Art-Culture-Média
Les Parisiens se souviendront encore longtemps du parcours littéraire et artistique Autour du fleuve du 19 juin orchestré à partir du parvis du centre Georges-Pompidou. Une semaine plus tard, les poètes du Bassin du Congo se sont rendus au Centre culturel irlandais. Et pour ultime réjouissance, tout le monde s’est retrouvé, juste après, au Centre national du livre en présence d’Henri Lopes
Trois moments particulièrement forts de cette belle édition en partenariat avec Livres et Auteurs du Bassin du Congo !
Quand la déambulation des sapeurs rime avec les lectures des extraits en référence à la Sape (Société des ambianceurs et personnes élégantes), il est permis de croire que Paris, capitale de la culture et de la mode, s’ouvre à un nouveau genre culturel. Et pourtant, la « diantance », littéralement parade, rentre dans l’affirmation d’une forme ... Lire la suite
L’exposition de tableaux des peintres de l’École de peinture de Poto-Poto qui s’est déroulée du 1er au 31 mai à la Touchstone Gallery, ainsi que les journées portes ouvertes sur le Congo à la chancellerie de l’ambassade du Congo du 3 mai au 6 juin, s’inscrivent dans le cadre de la tenue de la huitième édition de La Nuit du Congo à Washington DC. C’est Beethoven-Germain Pella-Yombo qui en est l’initiateur
C’est sous les auspices de Stéphane Mamaty, conseiller à l’ambassade de la République du Congo aux États-Unis, assisté de son collègue Tsiba Monka, que ces expositions ont eu lieu, respectivement à la Touchstone Gallery et à la chancellerie de l’ambassade du Congo au 1720, 16th Northwest, Washington DC. Ces tableaux apportés à Washington DC par Beethoven-Germain Pella-Yombo portaient les signatures de Gerly Mpo, Sylvestre Mangouandza, Paul Sita, ... Lire la suite
Roch Amedet Banzouzi, un féru de la scène, comédien et acteur congolais, est à Brazzaville où il assiste Harvey Massamba dans son projet de création de sa pièce intitulée Cantate de guerre d’après un texte du Canadien Larry Tremblay
C’est la lecture du livre d’anna Plolitkovskaia intitulé Le Déshonneur russe qui a emmené l’auteur a écrire Cantate de guerre et à s’interroger sur les rapports entre la guerre et le théâtre. Ce texte est un chant de délivrance, un exorcisme qui sert une double action de dénonciation et d’autoguérison entre un père guerrier et bourreau et son fils victime de la haine, génératrice de la guerre.
« Ce spectacle a un décor assez fou. On a deux personnages, un père et un fils mais qui ne se voient pas, ils sont dans un champ et chacun chante ailleurs. Le père se trouve être un ancien militaire qui a eu à commettre des ... Lire la suite
L’opus, publié depuis le 14 juin, est l’œuvre de la Camerounaise Joëlle Ebongue « Elyon's ».
« La vie d’Ebène Duta tome 1 », dont le prix est de 15 euros, est uniquement en prévente par mail (ebeneduta@gmail.com) dans quarante et un pays dans le monde parmi lesquels vingt et un pays africains comme le Sénégal, la Cote d’Ivoire, le Cameroun, le Gabon et la RDC. La BD sort simultanément en version française et anglaise. « Prenez une cuillère à soupe de « ndem » (Poisse, échec) ajouter une pincée de quiproquos, remuer puis mélanger dans un demi-litre de « nguémè » (Dèche). Chauffer, et vous obtenez, la vie d'Ebène Duta, le quotidien d'une jeune fille à la peau noire, qui vit à l’étranger», indique l’auteure sur sa page Facebook. La BD de Joëlle Ebongue a la particularité d’être partie du virtuel à l’imprimé. Conçue en 2011, ... Lire la suite
La compagnie de danse kinoise va clore l’agenda de juin à la Halle de la Gombe avec My dream, une nouvelle création du chorégraphe Didier Ediho. Pour tous les férus de danse, le rendez-vous est donc pris le 28 juin à 19 heures sous la Grande Halle de l’Institut français (IF) à l’occasion de la présentation du tout dernier spectacle de Losanganya Dancing, My dream. L’intitulé qui se veut déjà explicite en soi, my dream c’est mon rêve en français, signifie qu’au travers de cette pièce de danse, les artistes mettent à nu leurs désirs cachés. Au gré de leurs mouvements, ils exprimeront leur « volonté d’aller au-delà des limites pour engendrer l’extraordinaire ».
My dream est une oeuvre collective, il reste ce lieu où « chacun des danseurs impliqués apporte le meilleur de lui-même », met en contribution sa part de rêve dans le rêve commun. La ... Lire la suite
C’est Gervais-Hugues Ondaye, promoteur du festival de musiques traditionnelles et populaires Feux de Brazza, qui l’a annoncé à la presse, à sa sortie d’audience chez le ministre du Tourisme et de l’Environnement, Josué-Rodrigue Ngouonimba, le 25 juin
À un mois de la cinquième édition du festival Feux de Brazza, le promoteur de cet événement qui s’attèle à la réussite de cette édition, a sollicité l’apport du département du Tourisme pour accompagner le festival dans certains aspects liés à ce volet. C’est ce qui explique la tenue de cette audience. « Nous sommes venus rencontrer le ministre du Tourisme, Josué Rodrigue Ngouonimba, pour lui faire état de la cinquième édition du festival Feux de Brazza, qui pointe à l’horizon. Cette édition aura lieu du 2 au 8 août prochain », a-t-il indiqué.
En effet, l’entretien entre le ministre du Tourisme ... Lire la suite
Mercredi 25 juin au Centre culturel irlandais à Paris s'est tenue dans la soirée l'avant-dernière manifestation consacrée au Bassin du Congo, région invitée du trente-deuxième Marché de la poésie
La ville de Paris recèle de nombreux trésors, et le Centre culturel irlandais est certainement l'un d'entre eux. Dans le cadre bucolique de la cour de cet ancien hôtel particulier qui accueille depuis le dix-huitième siècle la communauté estudiantine irlandaise à Paris, poètes et musiciens congolais et irlandais se sont livrés à une amicale joute verbale et musicale. Les poètes congolais Alain Mabanckou, qui est entré en littérature en empruntant la porte de la poésie, Gabriel Mwene Okoundji, lauréat du prix Mokanda 2014, et Caya Makhélé, ainsi que le poète irlandais Kevin Barrington ont donné des lectures de leurs textes.
Les déclamations de poèmes étaient ... Lire la suite
Troisième album de l’artiste, African Woman compte douze titres portés par une diversité de rythmes allant du jazz au funk, en passant par l'afrobeat
Sorti chez Lusafrica, ce dernier opus est produit par Tony Allen, un batteur auteur-compositeur nigérian considéré comme la légende de l’afrobeat en Afrique. Sur les traces de Fela Kuti, Sia Tolno défend dans cet album la cause des femmes africaines.
En s’emparant d’un afrobeat jusqu'ici dominé par le genre masculin, la lauréate du prix Découvertes RFI 2011 pose sa voix sur des textes engagés tirés de sa dure expérience personnelle. Elle s'inspire de différents horizons musicaux et de ces influences pour revendiquer avec brio le principe africain, par sa voix puissante, sa présence scénique et des compositions engagées en faveur des droits de l’homme.
Originaire de Guinée, Sia Tolno vient d'un village du ... Lire la suite
Kinshasa a vibré en mai dernier sous les sonorités du festival Basi na Mizik, conçu par Maryse Ngalula dans le but de mettre en lumière les femmes artistes. Entretien
Les Dépêches de Brazzaville : D’où vous est venue l’idée d’un festival dédié aux femmes qui font de la musique ?
Maryse Ngalula : C’était un défi, et même une inquiétude de voir que la RDC, un grand pays plein de diversités culturelles, se trouve dans une situation de déséquilibre total sur le marché de la musique. Ce sont les hommes qui occupent en majorité le domaine musical. Or, on trouve aussi des femmes dans le monde de la musique, mais elles sont au second plan. Frustrées quelque part par nos traditions qui encouragent la femme à rester à la maison, ces femmes sortent de leur carcan pour démontrer qu’elles ont aussi le rythme dans le sang ! Mais il y a aussi les contraintes ... Lire la suite
La représentation de cette pièce du Théâtre des Sans-Voix a eu lieu au Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad), sous l’œil admiratif des spectateurs venus nombreux
Une vie de serpillière est une pièce de Louya Victor Mpene Malela, comédien, metteur en scène, écrivain et conteur. L’histoire se passe dans un camp de réfugiés qui ont fui la guerre. Le bruit court dans le camp que Karabayinga a participé au génocide. Informé, Karabayinga se fait passer pour fou. Il est amené à la clinique psychiatrique du docteur Karangoua, d’où il finit par fuir pour se réfugier dans la forêt. Recherché pendant des mois, c’est finalement sa sœur cadette qui le retrouve et le ramène.
Cette pièce essaie de mettre en perspective ce qui se passe aujourd’hui à la Cour pénale internationale. Arucha, la sœur, estime que ce sont des innocents qui sont ... Lire la suite
