Art-Culture-Média
Les Dépêches de Brazzaville : Parlez-nous de cette touche orientale omniprésente dans vos chansons…
Zaho : Je ne le fais pas exprès, ça fait partie intégrante de qui je suis. Si je commençais à saupoudrer consciemment mes chansons de plein de choses, ça voudrait dire que ce n'est pas sincère, alors que là c'est totalement naturel. Pour moi, la musique doit être ressentie et non réfléchie, sinon c’est le meilleur moyen de passer à côté du cœur des gens.
Quel regard portez-vous sur la femme africaine ?
Elle est le pilier, le socle, la colonne vertébrale. Les droits des femmes ne sont pas respectés partout, raison pour laquelle elle est plus solide. Pour moi, la femme africaine n'est pas une victime. Elle est l'instant maternel personnifié, la force tranquille, la lionne qui chasse. C'est elle qui se bat pour que sa famille ne manque de rien. Quand la femme ... Lire la suite
La chanteuse faisait partie des têtes d'affiche de la 8e édition du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua), qui s'est tenu du 23 au 26 avril dans la capitale ivoirienne.
Entre deux répétitions, La star algérienne a pris le temps de répondre à l'invitation du groupe ivoirien Magic System. Devant une scène idyllique, le public venu de tous les coins d'Abidjan, chantait et entonnait avec joie les chansons de l’artiste. « Les Africains parlent avec le cœur, et être appréciée en Afrique est pour moi un fabuleux cadeau », a fait savoir Zaho.
L’engouement suscité par sa musique auprès des jeunes et des gens de sa génération est l’une des raisons qui pousse Zaho à véhiculer un message positif, de réussite : « C’est important pour moi de faire partie des visages qui bâtissent et valorisent la culture africaine »
Outre ses titres, Zaho a également ... Lire la suite
Après Je plaide non coupable, le général à la retraite Benoît Moundélé-Ngollo présentera le vendredi 8 mai 2015, à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville, son nouvel ouvrage intitulé : Cocktail Molotov bourré des vérités détonantes qui explosent dans un Snoprac. À quelques jours de cet événement, il nous a accordé une interview dans laquelle il réfute tous les préjugés portés sur son écriture. Son style, dit-il, n’obéit pas aux prescriptions académiques classiques (Snoprac).
Dépêches de Brazzaville : L’ouvrage que vous venez d’écrire, paru aux éditions L’Harmattan, comporte un long titre qui dit beaucoup de chose en plus. Pourquoi ce titre ?
Général Benoît Moundélé-Ngollo : Oui ! En réalité j’aurai pu tout simplement dire Cocktail Molotov, mais j’ai voulu en même temps donné une signification à cela, parce que le Cocktail ... Lire la suite
À l’image de la capitale française, diverse et colorée, la journaliste - réalisatrice Rokhaya Diallo dresse le nouveau portrait de la Parisienne à travers sa première bande dessinée « Pari(s) d’amies»
Rokhaya raconte, grâce au crayonnage de Kim Consigny, les aventures de cinq Parisiennes aux origines différentes : Cassandre, Marianne, Claire, Minh-Chau et Aminata. Elle aborde avec sérieux et humour, la question de l'identité française et dépeint une histoire dont elle aurait pu être l’héroïne. Car bien que née en France, Rokhaya Dialo fait également partie de ces citoyennes françaises originaires d’ailleurs.
À cet effet, elle montre dans son réçit que les Parisiennes du 21ème siècle, ne sont pas seulement incarnées par les Barbie et autres poupées blanches et blondes, aux cheveux lisses et plats. Mais aussi par les trentenaires de sa BD. Sur le ... Lire la suite
La huitième édition du FEMUA, le Festival des musiques urbaines d'Anoumabo s'est tenue du 23 au 26 avril 2015 dans cette commune d'Abidjan. Le thème de cette année est Intégration et Réconciliation, un thème qui fait écho aussi bien pour le public, les invités et les autorités présentes.
Reportage-Pour cette édition, treize artistes sont venus représenter huit pays d’Afrique, du nord au sud. Il s’agit de Fally Ipupa (RDC), Bracket (Nigeria), Freshlyground (Afrique du Sud), Joel Sebunjo (Ouganda), Philip Monteiro (Cap Vert), Habib Koïté (Mali), Smarty (Burkina Faso), Zaho (Maroc/France), Meta and Cornerstones (Sénégal/France) et les artistes Bailly Spinto, Antoinette Konan, Ras Goody Brown et Zouglou Makers pour la Côte d’Ivoire. Des artistes aux influences musicales différentes qui se sont produits sur plusieurs sites, du Golf hôtel (Cocody), sur la ... Lire la suite
Insécurité alimentaire
Le dernier rapport de l’ONU fait état de 11,43 millions de personnes
Le Bureau de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Afrique de l'Est a déclaré dans son dernier rapport publié à Nairobi que le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire dans la région d'Afrique de l'Est a augmenté de 11,43 millions.
Selon cette agence de l'ONU, les niveaux de malnutrition devraient selon toute probabilité s’aggraver en mai. À ce jour, ils dépassent déjà les seuils critiques dans plusieurs parties du nord du Kenya, de l'est et du sud de l'Éthiopie, de la région rurale de Djibouti, et du sud et du centre de la Somalie.
L’agence humanitaire de l'ONU rapporte également que les conflits et les conditions climatiques défavorables restaient les principales causes d'insécurité ... Lire la suite
Willy Loketo est un danseur formé dans les ballets traditionnels du Congo. Aujourd'hui installé dans la région de Nantes, il y perpétue son art et le transmet en dispensant des cours. Véritable ambassadeur de la culture congolaise, il officie également, en digne successeur d'Orlus Mabele, au sein du groupe de soukouss, Loketo show. Rencontre.
Vous donnez des cours de danse traditionnelle à Nantes. Qu’enseignez-vous et quel est votre public ?
Je donne des cours de danse tradi-moderne à Nantes depuis 2001. J’ai quatre cours : deux cours de Soukouss et deux cours de tradition. Parmi les danses traditionnelles du ballet de chez nous, j’enseigne le kingoli, le ngouakatour, le nzobi, les danses vilis, bembe, teke, kongo. Mes stagiaires sont essentiellement des Français, il y a quelques Chinois et des personnes originaires de la Caraïbe.
Je serai au Congo en Juillet avec ... Lire la suite
Quatre Chanteurs congolais, dotés du même enthousiasme qu’à leurs débuts en 1975, fêtent leurs 40 ans de Gospel
Sur scène, Marcel Boungou, 2ème ténor, à l’origine du projet, Alphonse Nzindou, 1er ténor, Gaspard Mifoundou, le baryton et Bernard Makambila, la voix de basse. Ils sont quatre, avec des visions différentes et complémentaires à la fois, et se produiront vendredi 1er mai à 17h, à l’église de Saint Germain des Prés à Paris.
Le temps d’un concert, c’est une musicalité, un jeu de scène et de l’humour pour le public. Voici quatre décennies que le groupe, dans un formidable unisson, fait découvrir le Congo à travers le monde. Certes avec une teinte « Palata », le répertoire est à la fois africain, nord-américain, traditionnel, blues, jazz ou soul.
En avant-scène, les quatre chanteurs promettent d’être à la hauteur pour rester fidèle ... Lire la suite
Quand une fille des hauts-Plateaux Batékés insuffle l’art des griots de ses ancêtres dans le Jazz, une des musiques nées de la résistance à l’œuvre de déshumanisation des esclaves africains déportés aux États-Unis, on se dit que l’histoire a fait une jolie boucle. De Loango, d’où partirent dans les cales des navires négriers, les semences musicales qui allaient donner naissance au Jazz, à la Nouvelle-Orléans, berceau de cette musique, et sa célèbre place Congo Square, en passant par Paris une des places mondiales du Jazz dès les années 1920 : Voyage avec Helmie Bellini.
Vous interviendrez dans quelques jours au Festival de Jazz de Saint-Germain-des-Prés Paris dans le cadre des rencontres « Jazz et bavardages ». Expliquez-nous en quoi vont-elles consister ?
C’est la 11ème année que je programme et anime les rencontres « Jazz et bavardages » ... Lire la suite
Quatre chanteurs congolais, dotés du même enthousiasme qu’à leurs débuts en 1975, ont fêté leurs 40 ans de Gospel en France.
Sur scène, Marcel Boungou, 2ème ténor, à l’origine du projet, Alphonse Nzindou, 1er ténor, Gaspard Mifoundou, le baryton et Bernard Makambila, la voix de basse. Ils sont quatre, avec des visions différentes et complémentaires à la fois, et se sont produits le vendredi 1er mai à 17h, à l’église de Saint Germain des Prés à Paris.
Le temps d’un concert, c’est une musicalité, un jeu de scène et de l’humour pour le public. Voici quatre décennies que le groupe, dans un formidable unisson, fait découvrir le Congo à travers le monde. Certes avec une teinte « Palata », le répertoire est à la fois africain, nord-américain, traditionnel, blues, jazz ou soul.
Sur scène, les quatre chanteurs sont restés fidèles à leur ... Lire la suite
