Réaction au message du chef de l’État : « L’Upads n’est pas satisfaite d’un message plein de non-dits », estime Pascal Tsaty Mabiala

Vendredi 3 Janvier 2014 - 17:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala, a donné le point de vue de son parti suite au message de vœux du président de la République, Denis Sassou N’Guesso

Pascal Tsaty Mabiala a centré son intervention sur quatre points, à savoir : la cohésion nationale, les débats politiques de l’heure, l’éducation et l’intimidation dont le président a fait usage dans son message de vœux au peuple congolais.

Abordant le premier point, le premier secrétaire de l’Upads a estimé que le président de la République n’avait pris aucun engagement allant dans le sens de renforcer l’unité nationale à une période, a-t-il dit, où le Congo est traversé par des divisions ethniques considérables.

Concernant les débats politiques, Pascal Tsaty Mabiala a souhaité que le chef de l’État édifie le peuple sur le débat concernant la révision de la Constitution du 20 janvier 2002, qui alimente les conversations, notamment dans les états-majors politiques. Il s’est interrogé sur le silence entretenu par le chef de l’État en ce qui concerne l’annonce de la fin de son mandat en 2016,  comme l’ont fait ses homologues des autres pays africains.

En ce qui concerne le volet éducatif, le premier secrétaire de l’Upads a déclaré que l’État avait engagé beaucoup de moyens financiers pour le redressement du système éducatif, mais, a-t-il poursuivi, les résultats sur le terrain sont médiocres et décevants. De ce fait, son parti propose l’organisation d’une table ronde sur l’enseignement. Au cours de ces assises, a-t-il déclaré, les participants débattront des  maux qui minent le système éducatif congolais et proposeront des ébauches de solutions.

Le premier secrétaire de l’Upads a indiqué que son parti ne se laisserait pas intimider. « Nous ferons ce qu’une opposition démocratique dans un pays de droit doit faire. Nous devons préserver tous nos droits pour revendiquer ce qui est juste et républicain. Nous ne nous en laisserons pas compter par ces menaces à peine voilées qui s’adressent à l’opposition », a-t-il affirmé.

Roger Ngombé