Art-Culture-Média
Le festival Assalamalekoum accorde aux jeunes rappeurs mauritaniens la première partie des grands concerts, pour les mettre en valeur. Une façon de promouvoir les talents locaux comme le jeune rappeur Douze qui s’était engagé dans l’armée avant de s’ouvrir à l’art.
LDB : Pourquoi faites-vous le rap ?
Douze : Je rappe pour exprimer ma colère et la frustration de notre communauté noire africaine. J’écris mes textes en wolof et en peul qui sont les langues les plus parlées. Beaucoup de jeunes des banlieues sont attirés par la musique, mais on se sent handicapé.
LDB : comment construit-on sa carrière musicale en tant que rappeur en Mauritanie ?
Douze : On n'a pas de structures, ni salles de spectacles, ni label, ni studios d’enregistrement, etc. Ce qui manifestement nous freine, mais nous ne nous décourageons pas même si, pour le moment, on doit ... Lire la suite
Les Dépêches de Brazzaville : Était-ce un challenge pour vous de créer un Fela Ballet après le Fela musical sur Broadway à New York ?
Serge Aimé Coulibaly : (Rire…) Pas du tout. Broadway a traité Fela en large avec de grands moyens, une histoire narrative et presque didactique car pour la plupart des Américains Fela était un inconnu. Pour moi, le personnage de Fela était une inspiration, un prétexte pour aller dans un délire personnel. Nous sommes au vingt-et-unième siècle. En tant qu’artiste et créateur, j'ai des choses à dire au monde d'aujourd'hui, avec l'inspiration de Féla, mais à ma façon.
Dans mon imaginaire, Féla est surtout un chef d'orchestre et c’est ce rôle là que je voulais dérober pour moi, comme danseur dans le spectacle et aussi comme un chef qui essaye de gérer tout, maîtriser tout. Mais cela lui échappe souvent et ça ... Lire la suite
Après Ouagadougou, en novembre dernier, le talentueux chorégraphe originaire de Bobo Dioulasso, Serge Aimé Coulibaly, a offert au festival d'Avignon sa plus belle émotion avec l'évocation explosive de la « République de Kalakuta », lieu utopique fondé par le chanteur, saxophoniste et homme d’orchestre Nigérian Fela Kuti. Un hommage vibrant à Fela Kuti, qui est aussi pour Serge Aimé Coulibaly un prétexte pour se raconter soi-même.
Avec six danseurs exceptionnels, Coulibaly brûle les planches de la scène du Cloître des Célestins, en 1h15 de spectacle qui ne laisse pas une seconde de répit au spectateur. Un vieux canapé en fond de scène, quelques chaises et les deux grands marronniers du cloître évoquent à la fois la résidence-refuge du musicien Fela Kuti, inventeur de l'afrobeat, compositeur, saxophoniste, chef de bande et contestataire, et le ... Lire la suite
Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, a vécu la 10e édition du festival Assalamalekoum, du 29 juin au 09 juillet, avec pour thème « Les Droits de l’homme au cœur des cultures urbaines »
Lancé en 2008 par le rappeur Mauritanien Monza, de son vrai nom Limam Kane, le festival Assalamalekoum est l’un des plus grand festivals de cultures urbaines en Afrique de l'Ouest. Cette année, la manifestation a célébré son dixième anniversaire malgré un environnement extrêmement défavorable.
Associée à l’expression libre de la communauté noire-africaine constituée des peuples wolofs, soninké et peulhs, la musique hip-hop, le festival est l'unique tribune d’expression pour cette communauté. Les élites politiques exclusivement constitué des arabo-maures essayent de diminuer ou nier l'importante présence de la communauté noirs-africains
La cohabitation des ... Lire la suite
Venus dans la capitale congolaise pour participer à la onzième édition du festival panafricain de musique (Fespam) avant son report, les artistes de l’Île de la Réunion du groupe Kiltir ont donné une prestation le 19 juillet à l’Institut français du Congo (IFC).
La capitale de la République du Congo allait abriter du 19 au 21 juillet la onzième édition du Fespam sur le thème « Musique et environnement en Afrique et dans la diaspora ». Cette belle fête musicale a été malheureusement reportée à une date ultérieure. Cependant, au regard de l’annonce tardive du report de cet évènement musical panafricain par le gouvernement congolais, trois délégations d’Afrique et de la diaspora avait déjà effectuée le déplacement de Brazzaville. Il s’agit, entre autres, des délégations du Nigéria, des États-Unis d’Amérique et de l’Île de la Réunion. ... Lire la suite
Présentant le bilan de la 10e édition qui s’est déroulée du 4 au 9 juillet sur le thème «Théâtre et puissance de conviction», Alphonse Nkala, directeur de ce festival international des arts de la scène, a souligné ce fait, le 20 juillet, au cours d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville.
Avec le théâtre à l’honneur, cette édition qui a eu un franc succès, malgré la difficile conjoncturelle économique actuelle, a été un grand rendez-vous du rire avec trois têtes d’affiche, à savoir le grand conteur franco-congolais Gabriel Kinsa a captivé le public avec ses contes Kongo, l’humoriste gabonais Omar Defunzu, alias Monsieur le président, a secoué avec son spectacle «Seul en scène» et l’humoriste camerounais Valery Ndongo a cartonné dans «Je suis noir et je suis raciste».
D’après Alphonse Nkala, leur présence est l’une des raisons ... Lire la suite
Le directeur de l’hôpital régional des armées de Pointe-Noire, le médecin colonel Guy Abel Mbongo, a reçu le 21 juillet en son cabinet de travail le président-manager de l’ONG international MB production pour le mérite du travail que son institution est en train d’abattre.
Un travail bien fait mérite d’être encouragé. C’est la politique qu’a entreprise, depuis un certains temps, l’ONG internationale MB production, qui ne cesse de décorer des personnalités s’illustrant à travers leur travail. Une manière de les pousser à faire mieux. L’ONG internationale MB production a déjà décoré de nombreuses personnes à travers le pays et elle compte approfondir son champ d’action, en réalisant un réel travail de terrain ayant des impacts à long terme et touchant un public de plus en plus large.
Mais ce travail de fond exigeant doit être encouragé et ... Lire la suite
Au total, 25 groupes de rap, groove, danse et freestyle vont livrer du 30 juillet au 5 novembre à Brazzaville et Pointe-Noire des spectacles inédits. Ce festival se tient chaque année. Durant cinq mois, le public brazzavillois et ponténégrin sera dans la flamme musicale. Des caravanes de spectacles sont prévues à travers les quartiers de ces deux grandes villes du pays.
A Brazzaville, les concerts se dérouleront à Madibou le 30 juillet, Makélékelé 06 août, Bacongo 13 août, Mfilou 20 août, Plateau des 15 ans 27 août, Poto-Poto 03 septembre, Ouenzé 10 septembre, Nkombo 17 septembre, Talangaï 24 septembre.
A Pointe –Noire, les concerts auront lieu au stade Tata Loboko le 30 septembre, Cocolocopa 07 octobre, Makayabou 14 octobre, Stade Anselmi 21 octobre, Ecole de Tshimbamba 28 octobre, la Côte sauvage 5 novembre.
Le Beat street festival a pour objectifs d'améliorer ... Lire la suite
8es Jeux de la Francophonie
Un Congolais dans le rang des professionnels de la photographie
Il s’agit de Zed le bon, membre du collectif Génération Elili dont il est, à ce jour, le chargé de communication. En effet, Lebon chansard Ziavoula, de son vrai nom, participe au concours de photographie en marge de la 8e édition des jeux de la Francophonie qui se tient en Côte d’Ivoire du 21 au 31 juillet.
En représentant la République du Congo à cette compétition de haute portée, les oeuvres du jeune lycéen qui à l’époque était une référence des photos souvenirs à l’école et lors des mariages atteint une dimension internationale, une tournure qui élève son travail, au point d’être aujourd’hui une référence au même titre que ses prédécesseurs, de la photographie congolaise. Depuis onze ans, Zed Lebon a participé à plusieurs expositions photographiques, ... Lire la suite
C’est ce qu’a annoncé l’artiste musicien congolais de la diaspora française, Kevin Msinka, lors de son passage à cet orphelinat situé dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé
Artiste musicien, Kevin Msinka organise des stages de danse et percussion qu’il intitule « Rencontres et échanges culturels ». Mais cette fois-ci, il a choisi un autre champ, le socioculturel. Courant son séjour brazzavillois, accompagné de ses amis français et d’un artiste congolais Magnom, évoluant dans ce domaine depuis un certain temps, il a visité l’orphelinat Notre dame de Nazareth, où il leur a offert des produits de première nécessité.
« Je suis plein d’émotions et de souvenir. Je repars plein de chaleur et d’amour. Je reviendrai ici au mois de décembre avec autant de cadeaux. J’ai été enfant de la rue ; à un certain moment j’ai tendu ... Lire la suite