Art-Culture-Média
Photographe congolais d’une cinquantaine d’années, il exerce ce métier voici plus de trois décennies. Que dire du parcours de cet autodidacte expérimenté ?
C’est en 1976, alors qu’il est en classe de cinquième, que Désiré Loutsono dit Kinzenguélé débute avec la photographie. Au cours de cette année scolaire, il décroche la première place à l’issue de la composition de passage en classe supérieure. Comme récompense, son frère lui offre un appareil photo de marque Compact 110. Ainsi son aventure commence-t-elle.
Grace à cette offre de son frère, sa passion pour la photo se développe davantage lorsqu’il se met aux côtés de son oncle Édouard Biantouma, un ancien laborantin du studio de photographie de l’Institut national de recherche et d’actions pédagogiques (Inrap) de Brazzaville.
De fil en aiguille, Kinzenguélé émerveille par ... Lire la suite
Après la vague des Nappys, l’une des plus populaires tendances capillaires des années 1950 et 1960 revient sur le devant de la scène, notamment des tresses nouées avec du fil.
Les tresses nouées avec du fil rappellent l’enfance de toute fille africaine, les photos vintage en noir et blanc des mères et grands-mères, une époque sophistiquée où les femmes africaines débordaient de créativité.
Cette esthétique unique et traditionnelle que l’on croyait tombée dans l’oubli est à nouveau remise sur le tapis. Des stars africaines reconnues et anonymes redonnent leurs lettres de noblesse à ces coiffures anciennes. Elles se les réapproprient, les réinventent et les portent avec une fierté jubilatoire. En effet, les cheveux noués avec du fil se font de nos jours de plus en plus avec des design très créatifs qui n’ont rien à envier aux autres types de coiffure. ... Lire la suite
À Brazzaville, concert en hommage aux grands compositeurs européens
L’Institut français du Congo (IFC), en partenariat avec la délégation de l’Union européenne, vous propose une soirée d’exception dans la magnifique bâtisse au toit émeraude dessinée par l’architecte français Roger Erell, en 1943.
Pour ce concert exceptionnel, le choeur Credo et l’orchestre symphonique Kimbanguiste interpréteront quelques-uns des plus grands airs de la musique classique européenne.
Date : samedi 19 mai
Heure :19h00
Lieu : Basilique Saint – Anne
Entrée : 5000 FCFA
L’heure du conte
L’heure du conte sort de la médiathèque enfants pour le hall afin de permettre à tous, petits et grands, d’écouter ensemble de merveilleuses histoires. Deux conteurs, Jules Ferry Moussoki et Alexandre Mikouiza, vont nous faire voyager à travers des histoires tirées de leur vaste ... Lire la suite
Chaque week-end, à Brazzaville, à des heures de la matinée, l’on voit des hommes, femmes parfois seules, ou en groupe, des familles accompagnées de leurs enfants se précipiter en tenue de sport au jardin public pour des exercices physiques ou sur les marches communément appelées "les quarante éléments de la rue Mouanga", à Nkombo, dans le neuvième arrondissement, Djiri.
"Les quarante éléments" ont été construits lors des travaux de traitement de l'érosion qui avait pris corps à Nkombo Matari, précisément au quarier Saint-Denis, en 2011, par une entreprise de la place sur la voie qui relie ce quartier au Centre nartional de la radio et de la télévision.
Parmi ceux qui fréquentent le lieu figurent les amateurs du sport, les footballeurs, basketteurs, boxeurs, pratiquants d’arts martiaux, marcheurs venus de différents arrondissements de Brazzaville. ... Lire la suite
Le prix Littérature-Monde 2018 ou prix Étonnants voyageurs a récemment été attribué à l’écrivain sénégalais pour son roman « Silence du chœur», publié en 2017 chez Présence africaine.
Mohamed Mbougar Sarr a été récompensé pour son deuxième roman paru chez l’éditeur qui a porté ses débuts. Un roman qui immerge le lecteur dans la condition des migrants venus d’Afrique subsaharienne et débarquant en Sicile. Comment l’arrivée de ceux qu’on appelle les « ragazzi » bouleverse-t-elle la vie du village d’Altoni ? Comment les relations entre toutes les mouvances en place, association chargée des migrants, Église, jeunes fascistes, sans oublier les parcours individuels qui s’entrecroisent, font-elles bouger les lignes face à cette arrivée de soixante-douze hommes ? C’est toute une palette de notre monde qui se découvre au fil des quatre cents pages ... Lire la suite
L’univers recèle de tant de mystères dont l’interprétation échappe souvent au commun des mortels. Si certains lieux font la joie des touristes, d’autres restent beaucoup plus mystérieux, voire emplis de secrets et légendes. Et si l’existence des forces occultes sur terre est bien connue de l’homme, celle de « l’île du diable », sur le fleuve Congo, en est une parfaite illustration.
Coincée dans l’affluent sud du fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa, l’île du diable, dont on ignore la superficie, est située à environ 8 km en partant du centre-ville. Depuis le pont du djoué, on aperçoit cette île quasi-inaccessible par bateau ou par pirogue. Bordé de roches, avec parfois quelques paisibles bancs de sable, recouvert d’une végétation abondante, cet endroit reste mystérieux et même maléfique pour certains. Les croyances des « génies des ... Lire la suite
L'événement est un spectacle d’art citoyen du continent africain qui se déplace depuis cinq ans, de pays en pays, pour rencontrer et révéler de nouveaux talents. Après Pointe-Noire, au Congo, l’année dernière, c’est Dakar, au Sénégal, qui accueille du 23 au 28 juillet la 5e édition de la manifestation.
Trois artistes congolais aux talents complètement exceptionnels feront vibrer les scènes du festival organisé par Vanessa Kanga, actrice culturelle d’origine camerounaise basée à Montréal (Canada). L'événement déploiera donc, pour une cinquième fois, sa plate-forme d’échanges interculturels et artistiques avec pour thématique « La musique et les arts visuels à l'ère du numérique ».
Avec le soutien de la mairie de Dakar, de la maison des cultures urbaines, du ministère de la Culture du Sénégal ainsi que du groupe TV5 Monde, les promoteurs du ... Lire la suite
Dans son nouvel ouvrage, le sociologue essayiste-romancier rapporte les fruits de son observation de la société.
Pour preuve ? « Atipo, mon mari », la nouvelle qui ouvre ce recueil, donne le ton. Il s’agit d’une jeune femme qui s’aperçoit, en rejoignant son époux à Paris, que ce dernier n’est pas celui qu’elle a accepté d’épouser après son mariage « par procuration ».
Tout au long de l’ouvrage, les personnages sont écartelés entre leurs ambitions et les moyens de les satisfaire. Il en est ainsi de cet homme qui ne cesse de croiser des inconnus portant des chapeaux jaunes en se rendant à un rendez-vous important ; de ces deux étudiants africains qui, bien que vivant à Paris, se démènent pour dialoguer avec les divinités ancestrales afin d’aider Barack Obama à se faire élire ; de ce personnage qui, pour ne pas rater une émission de télévision, ... Lire la suite
Le pays est anesthésié par une série de rumeurs et les hypothèses vont bon train. Mais les jours de Samba DD étaient comptés, ainsi que nous l’avons vu au précédent épisode. Sa mort approchait.
Et cette atmosphère enjouée serait allée son train si, comme une pluie sans nuage, n’intervint le fait qui justifie que je me sois donné la mission de vous dire les choses par le menu. Et de ne rien cacher, moi qui suis la transparence même. Dans ma rue, je me permets de vous le signaler à tout hasard, je suis celui qui un jour a ramené Papa Déverre, un vieux du quartier vers sa maison alors qu’on avait passé un communiqué nécrologique à la radio sur sa personne. J’aurais pu ne pas me faire le tour des troquets, pour chercher les amateurs du dernier godet. Vous voyez qui je suis ; homme prompt à ramener vers la berge, tout futur noyé surtout dans de l’alcool.
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Le personnel officier de la direction générale de la sécurité civile a visité, le 17 mai à kintélé, l’espace d’exposition des œuvres de Marcel Gotène, et l'Ecole de peinture de Poto-Poto où il a fait un don de matériel anti-incendie.
L' exposition ouverte depuis février dernier au Centre international de conférence de Kintélé prendra fin le 19 mai. Elle n’a cessé de susciter l’enthousiasme de plusieurs visiteurs. Le capitaine Aristide Bruno Loka, chef de service à la direction générale de la sécurité civile, s’est dit ravi des tableaux que Marcel Gotène a peints de 1953 à 2012.
« Notre motivation était de faire la visite des œuvres laissées par l’artiste Gotène. L’objectif, c’est de faire que nous puissions avoir aussi un esprit développé en ce qui concerne l’art. Je me rends à l’évidence qu’il y a l’art en Afrique. ... Lire la suite