joie d'accueillir dans sa cour les membres de cette délégation. A son tour, Jean-Pierre Vidon a témoigné de sa gratitude pour l'accueil chaleureux qui leur a été réservé. Il a aussi rappelé l'importance des liens séculaires existant entre le Congo et la France ; liens rendus possibles grâce à la rencontre ... Lire la suite
« Comment industrialiser le Congo Brazzaville » et « Le management des approvisionnements », constituent les deux ouvrages publiés aux éditions l’Harmatan Congo par Jean-Valère Mbani, présentés et dédicacés le 30 avril à Brazzaville.
Dans le premier livre de 65 pages, l’auteur propose une méthode susceptible de permettre l’industrialisation du Congo de manière « rapide et maîtrisée ». Il s’agit pour Jean-Valère Mbani de « mettre en place une carte industrielle du Congo, en passant par des choix d’investissement prioritaires ».
« L’industrialisation du Congo est un défi. Un défi que doivent relever tous les Congolais et toutes les Congolaises », soutient l’auteur dès l’entame de son ouvrage.
Jean-Valère Mbani souligne que le Congo connait ces dernières années une avancée significative sur plusieurs plans visant à favoriser ... Lire la suite
Avant de quitter la République du Congo où il est resté en fonction en qualité d’ambassadeur de France, Jean-Pierre Vidon qui arrive au terme de son mandat a accueilli à l’Institut français du Congo (IFC), une exposition originale qui interpelle sur l’identité actuelle de la femme : « Mi- femme- Mi- … ». Cette exposition collective a connu la participation spontanée d’une vingtaine d’artistes à l’issue d'un appel à candidatures lancé par ses organisateurs.
Le moment inoubliable au Congo pour Jean-Pierre Vidon, reste sans nul doute, ses mots prononcés au cours de cette exposition collective à l’IFC au cours de laquelle les artistes plasticiens ont illustré leur vision, leur sentiment, leur rapport à cet hybride « Mi- femme, Mi- … ».
« Je suis heureux de vous accueillir, ce soir, pour le vernissage de cette exposition consacrée à la femme, ... Lire la suite
« Le tambour des larmes » a recueilli à l’unanimité, le suffrage du jury du Prix littéraire du Salon africain présidé par Jacques Chevrier vendredi 29 avril, c’est l’histoire d’une transhumance à travers le désert mauritanien qui a obtenu les faveurs du jury.
Celle-ci relate la situation de la femme dans un pays dont les séquelles de la tradition ancestrales tranche avec la modernité.
Entre deux dédicaces, Mbarek Beyrouk a confié combien ce prix est un grand honneur. « Je suis content à double titre par la notoriété de la récompense et surtout le fait que c’est un prix qui porte le nom d’un écrivain que j’adore… » a confié l’auteur mauritanien.
A propos de l’ouvrage, Mbarek Beyrouk insiste pour préciser qu’il relaie l’ écho d’un appel au loin d’une jeune fille désemparée. Un refus des oppressions, refus d’une certaine forme de ... Lire la suite