Politique
Des jeunes se réclamant du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala (BDM) se sont affrontés avec les policiers dans plusieurs communes de Kinshasa au point de paralyser la ville toute la matinée du 7 août.
Ne Mwanda Nsemi l’avait promis dans une vidéo qui avait récemment circulé sur la Toile qu’il allait attaquer les institutions du pays le 7 août et créer, au prix du sang, les conditions d’une alternance au sommet de l’État. L’ultimatum lancé en juin dernier aux autorités du pays pour quitter le pouvoir ayant expiré, Ne Mwanda Nsemi est vite passé à l’offensive le 7 août en réussissant, via ses illuminés, à troubler l’ordre public dans la ville de Kinshasa. Une tentative de subversion signée de présumés adeptes de Bundu-Dia-Kongo qui, le temps d’un éclair, ont mis Kinshasa sens dessous-dessus en tenant tête aux forces de l’ordre dans ... Lire la suite
Au cours d’une conférence de presse animée le 05 août à Brazzaville, laquelle a porté sur trois points parmi lesquels le rappel de la position du Collectif des partis de l’opposition congolaise(Cpoc), signataire de la déclaration de 2012, celui-ci a appelé à l’annulation des scrutins du 16 et 30 juillet dernier.
« L’annulation des élections des 16 et 30 juillet 2017 est nécessaire pour redonner à notre pays toute sa crédibilité mise à mal par un système mis en place non pas pour organiser des élections libres et transparentes en vue de constituer une Assemblée nationale et un Sénat qui soient l’expression de la volonté populaire, mais simplement pour nommer des hommes et des femmes soumis à un pouvoir », a déclaré Raymond Serge Mviri, un des membres du comité restreint de ce collectif des partis de l'opposition congolaise dirigé par l'ancien ... Lire la suite
La direction du Parti congolais du travail (PCT) a engagé la procédure visant à auditionner et sanctionner ses indisciplinés membres ayant violé les lois et la discipline du parti, pour se présenter aux dernières élections législatives comme candidat indépendant.
Comme cela a été décidé en amont, le secrétaire général du Parti congolais du travail, Pierre Ngolo, a annoncé, le 4 août à Brazzaville, lors d’une conférence de presse, que les membres du parti indisciplinés seront sanctionnés.
Pierre Ngolo n’a pas donné le nombre total des membres du PCT visés par cette mesure, encore moins la nature des sanctions qu’écoperont ces récidivistes.
Il a précisé, dans un ton sévère, que cette mesure disciplinaire s’appliquera, sans complaisance, à tous les membres du PCT ayant pris part aux dernières élections législatives en qualité ... Lire la suite
L'allaitement maternel est l'une des interventions efficaces pour lutter contre la mortalité infantile. Malheureusement, déplore l'Unicef, il existe cependant de mauvaises pratiques en matière d’allaitement maternel.
En RDC, révèle cette agence de l'ONU, près d’un enfant de moins de 5 ans sur deux, soit 43 % souffrent de malnutrition chronique. Bien que 98 % des enfants soient allaités, la persistance des mauvaises pratiques empêchent les nourrissons de tirer profit des bienfaits de l'allaitement maternel. Selon l’Enquête démographique et de santé (EDS 2013-14), révèle qu'en RDC, 52 % des nouveaux nés sont mis au sein dans l’heure qui suit l’accouchement, tandis que 48 % d’enfants sont allaités exclusivement au sein jusqu’à l’âge de 6 mois. Toutefois, souligne l'Unicef, il reste encore l’autre moitié des enfants qui ne bénéficient toujours ... Lire la suite
Tout aujourd’hui semble se cristalliser autour de l’existence d’un prétendu communiqué conjoint que les parties prenantes à ces discussions étaient convenus de signer pour fixer la date du rapatriement et du lieu d’exposition de la dépouille. Fictif d'après le gouvernement et réel selon l'UDPS.
Des jours et des mois continuent à s’égrener sans qu’une solution définitive ne soit trouvée quant au rapatriement à Kinshasa de la dépouille d’Étienne Tshisekedi en vue de son inhumation. Plus de six mois après le décès du « lider maximo » à Bruxelles, la situation n’a pas beaucoup évolué. Tous les espoirs suscités par les dernières tractations ayant mis autour d’une table les délégués du gouvernement d’un côté et de l'autre, les représentants de la famille biologique du disparu et du parti (UDPS), se diluent désormais dans les ... Lire la suite
Rejetant les conclusions du dernier rapport du haut commissaire des droits de l'Homme des Nations unies sur la situation au Kasaï, le gouvernement stigmatise cette démarche qui, selon lui, tend à renforcer les suspicions quant à la neutralité de cet organe onusien et la volonté de certaines puissances étrangères hostiles à vouloir l’instrumentaliser pour déstabiliser les institutions congolaises.
Le torchon brûle à nouveau entre le gouvernement congolais et le Haut-commissariat des droits de l'Homme de l'ONU. À la base, un rapport de cette instance onusienne publiée le 4 août et qui charge l’exécutif national de cautionner les violences dans la région du Kasaï perpétrées par des agents de l'État, des milices ou des rebelles. Le communiqué publié à cet effet fait état de quelque 251 personnes dont soixante-deux enfants, tous victimes d'exécutions sauvages ... Lire la suite
Sur les treize femmes qui vont siéger à la nouvelle Assemblée nationale, aucune n’a été élue dans le département de Pointe-Noire et du Kouilou. Ces deux départements n’ont donné pas de chance à ces femmes candidates.
Les principales formations politiques avaient aligné dans leurs rangs au moins une ou deux femmes pour cette bataille électorale. La représentation de la femme a donc connu un renforcement significatif lors de ces dernières législatives. Treize femmes ont donc été choisies sur les 151 députés qui vont siéger à la nouvelle assemblée nationale. Ce qui reste légèrement mieux, puisqu’elles n’étaient que 10 jusque-là. Malheureusement, parmi toutes ces femmes, aucune n’a été élue dans le département de Pointe-Noire et du Kouilou. Les résultats ont montré une écrasante domination masculine à la grande déception des femmes.
En effet, ... Lire la suite
Quelque 251 personnes dont 62 enfants ont été victimes d'exécutions sauvages entre mars et juin dans la région du Kasaï (centre de la RDC), perpétrées par des agents de l'État, des milices ou des rebelles, selon un rapport de l'ONU publié vendredi à Genève.
Ce bilan a été dressé par une équipe d'enquêteurs du Haut-commissariat des droits de l'Homme de l'ONU sur les massacres ethniques dans la région du Kasaï, indique un communiqué du Haut-commissariat. Parmi ces 62 enfants exécutés, 30 avaient moins de 8 ans. Les exécutions ont été soit "extra-judiciaires" et commises par des agents de l'État soit commises par des milices de tout bord ou des rebelles, selon l'ONU. "Ce qui est important pour nous, c'est le nombre d'exécutions", a indiqué une porte-parole du haut-commissariat
Les exécutions ont été commises entre le 12 mars et le 19 juin, indique le ... Lire la suite
Dans une déclaration publiée le 3 août, les observateurs nationaux ont fustigé les violences survenues lors du second tour des élections législatives dans certaines circonscriptions électorales.
Ils ont souligné dans un rapport qu’en dépit de quelques dysfonctionnements constatés, le second tour des législatives s’est déroulé dans un climat de paix et de sérénité.
« En conclusion, le scrutin du 30 juillet s’est globalement déroulé dans un climat de paix et de sérénité, voire dans une bonne humeur, dans les circonscriptions concernées, malgré quelques incidents constatés à Ouenzé 2 ; Poto-Poto 1 ; Zanaga, Mbon et Youlou Panga, dans le district de Kimongo », indique le rapport des observateurs nationaux.
Le même rapport notifie des cas de contestation des résultats après le dépouillement dans certains bureaux de vote.
Ainsi, en vue de la bonne ... Lire la suite
Si d’ici la fin du mois d’août, le calendrier électoral n’est pas publié comme promis et que l’électorat n’est pas convoqué le 30 septembre, l’opposition radicale promet d’ameuter la rue pour obtenir l‘alternance au sommet de l'État, de gré ou de force.
Le processus électoral en RDC s’apprête à entrer dans une zone de turbulence si l’on s’en tient aux menaces proférées par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, dirigé par Felix Tshisekedi et Pierre Lumbi. Ce regroupement politique continue de faire une fixation sur l’échéance de décembre 2017 consignée dans l’accord du 31 décembre pour la tenue des élections. D’après cette plate-forme, il n’est nullement question d’aller au-delà de cette date et il suffit d’une bonne dose de volonté politique pour gagner ce pari. Et la publication du ... Lire la suite