Politique
Les présidents des deux chambres législatives ont, à l'occasion de la rentrée parlementaire le 15 septembre, exhorté la Céni à s’acquitter de son devoir républicain, celui de publier de toute urgence un calendrier électoral acceptable par tous.
La session parlementaire ouverte vendredi au Palais du peuple est théoriquement la toute dernière si l’on s’en tient à l’accord du 31 décembre 2016 qui prévoit des élections à la fin de cette année 2017. Logiquement, députés et sénateurs devront mettre les bouchées doubles pour doter la Céni de l’arsenal législatif dont elle a besoin pour parfaire le processus électoral. D’où l’intérêt de la présente session budgétaire qui, au-delà de l’examen du projet de loi sur la reddition des comptes ainsi que celui des finances portant exercice 2018, est tenue de se plier aux exigences d’ordre électoral ... Lire la suite
Le nonce apostolique en République démocratique du Congo a dénoncé "un Etat prédateur de son peuple" dans un entretien reproduit jeudi par plusieurs médias congolais, dans lequel il confirme que le pape ne se rendra pas à Kinshasa avant la tenue d'élection pour éviter tout "risque de manipulation".
Le pape François "est attristé par une certaine distance que l'on perçoit entre la classe politique et son peuple", a déclaré le nonce, Mgr Luis Mariano Montemayor, à la radio onusienne Okapi, de retour d'une visite de cinq jours dans la région troublée du Kasaï. "Ce n'est pas une critique qu'on peut faire seulement à l'État. L'État (congolais) a une tradition d'État prédateur de son peuple", a-t-il ajouté dans cet entretien reproduit jeudi par plusieurs journaux congolais. "Pourquoi le pape a parlé plus que la classe dirigeante kasaïenne sur le problème du Kasaï ... Lire la suite
La Cour constitutionnelle a ouvert le 15 septembre à Brazzaville, sous la direction de son président Auguste Iloki, les audiences publiques relatives à l’examen du contentieux des élections législatives du 16 et 30 juillet 2017. Au total, cinquante-trois requêtes sont en examen. La cour rendra son délibéré le 29 septembre prochain.
Pour ce premier jour, la Cour constitutionnelle a statué sur dix affaires. Les recours introduits réclament l’annulation pure et simple de l’élection. Dans la pratique, il s’est agi, en effet, de la confirmation des faits notifiés dans les requêtes faites par les requérants, suivie du réquisitoire des avocats des deux parties.
La première affaire examinée, a opposé Roger Puissance Ozamakissélé et Alain Rodrigue Yilali contre André Nianga Elenga déclaré vainqueur de l'élection du 16 juillet. Ces deux candidats malheureux ... Lire la suite
Le porte-parole de la majorité présidentielle, André Alain Atundu Liongo, a fait savoir au cours d’un point de presse animé mercredi à Kinshasa que la famille politique du chef de l’État n’a jamais levé une telle option. Et d’ajouter que le Bureau politique, la seule instance habilitée à prendre position au nom de la plate-forme présidentielle, n’a mandaté personne pour défendre un quelconque projet de référendum.
Référendum, le mot était il y a peu sur toutes les lèvres. La rumeur publique faisait état de la volonté de la coalition au pouvoir de soumettre ce projet au souverain primaire afin de faire sauter quelques dispositions constitutionnelles qui empêchent l’actuel chef de l’État à se représenter pour un troisième mandat. L’effervescence, qui avait gagné les esprits au sein de la majorité présidentielle (MP) où certains ... Lire la suite
Son auteur, le député Crispin Mbindule, voudrait obtenir des explications du chef du gouvernement sur la non-exécution du budget 2017 adopté pourtant au Parlement et promulgué par le chef de l'État.
La session ordinaire qui s’ouvre ce 15 septembre dans les deux chambres du Parlement sera éminemment politique en raison des enjeux liés notamment au processus électoral avec, en toile de fond, l’équation de l'alternance au sommet de l’État. La session essentiellement budgétaire risque de prendre une autre connotation surtout avec la motion de censure en gestation contre le Premier ministre, Bruno Tshibala, qui pourrait éventuellement tout chambouler. Dans l’hypothèse d’une recevabilité de ladite motion initiée par le député de l'Union pour la nation congolaise (UNC), Crispin Mbindule, d’aucuns craignent que Bruno Tshibala ne puisse laisser ses plumes dans ... Lire la suite
Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, s’est entretenu le 14 septembre à Brazzaville, avec l’ambassadeur de Russie au Congo, Valery Mikhaylov. Le diplomate Russe en a profité pour lui inviter à prendre part aux assises de l’assemblée de l’Union interparlementaire qui se tiendront en octobre prochain, à Saint Pétersbourg.
Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont évoqué des questions liées à la bonne marche des relations bilatérales entre les deux pays. Essentiellement, ils ont parlé de la nécessité de renforcer la coopération interparlementaire entre le Congo et la Fédération de Russie.
« Nous avons discuté avec le président de l’Assemblée nationale des relations interparlementaires entre les deux pays, et avons profité pour lui transmettre l’invitation à prendre part à l’Assemblée de l’Union ... Lire la suite
Les deux experts des Nations unies assassinés, il y a six mois, en République démocratique du Congo ont été induits en erreur par une fausse traduction la veille de leur mort par des agents doubles, a affirmé mercredi Radio France internationale.
La Suédo-Chilienne Zaida Catalan et l'Américain Michael Sharp ont été assassinés, le 12 mars, à Bunkonde dans le Kasaï (centre) où ils enquêtaient sur des fosses communes. Des violences au Kasaï opposent, depuis septembre 2016, les forces de sécurité et les milices Kamuina Nsapu, du nom d'un chef traditionnel tué en août 2016. RFI publie sur son site le script d'une conversation des deux experts la veille de leur mort avec un adepte des Kamuina Nsapu s'exprimant en tshiluba, l'une des quatre langues nationales du pays, et d'autres personnes traduisant en français. "Au moins trois des participants induisent volontairement ... Lire la suite
Elu président de la chambre haute du parlement le 12 septembre par ses pairs, Pierre Ngolo a evoqué, dans son allocution, le contexte particulier de la mandature qui commence marqué par une crise économique et financière mondiale aiguë.
« Cette crise n’est ni une fiction du pouvoir en place, ni une spécificité de notre pays », a-t-il dit. Il a, de ce fait, appelé les sénateurs à constater que la crise touche également les pays voisins. « Au- delà de notre sous-région, la vie des pays ayant pour principale ressource le pétrole n’ ait guère une paisible existence », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président du Sénat a rappelé aux sénateurs que la bonne intériorisation des contraintes de la conjoncture est une conditionnalité de l’accomplissement efficace du mandat de la nouvelle chambre haute. À cet effet, a-t-il indiqué, priorité devra ... Lire la suite
La nouvelle chambre haute du Parlement a tenu, le 13 septembre à Brazzaville, sous la direction de son président, Pierre Ngolo, sa première séance plénière consacrée à la mise en place de la commission ad hoc chargée de la relecture des règlements intérieur et financier.
Composée de vingt-cinq membres, cette commission ad hoc est dirigée par Daniel Abibi. Pendant cinq jours, celle-ci travaillera d’arrache-pied pour rédiger les nouveaux règlements intérieur et financier du Sénat. Deux documents juridiques qui vont régir le fonctionnement de cette institution parlementaire pendant sa troisième législature.
Ladite commission ad hoc est subdivisée en deux sous-commissions. La première, placée sous la direction d’Alphonse Gondzia, se chargera de la relecture et/ou de la rédaction du règlement intérieur. La seconde sous-commission présidée par Jean-Marie ... Lire la suite
Le projet de nouveaux conciliabules politiques pour sortir la RDC de la crise actuelle serait porté par la France qui entend, selon des sources, le proposer à l’Assemblée générale de l’ONU qui s’est ouverte mardi à New York.
Un troisième dialogue politique est-il encore possible ? En tout cas, une certaine opinion dans la classe politique congolaise continue d’y croire. En effet, fait- on savoir, face à l‘impasse qui pointe à l’horizon étant entendu que tous les ingrédients sont presque réunis pour qu’il n‘y ait pas élections en décembre 2017, l’alternative crédible consistera à mettre les acteurs politiques et de la société civile autour d’une table pour redéfinir les conditions d’une transition apaisée censée déboucher sur la tenue des élections. La non-organisation des scrutins dans les délais impartis par l‘accord global du 31 ... Lire la suite