Société
Alors que le téléphone portable a résolu le problème de la rapidité de l’information puisqu'il permet de joindre son correspondant à moindre coût en un laps de temps très court, force est de constater toutefois qu'il est aussi devenu le moyen pour des escrocs et pirates d'enregistrer des messages trompeurs
La scène se passe sur l’avenue Mpemba vers le croisement de l'avenue qui mène à l’aéroport : un Ponténégrin crie au scandale car il vient d’épuiser son crédit d’une grande valeur. Cet usager du téléphone mobile est tombé dans le piège tendu par des pirates de réseaux, qui, à l'aide de faux messages, lui demandent de participer à un jeu de hasard pour gagner 1 million FCFA. Joyeux et sans aucune retenue, le détenteur du téléphone portable s’est mis à jouer, en vain, et à appeler, alors que le crédit de son téléphone ne faisait que ... Lire la suite
À l’origine des faits, plusieurs opérateurs ont, par des procédés illégaux, contourné les mécanismes de dédouanement dans l’enceinte du port. Les chefs de file sont Baidi Mamadou alias Moulayis et Djigui Fousseny, tous deux sujets maliens, respectivement gérants des établissements Sotrac et Good Market, installés à Pointe-Noire
Dans le circuit de dédouanement, la société Congo Terminal assure la manutention, l’acconage et la livraison des conteneurs en délivrant des bons de sortie informatisés. La délivrance de ceux-ci a été confiée à cette société en 2008. Malgré ces dispositions, de nombreux conteneurs ont été frauduleusement enlevés au port autonome de Pointe-Noire.
Le mode opératoire de ce groupe d’opérateurs économiques consistait à contourner le scanner en établissant 404 fausses déclarations hors système informatique des douanes, et en ... Lire la suite
Avant cette présentation, la Chambre a rejeté sa demande pour une prolongation du délai pour appeler ses deux derniers témoins. La défense du sénateur congolais a fait cette demande quarante minutes seulement avant l’expiration du délai, fixé au 15 Novembre, pour la conclusion de la présentation des éléments de preuve. Pour la chambre, la Défense n’a pas démontré « un motif valable » de prolongation du délai, conformément au règlement 35 (2). La Chambre a ainsi obligée la défense à conclure la présentation selon la procédure. Par ailleurs, la Chambre de première instance a fixé au 7 février 2014 à 9 h 30, la date de l’audience au cours de laquelle sera rendu le jugement dans l'affaire " le Procureur contre Germain Katanga", un autre Congolais qui est devant cette cour.
À l’occasion de la célébration du 24e anniversaire de la convention relative aux droits des enfants, le ministère de la Justice et des Droits humains a organisé, avec l’appui de l’ambassade de France au Congo et du Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper), une conférence sur la promotion des droits de l’enfant. Trois thèmes ont été abordés au cours de cette journée, à savoir : ‘’Ce qu’il faut savoir sur la loi portant protection de l’enfant au Congo’’ ; ‘’Les mécanismes de protection de l’enfant’’ ; ‘’Organisation de l’action sociale et protection de l’enfant’’. Ces sujets ont été développés respectivement par Moïse Sola, Joseph Bivihou et Sylvianne Kamba.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de consolidation du développement du Reiper, le Congo, État-partie à cette convention ... Lire la suite
La malnutrition demeure un problème de santé en RDC. Selon l’enquête MICS 2010, vingt quatre pourcent des enfants de moins de cinq ans ont une insuffisance pondérale ; quarante-trois pourcent ont un retard de croissance et neuf pourcent accusent une perte de poids.
Pour lutter contre cette maladie qui aggrave le taux de mortalité infantile en RDC, l’Ong Caritas Congo avec l’appui de l’Unicef assure la prise en charge nutritionnelle des enfants dans la province du Bandundu.
Trois zones de santé sont concernées par ce projet. Il s’agit de Kimbao, Moanza et Muela lembwa. Ces zones de santé sont situées dans les territoires de Kenge, Masi manimba et Feshi, dans le district du Kwango.
Avant le lancement des activités de dépistage et de prise en charge au niveau des unités nutritionnelles thérapeutiques, une formation a été organisée à l’intention des ... Lire la suite
Les Kinois disent ne pas encore ressentir les effets bénéfiques de la présence des « bus Matata » qui sont loin de répondre à leurs attentes en terme de fluidité du transport urbain.
Combien des bus faudra-t-il mettre en circulation pour résoudre la sempiternelle problématique du transport dans la ville de Kinshasa ? Cette question taraude l’esprit de nombreux kinois dont l’extase s’est vite estompée après qu’ils aient réalisé que le lot des bus Transco récemment réceptionnés par le gouvernement n’était qu’une goutte d’eau dans l’océan. Les difficultés de transport continuent, en effet, à se poser avec acuité dans une ville qui en demande un peu plus. Le complément de l’autorité urbaine venu en renfort avec ces bus (plus d’une soixantaine) acquis sur fonds propres n’a pas non plus pallié le déficit toujours criant des moyens de ... Lire la suite
C’est dans la cour de l’école primaire Kimpoko, une école assainie, située dans la commune périphérique de Maluku que la journée mondiale des toilettes a été célébrée en RDC. L’ambiance a été festive au regard du décor planté. Des danses, des saynètes, des banderoles avec des messages de sensibilisation ont été au rendez-vous.
À cette occasion, le directeur Mbungu, représentant le secrétaire général à la santé publique a procédé au lancement officiel de la deuxième phase du programme "école et village assainis". Ce programme d’une durée de trois ans, soit de 2014 à 2017, est en grande partie financé par la coopération britannique.
Ce lancement, a-t-il indiqué, est important dans la mesure où il entre dans la droite ligne de la mise en œuvre du programme national de développement sanitaire dont la mission est de contribuer au bien- être de ... Lire la suite
Globalement, les territoires de Manono, Mitwaba et Pweto sont agités par l’activisme des Mayi-Mayi tandis que le calme règne dans le Secteur 2.
La conférence de presse hebdomadaire de la Monusco, du mercredi 20 novembre a fait état d’une situation sécuritaire jugée volatile et imprévisible dans plusieurs régions de la province du Katanga durant la semaine écoulée. L’existence de plusieurs foyers de tension et la résurgence des activités de différents groupes Mayi-Mayi justifient ce jugement. Des actions menées par les Forces armées de la RDC (Fardc) et les forces onusiennes sur place permettent cependant de croire en un avenir plus serein dans cette partie du pays.
L’activisme des éléments Mayi-Mayi Gédéon et Bakata-Katanga au centre de la province maintient l’environnement sécuritaire incertain et volatile, particulièrement dans les territoires de ... Lire la suite
La justice reprocherait à ces trois militants des droits de l'homme d’avoir dénoncé la perception illégale des frais scolaires dans les écoles publiques locales.
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a dénoncé, cette semaine, la condamnation par le Tribunal de grande instance (TGI) de Boma, dans la province du Bas-Congo, de trois défenseurs des droits de l’homme (DDH), membres de l’Association congolaise pour la promotion des humains (ACPH). Pour cette ONG, ces DDH sont détenus à la prison de Boma dans des conditions infrahumaines.
Selon cette ONG basée à Kinshasa, Coordonateur national de l’ACPH, Samuel Mazongo, le président du territorial, Gérard Bakafuela, et le secrétaire Makila Angamils ont été arrêtés sur ordre de l’Administrateur du territoire de Moanda, jugés et condamnés par le Tribunal de paix, à l’issue d’une ... Lire la suite
L’institution onusienne a souligné la responsabilité de chacun, de « rendre visible l’invisible ».
L’Unicef a demandé, le 20 novembre, que l’on mette bien en lumière des millions d’enfants qui, dans chaque pays et à tous les niveaux de la société, sont victimes de violences et de mauvais traitements que l’on ne remarque pas ou que l’on ne signale pas. C’était dans un communiqué émis en marge de la Journée mondiale de l’enfance. « Trop souvent, les mauvais traitements sont perpétrés dans l’ombre : on ne les détecte pas, ils sont passés sous silence et trop souvent, on les accepte, ce qui est encore pire », a déploré le directeur général de l’Unicef, Anthony Lake.
Pour l’Unicef, tout le monde a la responsabilité de « rendre visible l’invisible », que ce soit les gouvernements, qui doivent promulguer et faire respecter des lois ... Lire la suite