Art-Culture-Média
C’est dans la matinée du lundi 28 octobre que Nora Greani a présenté le résultat d’un travail de quatre années intitulé Art sous influences. Une approche anthropologique de la créativité contemporaine au Congo Brazzaville à la prestigieuse École des hautes études en sciences sociales
Ce travail de recherche a été mené dans le cadre d’un doctorat à la croisée de plusieurs disciplines : anthropologie, anthropologie de l’art, histoire de l’art et sociologie de l’art. Le jury était composé de son directeur de thèse, Jean-Loup Amselle (anthropologue et ethnologue africaniste français, directeur d’études au Centre d’études africaines de l’EHESS), de Brigitte Derlon (directrice d’études à l’EHESS et spécialiste en anthropologie de l’art), Pierre Wat (historien de l’art et professeur à Paris I-Panthéon Sorbonne), Tobias Wendl (professeur à ... Lire la suite
À commencer par l’inauguration et le vernissage de l’exposition Les enfants de Kinshasa qui va marquer l’ouverture de l’évènement la soirée du 6 novembre à la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles, une série de rencontres dont l’exposé sur les écrits de Conrad à Kabila sont ouvertes à tous.
Les planches de la bande dessinée d’Hyppolyte, un reportage sur les enfants de rues et les Églises de réveil va donner le ton de la Fête du livre dont le lancement est prévu à 18h au centre culturel belge. Il s’ensuivra, l’heure suivante, la présentation de L’homme qui répare les femmes, ouvrage de la journaliste belge Colette Braeckman prévu à l’Espace Bilembo situé à proximité du rond-point Socimat.
La seconde journée de la Fête du livre va s’ouvrir avec la librairie éphémère qui occupera la Petite Halle de l’Institut français de 10h à ... Lire la suite
Musique : le groupe Ngoma za Kongo livre un spectacle inédit au Centre culturel russe de Brazzaville
Organisé par le directeur du CCR, Sergey Belyaev, ce concert s’est déroulé en présence notamment de plusieurs diplomates en poste au Congo (de la Russie, de l’Afrique du Sud, du représentant de l’Unesco)
Quatre chansons ont suffi pour que le groupe tradi-moderne Ngoma za Kongo ou Les Tam-tams du Kongo, qui sort d’une tournée d’une année aux Etats-Unis, impressionnent les spectateurs et les mette tous d’accord au cours de ce concert donné au Centre culturel russe (CCR). Son but majeur est de partager et propager la culture russe, mais en même temps de travailler avec des Congolais.
Dans ces chansons - Mbuta baniokama ; Ya Mayola ; Taradi (en téké) ; et Ngoma za Kongo - qu’il chante presque toutes en lari, Milongo alias Milos, pour les intimes, aborde souvent des faits sociaux. C’est le cas de la chanson Mbuta baniokama, dans laquelle il conseille ... Lire la suite
Sisto Caryl Obondoko Ellangui est jeune cadre dans une entreprise pétrolière à Pointe-Noire et rien ne le disposait certainement à l’écriture. Mais la rude épreuve traversée lorsqu’on lui découvre une leucémie fait partie du déclic qui le conduit à partager ce témoignage poignant à travers l’écriture des cent onze pages de son premier ouvrage intitulé Une maladie incurable n’est pas la fin du monde, paru chez L’Oasis cette année. Le livre est en vente (10.000 FCFA) à la librairie des Dépêches de Brazzaville
Les Dépêches de Brazzaville : Pourquoi avez-vous publié Une maladie incurable ce n’est pas la fin du monde ?
Sisto Caryl Obondoko Ellangui : Pour transmettre une expérience difficile et douloureuse le contenu de mon titre est évocateur. Quand on a souffert, connu le rejet, l’hypocrisie, le regard des gens, on se dit une fois sorti de ... Lire la suite
Si le 29 septembre, l’artiste a célébré ses 60 ans de carrière musicale et ses 80 ans d’âge en privé, au bar dancing La détente, le 31 octobre, soit un mois après, il a été solennellement honoré par le gouvernement de la République, au cours d’une cérémonie organisée dans les jardins du ministère de la Culture et des Arts, en présence de Jean-Claude Gakosso, ministre de tutelle, et de plusieurs diplomates et artistes musiciens
C’est une grande première au Congo qu’un artiste musicien congolais, de son vivant, bénéficie d’un tel privilège. La célébration des 60 ans de carrière musicale et des 80 bougies du doyen de la musique congolaise Édouard Nganga dit Nganga Edo pour les intimes, est une preuve inestimable que les artistes ont dorénavant leur place dans les arènes cultures congolaises. En effet, en commémorant avec faste ce double ... Lire la suite
Lancé depuis le 21 octobre jusqu’au 10 novembre par Bimpa Production de concert avec l’ambassade de France et Anankoy Pictures, l'atelier est ouvert à tout journaliste en prévision de la formation qui se tiendra du 16 au 20 décembre à la Halle de la Gombe.
Si la condition sine qua non pour répondre à cet appel stipule qu’il faut « être journaliste de profession », il est en plus exigé à toute personne intéressée de soumettre un dossier de candidature au bureau de Bimpa Production. Il s’agit en premier lieu, précise-t-on, d’ « un curriculum vitae, de deux photos passeport et d’une lettre de motivation ». À ces documents qui permettront une nette identification du postulant, il faut joindre obligatoirement « différentes références sur le travail du candidat », indique l’organisation. Aussi, selon que son domaine d’exercice relève de ... Lire la suite
Les Camerounais Aliou Mohamadou et Emmanuel Mbenda ainsi que le Rwandais François-Xavier Gasimba Munezero ont été sacrés lauréats de la 9e édition du Prix littéraire Kadima, dans les catégories 'langue et description linguistique' et 'traduction et littérature'
Présidée par l’écrivain Cheikh Hamidou Kane et le Pr Szinho Francisco Matsinhe, de l’Académie africaine des langues, la cérémonie s’est déroulée les 28 et 29 octobre au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
A été primé dans la catégorie Prix des langues : « Le Dictionnaire des mots grammaticaux et dérivatifs du peul (parlers du Fuuta-Tooro) », d'Aliou Mohamadou. Cet ouvrage de 217 pages est l'un des rares dictionnaires africains sur les morphèmes grammaticaux. Il est constitué d'un corpus de plusieurs textes provenant de l'une des principales variantes ... Lire la suite
Les ateliers d’initiation ont pris fin, le 2 novembre, au siège du centre de recherche d’arts du spectacle africain (Crasa).
Les cinquante enfants scolarisés et non scolarisés, dont l’âge varie entre 8 et 12 ans, ont présenté des extraits de spectacle de musique, percussion, danse, théâtre, marionnettes et masques. Ils ont ainsi restitué la matière apprise pendant trois semaines d’ateliers sur ces domaines artistiques. « Au cours de notre stage, nous avons exposé nos rêves d’enfants pour l’avenir. Nous avons eu le plaisir de jouer ensemble, nous avons retrouvé la confiance en nous, à travers les exercices de musique, percussion, danse, théâtre, marionnettes et masques. Merci de nous aider à réaliser notre rêve, chers parents. Aidez-nous à aller à l’école et à aimer les arts et la culture du quartier. Donnez-nous la paix », a déclaré ... Lire la suite
Les trente-deux auteurs au cœur de la rencontre de l’Institut français, éclaté dans sept sites culturels de Kinshasa du 6 au 10 novembre, composent un panel d’auteurs le plus représentatif possible des visions que l’on peut avoir de la RDC.
Voulu en un évènement littéraire transgenre, tous les genres littéraires s’y sont invités, la Fête du livre entend se pérenniser, mieux s’inscrire parmi les rendez-vous importants de l’agenda culturel congolais, a laissé entendre Christophe Roussin. D’ores et déjà, le directeur adjoint de l’Institut français (IF) a instruit la presse réunie le 4 novembre dans la salle polyvalente de la Halle de la Gombe sur la grande ambition de la manifestation, une grande première à Kinshasa.
Née de l’initiative de trois professeurs du Lycée français René Descartes, la première Fête du livre de Kinshasa a pour toile de ... Lire la suite
Tchicaya U Tam’si a consacré 56 ans de sa vie à la vulgarisation de la culture africaine en général, et de celle du Congo en particulier. C’est dans ce contexte que la collection « Continents noirs » de Gallimard lui dédie une anthologie poétique qui paraîtra le 8 novembre. Préfacée par Boniface Mongo-Mboussa, professeur de littérature francophone à Paris et rédacteur de la revue Africultures, elle est intitulée Tchicaya U Tam’si. J’étais nu pour le premier baiser de ma mère
Né le 25 août 1931 à Mpili (République du Congo) et décédé le 22 avril 1988 à Bézancourt (France), Gérald-Félix Tchicaya, connu sous le nom de Tchicaya U Tam’Si, est poète, romancier, nouvelliste et dramaturge. Il est considéré comme le poète africain le plus doué de sa génération ; et il est le premier poète moderne africain. Engagé, ses poèmes s’inscrivent dans ... Lire la suite