Économie
Les obligations souveraines de la République du Congo ont légèrement repris de la cote auprès des investisseurs au cours de la semaine, s'achevant le 19 août dernier, a-t-on pu suivre de l'évolution de leurs cours. Leur coupon (valeur d'émission), qui se négociait à 70,1% la semaine précédente, a gagné 1,6 point de base. Elles se négociaient à 71,7% pour un rendement de 12,3% (12,7% la semaine précédente).
Le pays semble donc avoir convaincu quelques investisseurs avec l'argumentaire de l'erreur technique de l'administration, qui aurait justifié son double défaut sur une obligation souveraine de 478 millions $, émise en 2007, dans le cadre de la restructuration de sa dette commerciale, vis-à-vis du Club de Londres.
Cette situation avait valu au Congo la dégradation de sa note d’émetteur, par les trois agences de notation (Moody's, Fitch et Standard & ... Lire la suite
Au niveau formel, le secteur sous ces différentes formes compte environ soixante agences regroupées au sein d’un Comité professionnel des PME de la publicité et de la communication affilié à la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Ces dernières années, la professionnalisation du secteur a connu une nette accélération, avec une intervention plus accrue des cabinets d'étude et de sondage. La seule fausse note est la législation nationale incapable de protéger suffisamment les investissements locaux.
Même si l’informel continue de gagner du terrain, le secteur de la publicité et de la communication en RDC s’est bien professionnalisé ces dernières années, à en juger par l'amélioration constante des supports publicitaires et du mobilier urbain. Il s'agit désormais d'un secteur qui participe à la modernisation de la capitale, Kinshasa, et d'autres villes ... Lire la suite
Depuis quelques semaines, on constate une baisse considérable des prix des jus en boite sur le marché national. De 500F, la boite de 330ml toute marque confondue coûte actuellement 300 voire 250F. Cependant, certaines boutiques n’emboitent pas encore le pas.
Abordés à ce propos, certains citoyens pensent que cette baisse considérable serait la conséquence logique de l’ouverture de la route Brazzaville-Pointe-Noire à partir de Yéh, localité située à plus de 45km au nord du pays. D’autres par contre, évoquent la crise économique occasionnée par la chute des prix du pétrole sur le marché international.
Contrairement aux impressions recueillies, le directeur général du Commerce Intérieur, Michel Kounga, a expliqué que cette baisse des prix est la conséquence de l’option de libéralisme du marché pris par le gouvernement congolais.
« Actuellement, il y a ... Lire la suite
L’on devrait s’attendre à une fin de l’année plutôt difficile avec un secteur minier qui a enregistré des pertes énormes entre janvier et juin 2016. Selon les chiffres officiels, la RDC a connu une baisse de 14 % de la production de cuivre en l’espace de six mois, s’établissant à un total de 466 000 tonnes.
Comme l’a rappelé la Banque centrale du Congo (BCC), la tendance baissière est la conséquence de la baisse mondiale des prix des métaux. Pour la RDC, la conséquence est désastreuse. En effet, la suspension des opérations de traitement dans plusieurs mines de cuivre du pays contribue à alimenter le débat entre les experts sur les perspectives économiques à court terme du pays.
En fait, la RDC a commencé à enregistrer une baisse de sa production de cuivre dès l'année 2015, passant de 1,03 million (2014) à 990 000 tonnes. Il faut préciser que la ... Lire la suite
La société Maud-Congo S.A a lancé récemment l’exploitation d’un gisement d’or au village Elogo, près de Souanké, dans le département de la Sangha. Cette cérémonie à laquelle ont pris part quelques autorités locales et départementales, s' est déroulée en présence des chefs des villages environnants.
Plusieurs responsables du département et du district de Souanké ont participé au lancement symbolique d’exploitation de ce gisement. on cite, entre autres, le directeur départemental des mines de la Sangha, Albert Mbou, et le sous-préfet de Souanké. Détentrice d’un permis d’exploitation semi-industriel d’or, Maud-Congo S.a va donc exploiter, de manière semi-industrielle, le gisement d’or d’Elogo, un village situé à un environ 40 kilomètres de Souanké.
« C’est une activité liée à la production semi-industrielle de l’or. Maud Congo ayant ... Lire la suite
La foire internationale de la ville océane n’aura pas lieu non plus cette année, car les organisateurs ont décidé de mettre ce grand marché entre parenthèses. Et le site sur lequel se tient cette activité est actuellement occupé par les vendeurs du marché central.
Grande est la déception des Ponténégrins qui s’était bien habitués à la tradition de fête foraine pendant près d’une trentaine d’années. D'après eux, la foire internationale est une activité importante, elle apparaît comme une opportunité non seulement pour se lancer dans les affaires mais également pour l’économie du pays. Malheureusement, après 2014, date de la dernière édition, la foire internationale n’a plus ouvert ses portes à Pointe-Noire, alors que ce grand marché est l’un des plus importants de la ville, puisqu'il regroupe des exposants locaux ainsi qu’étrangers.
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Douze mois après son implantation dans la Cuvette, la Cuvette ouest et la Sangha où est installée son usine de production d'huile de palme et de margarine, la société Eco Oil a lancé mardi ses activités à Kayes, dans la Bouenza.
Composée de trois lignes de production, notamment celle d’huile d’arachide raffinée ; de jus de fruit, actuellement opérationnelle, et celle de pâte à tartiner en cours de réalisation, l’usine de Kayes dispose d’une capacité de production de 40 millions de litres d’huile d’arachide par an.
Selon la direction d’Eco Oil Energie, la société va s’approvisionner, dans le cadre de sa production, auprès des agriculteurs et planteurs des départements de la Bouenza, du Niari, de la Lékoumou et des Plateaux à hauteur de 100 mille tonnes d’arachide décortiquée par an. Pour soutenir sa production, la société envisage de ... Lire la suite
En dépit d’un ralentissement provoqué par la crise mondiale, la RDC pourrait bien croire en une impulsion prochaine de son secteur minier qui reste la locomotive de sa croissance économique. En effet, l’on signale un investissement de l’ordre de deux milliards de dollars américains de la société chinoise China Nonferrous Metal mining (CNMC), partenaire de la Générale des carrières et des mines (Gécamines), dans le cadre du développement du projet de cuivre Deziwa, au Haut-Katanga. Entre-temps, les récents travaux de forage dans la mine de Kamoa ont conduit à la découverte de l’un des plus importants gisements de cuivre en Afrique. Autant d'événements qui expliquent sans doute les perspectives économiques plus clémentes pour le pays, avec des projections de taux de croissance de 7 % en 2016 et 8 % en 2017.
Citant la Gécamines, une source crédible a fait ... Lire la suite
Afin de relancer la Cameroon Airlines Corporation (Camair -Co), l’Etat camerounais qui en est l’unique actionnaire devrait investir la bagatelle d’environ 327 milliards de francs Cfa sur une période de 5 ans. C’est ce qui ressort du plan de relance de la compagnie que vient de proposer au gouvernement la firme américaine Boeing
Selon le rapport remis au gouvernement en juin dernier par le constructeur américain, et auquel Investir au Cameroun a pu avoir accès, une enveloppe globale de près de 223 milliards de francs Cfa devra être investie dans le renforcement de la flotte de Camair- Co (achat et location des avions), pour la faire passer de cinq aéronefs actuellement, à 14 sur une période de 5 ans.
Par ailleurs, les caisses de la compagnie étant exsangues depuis plusieurs mois (c’est le ministère des Finances qui paie les charges), l’Etat-actionnaire est invité ... Lire la suite
À en croire les indicateurs de développement dans le monde (Banque mondiale, BM), l’Afrique serait la région du monde où l’on trouve les taux les plus élevés des chômeurs de cette tranche d’âge. Dans le continent africain, l’Afrique du Sud vient en tête avec près de 53 % de jeunes chômeurs. Au-dessus de la barre des 40 %, il y a des pays comme la Lybie (49 %), la Mauritanie (47 %), le l’Égypte (42 %) et le Mozambique (41 %). Par ailleurs, l’on trouve aussi des taux plutôt encourageants comme le Ghana avec à peine 3 %.
Globalement, l’on estime le total des jeunes de 15 à 24 ans dans le monde à environ 1,8 milliard. Dans le jargon de la BM, il s’agit d'une population "active". Selon l'institution de Bretton Woods, le tiers de cette population ciblée n’a actuellement pas d’emploi. Plus préoccupant, il ne suit pas des études et autres formations. Pour ... Lire la suite
