Art-Culture-Média
Décidés à promouvoir tous les artistes dans tous les genres, les animateurs des Vendredis des arts et des lettres, ont fait de nouveau honneur au théâtre. La pièce présentée à la préfecture de Brazzaville s’intitulait « Monsieur le Député » tirée du roman Tribaliques de l’écrivain congolais Henri Lopès
Mise en scène et présentée par le comédien congolais Guy Stane Matingou, la pièce de théâtre tirée du roman Tribaliques d'Henri Lopès, publié en 1972, retrace le comportement démagogique des hommes politiques qui promettent toujours des merveilles aux populations, mais dont le discours ne colle pas toujours avec la réalité : les promesses de campagne non respectées, la gestion de la cité qui piétine... À cela s'ajoute la vie mouvementée que mènent ces députés, notamment le personnage député Ngouakou-Ngouakou qui brille par sa soif de désir ... Lire la suite
Les festivités marquant le trente-troisième anniversaire de la célébration de la Fête internationale de la musique au Congo ont été noyées par une autre fête : la fête sportive mondiale. À Brazzaville, l’événement a été célébré au centre sportif de Makélékélé et à l’Institut français du Congo (IFC)
Si à l’IFC la fête s’est bien déroulée, cela n’a pas été le cas pour le Centre sportif de Makélékélé dans le premier arrondissement où, un méga-concert a été organisé par le Festival panafricain de musique (Fespam) en collaboration avec les Brasseries du Congo. L’erreur s’il y a lieu de le dire a été commise par ces deux partenaires en organisant un tel événement dans un endroit où avait déjà été planté pour la circonstance un gigantesque écran géant, servant aux amoureux du ballon rond en vue de suivre allégrement les ... Lire la suite
Le festival international du cinéma de Kinshasa (FICKIN) se tiendra, du 27 au 30 juin, à la place de l’échangeur à Limete
Les films ont été sélectionnés notamment à partir des critères techniques et de l’universalité de l’histoire. C'est ce qu'ont fait savoir les organisateurs au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 24 juin. Huit films congolais seront présentés lors de ce festival : « Mbote » de Tshoper Kabambi, « Âme noire » et « C’est urgent » de Armel Pululu, « Lopango », de Phil Kennah, « Lien des armes » de Atacha Kibembi, « Ainsi dit la Keluka » de George Kabongo, « Un diable dans ma vie » de Irene Vaweka et « Olongo » de Clarisse Muvuba. Les autres films retenus pour ce festival proviennent de la France, de l’Allemagne, du Gabon, de la Suisse, de la Russie, de la Belgique, de l’Argentine et de ... Lire la suite
Co-fondateur du mythique groupe Les tambours de Brazza, le musicien sera à Brazzaville le mois prochain où il accompagnera la chanteuse congolaise de jazz Helmie Bellinie. Ce percussionniste confirmé nourrit toujours l’envie de se produire dans la ville capitale qui a vu naître et éclore son talent. Il revient sur son activité et les projets des Tambours de Brazza
Les Dépêches de Brazzaville : Depuis 1997 nous n'avons plus vu les Tambours de Brazza sur scène à Brazzaville. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Émile Biayenda : Tout simplement pour des problèmes de production. Jusque-là, nous n'avons pas pu trouver une production assez solide pour nous faire jouer au pays. J'ai toujours pensé que si nous devions nous produire au Congo, il fallait que cela se fasse de manière professionnelle avec toutes les conditions réunies afin de montrer à nos compatriotes ce ... Lire la suite
Le Club athlétique renaissance aiglon (Cara), équipe congolaise de premièredivision, est actuellement le seul club congolais à avoir remporté le Championnat d’Afrique des Clubs, en 1974. Rencontre avec Guélord Diafouka, le capitaine des Rouge-et-Noir sur leur terrain d’entraînement au siège de l’OMS-Afrique
Les Dépêches de Brazzaville : Quels sont actuellement les plus grands défis de Cara ?
Guélord Diafouka : On espère revenir à la première place du Championnat national et remporter la Coupe du Congo pour pouvoir jouer la compétition africaine la saison prochaine.
Que faites-vous pour être à la hauteur de vos ambitions ?
Je pense que les préparatifs se déroulent comme il convient. On s’efforce de s’adapter à tout ce que l’entraîneur demande pour être encore plus en forme. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour être capable de concrétiser nos ... Lire la suite
Cette exposition qui s’est ouverte le 21 juin à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, peu avant le lancement officiel du concert lié à la Journée internationale de la musique, rend hommage aux hommes qui ont marqué et continuent de marquer de leurs empreintes, l’histoire musicale du Congo et de l’Afrique tout entière, sachant que le patrimoine musical national a permis à Brazzaville d’être auréolée « ville créative de musique par l’Unesco » en 2014
« Qui meurt de la photo vit éternellement », disait un photographe à la presse. L’exposant du jour s’est servi de cette pensée dans son speech, remerciant l’IFC pour avoir rendu possible cette exposition, ainsi que tous les artistes membres du « Collectif Génération Elili » qui se sont prêtés devant son objectif à des instants volés et des instants donnés. Ce projet qui a ... Lire la suite
Marocain et adepte du rock, le musicien Amine AUB s’est risqué à réaliser son premier album avec des musiciens de Kinshasa quoique ce genre musical soit loin de compter parmi les goûts de prédilection de la majorité des mélomanes. C’était là son défi que d’aborder le public kinois, puis international avec un rock fusionné avec des rythmes africains. La sauce a commencé à prendre dans le continent vu qu’il a été élu meilleur artiste Rock/fusion au Maroc, à la 2e édition du « Meditel Morrocco Music Awards 2014 », un titre qui lui a été décerné pour l’année 2013 pour Ana bikhir, un des titres de son opus, une expérience qu’il nous relate dans cet entretien.
Les Dépêches de Brazzaville : Comment pourrait-on vous présenter aux Kinois ?
Amine AUB : J’espère être déjà connu des Kinois parce que cela fait un moment que je suis sur la scène ... Lire la suite
Hors les murs, les organisateurs de la trente-deuxième édition du Marché de la poésie et Livres et Auteurs du Bassin du Congo ont intégré les sapeurs via une « diatance », littéralement « parade », cadencée au rythme de lectures d’extraits littéraires
Jeudi 19 juin, devant l’atelier Brancusi, sur le parvis du centre Georges-Pompidou à Paris, un parcours littéraire et artistique autour du fleuve a prolongé les événements périphériques au Marché de la poésie. Sur fond de lecture d’extraits en référence à la Sape, société des ambianceurs et personnes élégantes, servis par Sylvie Moussier et Philippe Burin, le public médusé a découvert et suivi la parade des sapeurs jusqu’à la Maison de la poésie, en passant par la librairie du Centre culturel de la Walonie où les poètes Thierry Manirambona (Burundi), In Koli Jean Bofane (Congo-Kinshasa) et ... Lire la suite
Le premier roman de Monique Alfred Ondzé Abouem était au centre des échanges entre les lecteurs et débatteurs des Vendredis des arts et des lettres. Paru aux éditions L’Harmattan-Congo, ce roman de 213 pages, subdivisé en sept chapitres, retrace l’histoire de Nadège Wallaby qui a subi des brimades avant d’atteindre la terre la promise
Parlant justement des contours de ce roman, Pierre Ntsemou, parrain de l’auteur de cet ouvrage, a eu le privilège de porter sa touche à cette œuvre. En résumé, "Une vie de brimades en terre promise" retrace une enfance malheureuse, ponctuée par une brimade tous azimuts. Brimade, parce que Nadège Wallaby commence sa vie de façon précoce, une vie de martyr parce que son père qui était son seul rempart le quitte au moment où elle n’a que 6 ans. Commence pour elle une vie faite de brimades qui se prolonge lorsqu’elle se ... Lire la suite
Les garanties de soins médicaux offerts dans la capitale depuis deux mois moyennant une cotisation mensuelle suivant une approche sociale soutenue par le partenariat avec le Programme d’appui à la protection sociale (PNPS) se présentent comme une solution pour pallier les problèmes liés aux frais de soins qui entendent, à long terme, s’étendre à l’ensemble du territoire national.
Jusqu’ici, les bénéficiaires des services offerts par Lisungi-Groupement d’intérêt économique (GIE) se dénombrent en majorité parmi les agents et fonctionnaires de l’État congolais. Il n’en reste pas moins que des sociétés privées et autres particuliers souscrivent et bénéficient d’une prise en charge similaire à celles des témoignages recueillis auprès de certains d’entre eux. Ceux entendus le 19 juin au déjeuner de presse destiné à porter au grand jour les ... Lire la suite