FICKIN : Plus de 30 films congolais et internationaux seront diffusésMardi 24 Juin 2014 - 17:45 Le festival international du cinéma de Kinshasa (FICKIN) se tiendra, du 27 au 30 juin, à la place de l’échangeur à Limete Les films ont été sélectionnés notamment à partir des critères techniques et de l’universalité de l’histoire. C'est ce qu'ont fait savoir les organisateurs au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 24 juin. Huit films congolais seront présentés lors de ce festival : « Mbote » de Tshoper Kabambi, « Âme noire » et « C’est urgent » de Armel Pululu, « Lopango », de Phil Kennah, « Lien des armes » de Atacha Kibembi, « Ainsi dit la Keluka » de George Kabongo, « Un diable dans ma vie » de Irene Vaweka et « Olongo » de Clarisse Muvuba. Les autres films retenus pour ce festival proviennent de la France, de l’Allemagne, du Gabon, de la Suisse, de la Russie, de la Belgique, de l’Argentine et de l’Australie. Bimpa production, structure organisatrice du FICKIN, a bénéficié de l’expertise et de l’expérience du festival international du cinéma de Clermont-Ferrand, partenaire de l’événement. Le festival français a, entre autres, fourni 14 films projetés lors de son édition 2014 et qui ont été fortement appréciés par le public. Redynamiser le cinéma congolais Selon Tshoper Kabambi, directeur de Bimpa Production, l’idée d’organiser un festival de film date de plusieurs années. L’objectif poursuivi est la redynamisation du cinéma congolais et la promotion du travail de cinéaste. « Je fais partie cette génération qui pense que nous devons travailler ensemble pour booster le cinéma congolais », a-t-il fait savoir. Ainsi, une équipe de 25 personnes travaille depuis plusieurs mois à l’organisation du FICKIN. Le festival bénéficie également de l’accompagnement de l’ambassade de France à Kinshasa, représentée à la conférence de presse par Antoine Yvernault, attaché audiovisuel régional. Ce dernier a justifié le choix du soutien au FICKIN par le fait qu’il s’agit d’un projet qui correspond à une construction progressive. L’ambassade, a-t-il fait savoir, soutient des initiatives positives et concrètes qui se pérennisent dans le temps. Pour l’attaché audiovisuel, le festival sera également l’occasion de monter des films congolais au public congolais. « Quand un cinéaste réalise un film, il faut qu’il soit en contact avec son public », a déclaré Antoine Yvernault. Rencontres professionnelles et échanges d’expériences Outre la diffusion des films, des ateliers et des rencontres professionnelles seront également organisés lors du FICKIN afin notamment d’échanger les expériences et de réfléchir sur les perspectives du cinéma congolais. À cette occasion, Véronique Joo' Aisenberg, responsable de la cinémathèque Afrique de l’Institut français de Paris fera le déplacement de Kinshasa afin de partager son expérience et son expertise avec les cinéastes congolais. La Cinémathèque Afrique est une collection de films africains qui date des années 1960. Ses principales missions sont l’archivage, la conservation, la numérisation et la diffusion non commerciale des ces œuvres. Patrick Ndungidi Légendes et crédits photo :Les organisateurs du FICKIN pendant la conférence de presse |