Art-Culture-Média
Docteur en droit, Jacques Djoli destine certes son livre directement aux étudiants en droit mais il est à noter que tout chercheur ou tout lecteur soucieux de comprendre l’évolution politique de la RDC de 1960 à nos jours y trouvera tout aussi bien son compte.
Préfacé par le Pr Placide Moudoudou, Droit constitutionnel, livre de 264 pages paru chez L’Harmattan le mois dernier, se focalise sur L’expérience congolaise (RDC), comme signifié par son sous-titre. La quatrième page de couverture nous renseigne sur le fait que le Pr Jacques Djoli Eseng’Ekeli tente d’y « dégager l’intelligence de la trame et de l’articulation constitutionnelles congolaises ». Au travers des écrits de cet auteur averti, « lecteur saisit ainsi l’idéalité juridique du peuple congolais à partir de son identité ». Il est question ici, souligne-t-on, de « la manière, les ... Lire la suite
Sous la houlette de l’ambassade de France et la direction du Pr Albert-Claude Benhamou, une cinquantaine d’enseignants du secondaire et du niveau supérieur de Kinshasa, en atelier à l’Institut de la Gombe, ont reçu du 15 au 18 octobre une initiation à l’enseignement numérique.
Tenu à raison pour le nec plus ultra dans le champ de l’éducation numérique, le programme Sankoré, Albert-Claude Benhamou a souhaité son « appropriation par les enseignants africains ». Dans le cas de figure, le délégué interministériel à l’éducation numérique en Afrique (Diena) a incité les nouveaux bénéficiaires à « faire un travail considérable », quitte à engager un plaidoyer vers « tous les enseignants et convaincre les gouvernements à s’investir dans ce secteur ».
Trois formateurs, en l’occurrence François Bocquet, Brigitte Narvor et Richard Galin ... Lire la suite
Dans un élan pour redonner au cinéma congolais son rayonnement d’antan, le collectif de Tozali a, depuis peu, entamé la production des films de ses membres. Ainsi après « Boloko » de Pascale Elzevie Touloulou et « Dilemme », une fiction de Liesbeth Mabiala, le collectif produit « Épicuria Adulterous eyes of Doves » de Ori Huchi Kozia Kayser
Onze films de 26 minutes seront produits et édités dans un DVD unique qui sera présenté en début d’année prochaine. Ils serontensuite distribués aux télés par une société française, Inzo ya bizizi au Havre, en France. Les films traitent de faits de société, d'intégration, d'amour, d'identité culturelle, sexuelle, d'art.
Dans Épicuria Adulterous eyes of Doves, dont le tournage a débuté avant-hier, Ori Huchi Kozia Kayser expérimente une nouvelle écriture cinématographique à laquelle on n’est pas ... Lire la suite
Un matin de 1995, assis au fond du bus qui le ramenait dans son village où il passait tranquillement sa retraite, le vieux Famby est invité, au poste de Djiri, à une dizaine de kilomètres au nord de Brazzaville, à présenter sa carte d’identité. Son indifférence irrite vite les agents de l’ordre qui le somment de sortir du bus. Il n’a eu pour toute réponse que de pointer son index sur sa joue, en la gonflant. Un geste qui n’a pas manqué de soulever l’hilarité de l’assistance. Et peut-être l’ire des agents de la force publique. Mais à la fin, ceux-ci durent plier devant ce « sacré défenseur de la culture ». Décryptage de cette anecdote : les balafres pour les Batékés étaient tout à la fois : une identité culturelle, un symbole de beauté pour les femmes et de richesse pour les hommes. Malheureusement, c’est ce trait de culture que maints facteurs ... Lire la suite
Désiré Ngoma et la compagnie Chapiteau d’Afrique présentent le spectacle Balabala Circus au musée Dapper pour quatre représentations du 20 octobre au 10 novembre
Balabala Circus est une reprise du spectacle Balabala Street. L’idée et l’esprit sont restés les mêmes : c’est l’histoire d’une rencontre entre deux personnes de culture différente. Trois artistes sont présents sur scène : deux artistes de cirque, Désiré Ngoma et son vis-à-vis Brice Pezon, accompagnés d’un musicien-griot, Lomani Mondonga, qui a également réalisé la scénographie du spectacle. Il s’agit d’un duel entre un Blanc européen qui arrive en Afrique et découvre le continent et finit par se lier d’amitié avec un Africain qui vit dans le village de ses grands-parents. Le musicien sert de fil conducteur et de lien entre les deux personnages. Le spectacle mêlant jonglerie, magie ... Lire la suite
Succès des années 1979, l’album présenté par la Maison culturelle Biso na biso a eu un grand retentissement dans les années 1980. Sammy Massamba, de retour après quarante ans loin du pays, nous parle de cet album mythique
Les Congolais ne le savent pas, mais Sammy Massamba et aussi connu en Afrique et ailleurs pour ses talents d’arrangeur. L’artiste, guitariste talentueux, a à son actif des compositions comme Miss Rocky, Propriété privée, Moulambala Cochi, Super Wolo, Mano, Marie-Lou ou Sabou qui réveilleront bien des souvenirs chez ses nombreux fans.
Sammy Massamba a subi bien des influences au sein du groupe Les Cheveux crépus aux côtés de Jacques Loubélo, Casmir Kinouani et bien d’autres. Il évolua autour de ses références de rumba congolaise jusqu’à son départ pour la France. Il retrouva presque tous ses complices dans l'Hexagone.
Reggae et gospel sont ... Lire la suite
Les soixante ans de littérature congolaise d’expression française (1953-2013), cycle de célébration porté par l’écrivain congolais Aimé Éyengué et l’association Agora, s’inaugure en région parisienne le samedi 19 octobre 2013 à 15 heures au sixième Salon du livre et des arts de l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) avec le café littéraire sur le thème du « Carnet de voyage ». Le Salon du livre et des arts de l’Haÿ-les-Roses se tiendra du 18 au 20 octobre 2013 au Moulin de la Bièvre à l'Haÿ-les-Roses
Aimé Éyengué introduira, dans la salle Alexandra-David-Néel, les festivités marquant les soixante ans de la littérature congolaise avec une table ronde sur le thème « Carnet de Jean Malonga sur le fleuve Congo ». Ce voyage sera accompagné de l’ouvrage Briseurs de rêves suivi de Rêves de Brazzaville d’Aimé Éyengue publié chez L’Harmattan en ... Lire la suite
Pour Asie Dominique de Marseille, manager de cet orchestre, d’autres artistes et groupes congolais devraient en faire autant pour contribuer à un développement culturel harmonieux du pays
« De même que Ouagadougou, qui abrite le Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) est la capitale du cinéma africain, Brazzaville, qui abrite le Fespam (Festival panafricain de musique), est la capitale de la musique africaine. Les artistes du Congo-Brazzaville doivent présenter des œuvres de qualité, donc des œuvres irréprochables. C’est pourquoi nous nous efforçons au niveau du groupe de faire de la bonne musique, c'est-à-dire une musique qui éduque, une musique respectueuse des mœurs », a expliqué le manager lors de la présentation du nouvel opus des Cracks de Just Info, le 11 octobre à Pointe-Noire.
L'œuvre, qui se veut éducative, ... Lire la suite
L’artiste va entamer le « Power tour » et se produire dans plusieurs pays africains pour présenter son nouvel album.
La tournée africaine va débuter par Abidjan où Fally Ipupa va se produire le 15 novembre. Après la capitale ivoirienne, Dicap livrera deux concerts à Malabo en Guinée Équatoriale les 14 et 15 décembre. Par la suite, il se rendra au Cameroun pour une production prévue le 20 décembre à Douala ainsi qu’une autre à Yaoundé le 22 décembre. Fally Ipupa se produira ensuite à Dubaï le 26 décembre avant de se rendre à Libreville pour une production le 29 décembre. D’autres spectacles, apprend-on, sont prévus au Nigéria, au Tchad, à Brazzaville et à Kinshasa.
Notons Fally Ipupa s’est récemment produit au Palais omnisport de Bercy sur invitation de l’artiste sénégalais Youssou Ndour qui faisait son grand retour sur la scène. Les deux ... Lire la suite
La Librairie-Galerie du Congo à Paris, a présenté le 15 octobre, l’ouvrage intitulé Initiés, bassin du Congo (Éditions Dapper, 2013) sous la direction de Christiane Falgayrettes-Leveau, directrice du musée Dapper et co-commissaire de l’exposition éponyme visible actuellement dans ce musée. Henri Lopes, ambassadeur congolais en France et écrivain, a partagé ses connaissances sur le sujet avec Christiane Falgayrettes-Leveau. La modération était assurée par l’anthropologue Brice Ahounou
Pour Christiane Falgayrettes-Leveau, « le musée n’est pas un lieu figé mais ouvert ; un lieu d’échanges et de rencontres » où 150 objets sont actuellement exposés en lien avec l’initiation dans le Bassin du Congo. Plusieurs types d’initiations aussi bien des enfants que des adultes y ont été associés. Henri Lopes a déclaré : « L’Afrique est un jardin ... Lire la suite