Art-Culture-Média
Après Maputo, au Mozambique, le trio de danseurs en tournée régionale, a posé ses valises le 6 novembre à l’Institut français de Brazzaville où il a livré, en soirée, un spectacle inédit
L’entrée sur scène a été marquée premièrement par une pièce de théâtre très gestuelle et rythmée avec, en fond sonore, le premier solo proposé par le chorégraphe danseur Alioune Diagne intitulé Point d’interrogation,. Cette pièce porte aujourd’hui le nom de « This line is my path » (Cette ligne est mon chemin), créée en 2009. C'est l’histoire d’une fille passionnée de danse malgré l’opposition de ses parents. Sa rencontre avec une déesse, qui lui transmet des chaussures rouges, sera pour elle un véritable viatique au point que cet art va lui coller à la peau jusqu’à sa mort. D'où cette image sur le sort de cette fille qui ne quittera jamais ... Lire la suite
La Maison culturelle Biso na Biso retrace pour nous cette semaine un des succès de Côme Moutouari, appelé Kosmos
Le célèbre auteur, compositeur et interprète congolais a commencé sa brillante carrière musicale dans le groupe mythique des Bantous de la capitale. C’est aux coté de Jean-Serge Essous, Nino Malapet et bien d’autre anciens que Kosmos a en effet su forger son inspiration de belles mélodies d’antan. Telles qu'Ébandéli Ya Mossala ou encore Makambo Mibalé.
Kosmos c’est aussi l’associé, le copain de Pamelo Mounk’a et de Nkouka Celestin dit Celio. Ils vont ensemble constituer le trio du groupe Cepakos, au sein duquel de belles complicités ont embelli des morceaux célèbres comme Madou Sélessesé, Tcha Tsibi Tcha Yala ou encore Accident Ya Peuple.
Á propos de Miléna, cette chanson emblématique évoque le thème incontournable, propre à tous ... Lire la suite
Quatre-vingt-cinq ans après la fondation de l’Institut d’études centrafricaines, l’Association pour les sites préhistoriques et le patrimoine écologique du Congo (Aspec) reprend le flambeau des recherches archéologiques. Frédéric Okassa Leboa, président de l’Aspec, docteur en anthropologie et préhistoire, et chef de projet de recherches en archéosciences et de protection de la biodiversité au Congo, nous rappelle une histoire dont il veut reprendre le fil
C’est sous la direction du préhistorien Georges Bergeaud qu’a été fondé, en 1928, l’Institut d’études centrafricaines de Brazzaville, capitale de l’Afrique-Équatoriale française (AEF). Il était à cette époque à la tête d’une équipe de huit spécialistes en archéosciences, comme Gabriel Droux, Harper Kelley, Pierre Leroy…, complétée de nombreux collaborateurs venant de France.
Leurs ... Lire la suite
Le festival Kolatier - encore appelé Marché des musiques d’Afrique - qui se tient tous les deux ans, a eu lieu cette année du 30 octobre au 2 novembre, avec une absence remarquée de la République du Congo qui avait pourtant jusqu'ici, régulièrement pris part aux festivités
Cette plateforme de rencontres et d’échanges entre les groupes musicaux d’Afrique et les professionnels en provenance de plusieurs continents vise à offrir une meilleure vitrine aux groupes émergents d’Afrique, qui souffrent encore d’une faible visibilité. Depuis sa création, plusieurs artistes et opérateurs congolais avait pris l'habitude de participer à ce rendez, tels que le festival Brazza jazz fusion, Oupta, Hughes Gervais Ondaye.
« On n’a pas compris l'absence du Congo à cette édition. Alors que nous avons eu la présence de la République démocratique du Congo, du Gabon, du ... Lire la suite
La cérémonie va se dérouler à l’occasion de la 29e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) du 7 au 8 novembre à Paris.
Les ministres des soixante-dix-sept États et gouvernements de la Francophonie, indique l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), se réuniront à Paris, sous la présidence de Raymond Tshibanda N’Tunga Mulongo, ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de la Francophonie de la RDC. À cet effet, apprend-on, après l’ouverture des travaux, les ministres procéderont à l’examen de différents points à l’ordre du jour, notamment les situations de crise et de transition dans l’espace francophone, et se pencheront sur les préparatifs du XVe sommet de la Francophonie prévu au Sénégal en 2014. À la clôture de cette session, le 8 novembre, la présidence de la Conférence ... Lire la suite
Bonne nouvelle ! Après le Prix Goncourt décerné à Pierre Lemaitre pour « Au revoir là-haut » (Albin Michel) et le Prix Renaudot remis à Yann Moix pour « Naissance » (Grasset) lundi dernier, c’est au tour de l’écrivaine camerounaise Léonora Miano de recevoir les honneurs en cette semaine de prix littéraires, avec le prestigieux Prix Femina pour « La Saison de l’ombre » (Grasset). Ce prix, créé en 1904, est attribué chaque année par un jury exclusivement féminin à une œuvre de langue française écrite en prose ou en poésie. Léonora Miano a devancé « Le Dernier seigneur de Marsad » de Charif Majdalani (Le Seuil), « Faillir être flingué » de Céline Minard (Rivages), « Le cas Eduard Einstein » de Laurent Seksik (Flammarion) et le fameux « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre, et succède à Patrick Deville qui avait remporté le ... Lire la suite
Native de la RDC, la chanteuse jouera sur le podium de la 3e édition de Basango Jazz Festival, le tout premier du continent à l’accueillir le 5 décembre.
La seconde ville du Congo-Brazzaville vole assurément la vedette à Kinshasa avec cette exclusivité qu’elle s’offre à la faveur de cet évènement musical international qui s’y tiendra du 5 au 7 décembre prochain. Ce show initial africain est plein de signification pour Gasandji. Lors d’un entretien accordé tout récemment à la revue en ligne www.africultures.com, elle l’a exprimé de la sorte : « J’ai envie d’aller à la rencontre des jeunes congolais, leur demander quels sont leurs rêves, quels sont leur exemple de réussite, j’ai envie de leur dire que c’est possible ». Et Gasandji d’ajouter : « J’ai plus de chances de toucher les jeunes, car la mentalité est différente de génération ... Lire la suite
À l’occasion de la sortie du premier volume des Œuvres complètes de Tchicaya U Tam’si aux éditions Gallimard « J’étais nu pour le premier baiser de ma mère », nous avons rencontré celui qui est à l’initiative de cette publication : Boniface Mongo-Mboussa, universitaire et critique littéraire. Il a accepté de répondre à nos questions.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel est le point de départ de ce projet ?
Boniface Mongo-Mboussa : Ce projet de publication est né du constat que Tchicaya U Tam’si, considéré par beaucoup comme l’un des plus grands poètes africains, reste méconnu et peu lu, à la fois en Europe et sur le continent africain. Patrice Tchicaya m’avait fait part de son regret et sa tristesse de ne pas trouver les livres de son père en librairie. C’est ainsi que nous nous sommes lancés, sa fille et moi-même, dans l’aventure. Cela ... Lire la suite
De son vrai nom Tatiana Mouendengoué, esthéticienne de formation, responsable de l’institut Jardin d’Eden au cœur de la ville, nous livre son opinion à propos du phénomène croissant des esthéticiens ambulants, « bana vernis », qui sillonnent les rues de Brazzaville et d’ailleurs en sifflant ou en percutant des bouteilles de vernis pour attirer le chaland
Les Dépêches de Brazzaville : Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?
Tatiana Mouendengoué : Je suis esthéticienne depuis l’année 2007 où j’ai commencé à exercer ce métier après avoir suivi une formation soutenue à Dakar, au Sénégal.
LDB : Quels sont les conseils que vous pouvez prodiguer aux personnes qui ont recours aux esthéticiens ambulants appelés communément « bana vernis » ?
TMO : Je profite de l’occasion pour relever que les Congolais tendent à perdre de plus en plus ... Lire la suite
Dans le cadre des préparatifs de ces éditions, le promoteur-manager du groupe Pella Yombo (GPY), Beethoven Germain Henri Yombo, a séjourné à Washington DC et à New York afin de prendre langue avec les diplomates congolais en poste dans ces deux métropoles
Beethoven Germain Henri Yombo a rencontré tour à tour Serge Mombouli, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo aux États-Unis d’Amérique, et Raymond Serge Balé, ambassadeur-représentant permanent de la mission permanente de la République du Congo auprès des Nations unies. Beethoven Germain Henri Yombo a brossé l’historique de « La Nuit du Congo à… » avant de s’attarder sur le triptyque qui la caractérise à savoir : le prolongement de la diplomatie entre les États ; la promotion de l’identité culturelle congolaise à l’étranger ; la visibilité et le ... Lire la suite