Brazzaville (Brazzaville)
Tazama veut dire voir, apercevoir, constater, sentir, observer en swahili. C’est le nom d’un nouveau festival de cinéma dirigé par Claudia Haïdara Yoka. Pour cette première édition, qui débutera le 6 janvier à l’Institut français, les revenus seront versés à une fondation de lutte contre le cancer en vue de construire une pédagothèque. Des femmes cinéastes de renommée sont venues de dix pays d’Afrique pour célébrer à Brazzaville le septième art dans toute sa diversité
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Comment le projet du Festival Tazama est-il né ?
Claudia Haïdara Yoka (CHY) : Tazama est un festival de cinéma de la femme africaine. Il est né d’une quête personnelle, car j’ai fait la promesse à ma mère qui est née le 12 janvier de fêter ses 70 ans avec faste. Malheureusement, elle n’a pas vécu jusqu’à cet âge, mais elle disait ... Lire la suite
Brazzaville abrite à partir de ce lundi 6 jusqu’au 12 janvier, le festival de films des réalisatrices africaines Tazama
Cette première édition a été portée par ClapCongo, une association créée en août 2002 par Claudia Haïdara-Yoka dans l’objectif d’œuvrer pour la relance du cinéma congolais. Toutefois, ce grand événement de début d’année est placé également dans la lutte contre le cancer. Les fonds récoltés serviront justement à apporter un soutien dans ce domaine, une réalité qui touche de près le continent africain, et en particulier le Congo.
Tazama entend mettre à contribution le talent des femmes africaines reconnues à travers le continent et même d’ailleurs. Ainsi, à ce festival plusieurs pays se rencontreront au cours de cette première édition : Maroc, Nigeria, RDC, Centrafrique, Gabon, Cameroun, Kenya, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, ... Lire la suite
Après sa présentation officielle au cours d’une conférence de presse à Salvador de Bahia, au Brésil, puis à Lisbonne, au Portuga,l et Madrid, en Espagne, ce maxi single de quatre titres contenant un CD et un DVD sera présenté officiellement à la presse par son auteur, Djoson Philosophe, le mardi 7 janvier à la terrasse du Musée-Galerie du Bassin du Congo
Djoson Philosophe a monté quatre clips vidéo de l’album The winner dans des styles différents. Il y a donc une rumba typique Ondemba, très chaude, et du « générique » mélangé à du coupé-décalé.
Le patron de Super Nkolo Mboka pense que tous ses clips sont bons. C’est par exemple le cas de Ba Love qu’il a tourné dans la rue, au milieu des voitures et des commerces, pour montrer que les bons clips ne sont pas toujours ceux qui sont faits dans le luxe.
Pour la promotion de son album, Djoson Philosophe ... Lire la suite
L’Institut national de recherche et d’action pédagogique (Inrap) a indiqué, le 3 janvier à Brazzaville, que mille tables-bancs et des matériels didactiques seront livrés avant la fin du mois de janvier en cycles de maternelle, primaire et secondaire du complexe scolaire de Kintélé, construit pour accueillir les élèves victimes du drame du 4 mars
Le matériel qui sera livré est conçu et fabriqué avec des matériaux locaux par les pédagogues et spécialistes des services habilités de l’Inrap. Cet institut technique est chargé d’accompagner le gouvernement dans la gestion du manuel scolaire, la formation des formateurs, l’élaboration et la mise en œuvre des méthodologies ainsi que l’installation des bibliothèques scolaires.
À pied d’œuvre, les ateliers de cet institut sont impliqués dans la confection du matériel didactique en bois : équerres, ... Lire la suite
Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala, a donné le point de vue de son parti suite au message de vœux du président de la République, Denis Sassou N’Guesso
Pascal Tsaty Mabiala a centré son intervention sur quatre points, à savoir : la cohésion nationale, les débats politiques de l’heure, l’éducation et l’intimidation dont le président a fait usage dans son message de vœux au peuple congolais.
Abordant le premier point, le premier secrétaire de l’Upads a estimé que le président de la République n’avait pris aucun engagement allant dans le sens de renforcer l’unité nationale à une période, a-t-il dit, où le Congo est traversé par des divisions ethniques considérables.
Concernant les débats politiques, Pascal Tsaty Mabiala a souhaité que le chef de l’État édifie le peuple sur le ... Lire la suite
Le karateka Jacques Koyo fait son entrée dans le monde du spectacle à la fin des années 1980 avec la danse engondza
On l’appelle « Chairman » ou même « le Génie du siècle » ! Jacques Koyo s’est imposé dans le patrimoine culturel congolais par la danse. Car, plus que les paroles, ce sont les pas d’engonza qui vont porter le musicien au firmament de sa gloire. Au point que même Koffi Olomide va s’y mettre dans les années 1990. Le célèbre chanteur de l’autre rive ira présenter l’engondza avec succès garanti dans les grandes salles de spectacles d’Europe. À Paris, précisément, le Zénith et l’Olympia découvriront, porté par d’autres, le folklore du Congo-Brazzaville.
Que le folklore typique de chez nous s’allie à la rumba, ce créneau a déjà été exploré avec lumière à l’exemple du muntouachi de Tshala Mwana. Comme il sait le faire, ... Lire la suite
Après un entretien d’une heure, le 2 janvier, avec le président Denis Sassou N’Guesso, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a plaidé pour « une bonne cohérence et une bonne coopération entre l’opération Sangaris et la Mission internationale de soutien à la Centrafrique » afin d’aboutir à des résultats en Centrafrique
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Monsieur le Ministre, peut-on connaître l’objet de votre visite à Brazzaville ?
Jean-Yves Le Drian (JYLD) : J’ai rendu visite aux forces françaises présentes sur plusieurs théâtres d'opérations en Afrique sahélienne et en Afrique centrale. Je suis particulièrement préoccupé par la situation en République centrafricaine, et j’ai tenu à venir voir le président Denis Sassou N’Guesso, parce que la France et le Congo sont tous deux contributeurs au processus mis en ... Lire la suite