Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Fête de la musique, 35ème éditionSamedi 18 Juin 2016 - 16:21 Si en 2015, plus de 120 pays ont célébré cette Fête, l’on se demande bien si elle battra son plein cette fois-ci avec sa date unique et symbolique, du 21 juin, coïncidant avec le jour du solstice d’été. Faut-il rappeler que cette grande manifestation populaire gratuite est ouverte à tous les musiciens, amateurs de tous niveaux ou professionnels, et que c’est une célébration de la musique vivante et une mise en valeur de la diversité des pratiques musicales et tous les genres musicaux ? En général la manifestation se tient en plein-air, dans les rues, les places, les jardins publics, mais aussi les salles dédiées ou adaptées, etc., sans rémunération quelconque, c’est une fête au cours de laquelle les artistes sont supposés manifester leur joie d’exercer cette profession libérale tant enviée. Depuis 1982, la montée en puissance réelle de la fête de la musique a permis de constater avec bonheur, une grande répercussion à travers le monde de l’esprit de gratuité des concerts, un soutien des bureaux des droits d’auteurs, des médias mais aussi l’appui et l’adhésion d’une grande frange des populations qui font de cette rencontre l’une des plus grandes manifestations culturelles au monde. Il faut tout aussi bien souligner l’engouement particulier et l’énergie déployés par ces innombrables « volontaires » qui se mobilisent pour accorder à cette journée tant exceptionnelle sa part fondamentale de spontanéité et son allure festive. Plusieurs réseaux existent opportunément, depuis à l’instar des grandes fédérations d’amateurs et leurs relais et les équipements sociaux et culturels, les associations locales ont contribué à révéler les nouvelles expressions musicales. Tout est prétexte le 21 juin pour faire la fête à la musique en utilisant les scènes de musiques, les sites appropriés, les écoles de musique, les conservatoires, les institutions musicales etc.. bref tout espace qui s’y prête pour organiser le cas échéant son propre concert. Comme à l’accoutumée un thème a été retenu cette année, ainsi après les cinquante ans de la musique pop en 2012, la « Voix » en 2013 où les « Les Musiques Urbaines » en 2014, « Vivre ensemble la musique » en 2015 ce sera « La musique plus forte que… » mardi prochain, pour démontrer aussi que la musique doit aussi contribuer à installer la paix dans le monde. La Fête de la musique a pris une ampleur considérable, elle est devenue ainsi un événement national dans plusieurs pays et se retrouve plébiscitée par de grandes métropoles comme Paris, New York, Berlin et Mexico, mais aussi en Afrique où ce sont plus souvent les instituts culturels français qui organisent des scènes. En faisant siennes les spécificités culturelles de chaque pays, ce grand rendez-vous culturel qui en est à sa 35ème édition a su s’imposer et se réinventer chaque année pour se transmuter en devenant une manifestation musicale internationale de référence, incontournable. Alors bonne fête à tous et que la musique s’affirme réellement comme ce qu’elle est « Plus forte que … »
Ferréol GASSACKYS Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |