Art-Culture-Média
2015 marque le vingtième anniversaire de la disparition de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi. Pour commémorer cet évènement plusieurs activités sont prévues le long cette année. Parmi lesquelles l’exposition qui retrace l'itinéraire de sa création : le cadre et le cheminement de son écriture. Le vernissage de cette exposition avait eu lieu récemment à l’Institut français du Congo.
Cette exposition conçue par Bernard Magnier évoque la destinée d’un écrivain, la trajectoire de son écriture. « Sony Labou Tansi, de Brazzaville au monde. Cette exposition, c’est avant tout pour lui rendre ce qui lui revient. Son talent donnait à voir, à entendre et à lire les maux de cet auteur qui est un maillon essentiel dans l’histoire littéraire africaine. Il s’inscrit dans l’exceptionnelle lignée littéraire que connaît le Congo de Tchicaya u Tamsi ... Lire la suite
L’exécution de cette pièce de Jean Blaise Bilombo Samba qui s’est faite au cours d’une soirée de chorégraphie, s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la danse, dont la célébration en République du Congo a eu lieu au Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad).
Si l’Unesco, en instituant en 1982 la célébration de cette journée visant trois objectifs, à savoir réunir le monde de la danse ; rendre hommage à la danse et célébrer son universalité, la direction du Cfrad la célèbre en de deux objectifs. Le premier est de faire connaître cette journée au monde des artistes, parce qu’elle fait partie des journées qui ne sont pas connues. Le second est de promouvoir les danses traditionnelles et contemporaines du Congo-Brazzaville.
En effet, à travers la danse, il y a des messages transmis. Mais chaque danse est ... Lire la suite
Le 9 Mai dernier, la Russie a commémoré la fin de la seconde Guerre mondiale. En prélude à la célébration de cette journée, l’ambassade de ce pays en République du Congo a organisé à la bilbliothèque nationale à Brazzaville une exposition-photos liées à cette guerre considérée comme la plus sanglante de l’histoire de l’humanité.
De 1939- 1945, le monde entier a basculé dans une série de violences sans pareilles, qui a entraîné l’humanité dans une guerre mondiale, la deuxième du genre endeuillant plusieurs états, et au premier plan l’ex Union Soviétique qui a payé le plus lourd tribut. Ce plus grand conflit que l’humanité n’ait jamais connu, causé par l’agression nazisme allemande, s’est soldé par la victoire de l’Union soviétique et ses alliés occidentaux le 8 Mai 1945 avec la capitulation du fascisme hitlérien. D’où, en ... Lire la suite
C’est à Mbé, une bourgade historique du royaume Téké située à 150 kilomètres de Brazzaville que le ministre de la Culture et des arts, Jean Claude Gakosso, a donné le 9 mai, le coup d’envoi de la campagne de promotion de la 10ème édition du Festival panafricain de musique (Fespam). C’était en présence de sa majesté le roi Auguste Nguempio et ses vassaux, du ministre du Tourisme et de l’environnement Josué Rodrigue Ngouonimba, et de la représentante de l’Unesco au Congo Ana Elisa de Santana Afonso.
La cour de l’ancien palais royal était investie pour accueillir cette cérémonie de lancement qui s’est faite uniquement aux rythmes des chants et danses traditionnels des groupes de la contrée comme Manstiémé ,Obitan, et l’association des jeunes du district de Ngabé à travers le groupe Simba Nsakala.
Depuis vingt ans le Congo organise sans ... Lire la suite
Les 8 et 9 Mai selon les pays, le monde entier commémore la fin de la seconde Guerre Mondiale, considérée comme la plus sanglante de l’histoire de l’humanité. En République du Congo, l’ambassade de la Russie a organisée un certain nombre d’activités dont une conférence-débat en prélude à la célébration de cette journée, le 9 Mai dans ce pays.
Si certains pays alliés célèbrent la fin de la deuxième Guerre Mondiale le 8 Mai avec la capitulation de l’Allemagne, la Russie grand vainqueur de cette guerre, mais qui a payé également le plus lourd tribut, la célèbre le 9 Mai, parce que c’est en cette date qu’elle a libéré la Tchécoslovaquie, annonçant ainsi la fin définitive de la deuxième Guerre Mondiale. Pour commémorer le 70è année de la fin du règne nazisme et fascisme, l’ambassadeur de la Russie en République du Congo, Valery Mikhaïlov ... Lire la suite
Sans nul doute, l’ombre de l’écrivain est parmi nous en cette année commémorative des vingt ans de sa disparition. Vingt ans de disparition certes mais, aussi vingt ans de présence affirmée par la volonté d’une génération de dramaturges et d’écrivains à pérenniser l’œuvre de Sony Labou Tansi tant son œuvre est immense et d’une brulante actualité.
En effet, son écriture fait écho de l’universalité de son œuvre, de son langage et de son écriture. Sony encore et toujours, présent du Congo au monde en incarnant une œuvre singulièrement universelle. C’est donc naturellement que nous faisons l’écho de cette nouvelle initiative associée aux commémorations du vingtième anniversaire de la mort de l’auteur d’Une vie et demie.
Après un spectacle à l’affiche du Tarmac, en février dernier, Bernard Magnier propose cette fois-ci une ... Lire la suite
Vingt bougies ça se célèbre ! S.O.S Salsa l'a compris et a célébré avec faste cet événement le week-end à l’institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, à travers un concert intitulé Le plus grand cabaret d’Afrique.
Durant deux heures environs, Romain Gardon et les siens ont mis les spectateurs en émoi en revisitant tout le répertoire du groupe S.O.S Salsa. Théo Blaise Nkounkou, invité d’honneur présent lors de ce concert. Bien avant qu'il ne monte sur scène, Azaf le bébé Salsa a été présenté aux spectateurs par le leader du groupe.
Bébé Azaf, est un jeune garçon et a commencé à sa carrère comme danseur au sein du groupe S.O.S Salsa à l’âge de 7 ans. Du haut de ses 17 ans, il appris de l'âge. De la danse, il est passé au chant. Les deux allant de pairs. Sa prestation tant souhaité, a mis tout le public d'accord. Et le jeune a ... Lire la suite
« La découverte du livre à l’école maternelle », tel est l’objectif fixé cette année par l’association Marien-Ngouabi qui gère le projet Biblio Média bus que coordonne Fabrice Ngouembé.
Le Biblio Média bus, moyen roulant équipé en collections et en nouvelles technologies de l’information et de la communication NTIC), démarre une nouvelle campagne de collecte de fonds. C’est soucieux d’aller toujours plus loin dans son action, que l’association Marien-Ngouabi s’est fixé ce nouvel objectif : desservir les zones scolaires et rendre accessibles au plus grand nombre la culture et l’éducation.
En effet, le bus remplit sa mission depuis trois ans sur Brazzaville avec un plus : aller vers l’usager, abolir le temps et les distances, lui offrir un service de qualité, un important choix de livres, vidéo, jeux éducatifs, une connexion internet haut ... Lire la suite
Ce samedi 9 mai à 14h10, invité de Valérie Fayolle, l’artiste musicien congolais apparaîtra sur le petit écran quitte à faire découvrir aux téléspectateurs la « Paris » qu’il aime, celle qui a dû l’inspirer à un moment ou à un autre.
Elle promet d’être belle la balade qu’entend offrir Lokua Kanza. En effet, l’on ne peut s’attendre qu’à vivre un grand moment, certainement unique, quand on sait la grande sensibilité avec laquelle il chante ses riches mélodies. Impossible de ne pas tomber sous le charme dès lors que le splendide grain de voix se déploie sur une musique acoustique qui sait apaiser, comme l’affirmeront tous ceux qui lui ont prêté leur oreille. Savoir surtout que l’interprète de Plus vivant, son duo avec Corneille, n’a pas son pareil quand il s’agit de marier les influences africaines à des textes en français, lingala, swahili ... Lire la suite
Le journaliste et écrivain français Bernard Magnier, directeur de la collection « Lettres africaines » aux éditions Actes Sud, évoque son amitié avec l’écrivain Sony Labou Tansi dont on célèbre cette année le vingtième anniversaire de la mort.
Les Dépêches de Brazzaville : Sony Labou Tansi demeure–t-il un auteur méconnu ou inconnu ?
Bernard Magnier : Je dirais plutôt que Sony Labou Tansi est un auteur connu mais, hélas, peu lu. On connaÎt son nom, la place qu’il a pu occuper, ses engagements politiques. Il est mentionné dans tous les ouvrages et anthologies. Il est cité par un grand nombre d’écrivains africains comme l’un de leurs auteurs de référence. Mais il est vrai que ses livres sont peu lus désormais et que peu de ses pièces sont représentées. Le vingtième anniversaire de sa mort et les commémorations qui l’accompagneront vont sans ... Lire la suite