Art-Culture-Média
Par un clip de la chanson Kumulongo projeté sur écran géant, le public ayant bravé les intempéries a découvert, le 10 février, le troisième opus de Simbou Vili. Une belle réussite pour la célébration de la culture par la musique.
Dans la salle des fêtes de la rue de Rocroy, à Paris enneigé, habillée par Mike Sylla, Simbou Vili s’est prêtée à la séance de questions/réponses dans un espace comble lors de la présentation de son album. Dans les moindres détails, l’artiste a confié son parcours de la quête de ses origines pour aboutir, après tant d’années, à un processus musical matérialisé en studio par un album au potentiel qui lui ressemble.
Avec un physique d’artiste décomplexée, Simbou Vili raconte la découverte de ses racines par le chant. Elle le confesse avec une voix suave proche de celle des divas parties de l’autre côté de l’océan ... Lire la suite
Depuis quatre ans, nous nous faisons le plaisir de partager avec vous l’ambiance de l’un des évènements culturels majeurs du continent. Majeur par la force de son projet, la vision de son directeur et sa capacité à fédérer les énergies autour de sa personne.
Cette année encore, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous y étions. À Ségou, le festival sur le Niger est monté d’un cran. L’engouement du public était porté par le retour du magistral plateau-flottant sur lequel a joué l’ensemble des artistes invités. On notera que la force de cet évènement est sans nul doute la synergie portée par la sincérité culturelle et humaine autour de ce projet. C’est sans doute l’un des évènements exemplaires d’Afrique francophone. Un modèle d’organisation et de vision que nombre d’évènements gagneraient à suivre.
Il y a évidemment, à la tête de ... Lire la suite
La décision d'organiser la 14e édition de la manifestation n’avait pas été facile à prendre. Le bateau-scène, ce célèbre plateau flottant, référence du Festival, l'unique au monde qui attire la foule et charme les artistes, était à quai depuis l’édition 2015 pour des raisons sécuritaires. Deux éditions durant, la manifestation a dû déménager sur la terre ferme, entraînant une chute considérable du nombre de visiteurs.
Les organisateurs craignaient que la grande foule dansant et chantant ne soit une cible trop facile pour les djihadistes. Ségou étant un carrefour entre le sud et le nord (le nord devient de plus en plus une zone de "non-droit"). Avec beaucoup de réfections et grâce à un massif soutien de l’État et de l'armée malienne, les organisateurs ont réussi à faire revenir le bateau-scène aux berges de Ségou. La nouvelle a enchanté les ... Lire la suite
Les inscriptions des films devant concourir à l'événement ont été ouvertes depuis le 20 janvier.
Jusqu’au 15 mars, l’appel à film est ouvert à tout cinéaste ou féru du cinéma désireux de participer au festival qui aura lieu du 25 au 28 avril. Les courts, longs métrages et les films documentaires sont attendus par les organisateurs. Les meilleurs vont figurer dans la programmation de ce festival.
Initié par le Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard, le festival du cinéma congolais « Ya Beto » (le nôtre, en français) est en train de s’imposer comme un rendez-vous incontournable du septième art dans le pays, tant par la qualité des films proposés que par l’engouement suscité auprès du public.
De nombreux cinéastes, acteurs et actrices primés par Ya Beto font aujourd’hui la fierté du Congo dans le domaine à l’étranger. Les ateliers, les ... Lire la suite
À l’allure d’un mannequin, la Burkinabè, la trentaine, est une jeune réalisatrice plein d’avenir. Grace à sa caméra, elle immortalise des instants de vie, des récits communs mais combien touchants, qui se rapportent à son sujet de prédilection, la « famille ».
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Dans son premier film, "Le silence des autres" 2011, Aissata lève le voile sur le côté cruel des aides ménagères qui quittent les villages pour un soi-disant meilleur avenir en ville. En outre, si l’histoire de sa famille est l’élément déclencheur de sa venue au cinéma, il lui a pourtant fallu plus de cinq ans avant de ré-ouvrir cette page de son passé. Prête et déterminée à mettre en lumière les non-dits de son clan, la jeune femme espère que ce pan de son histoire familiale intitulé " Contre vents et marées" lui permettra de faire le deuil sur son histoire et d’aller de l’avant. ... Lire la suite
Mode
Le Burkina se prépare pour sa première Fashion week
La première édition du festival international de mode africaine, la « Ouaga Fashion week » se tiendra du 6 au 8 avril, à Ouagadougou, la capitale burkinabè, sur le thème « La mode source d'entrepreneuriat pour la jeunesse ».
Le festival regroupera des pays de la sous-région ouest-africaine, à savoir le Bénin, le Ghana, le Mali, le Sénégal, le Togo, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.
Avec un budget de plus de soixante-dix millions de FCFA, les organisateurs comptent, en plus des séances de défilés de mode, animer des panels sur le secteur du textile africain, notamment la problématique de son financement.
Plus de trente créateurs africains sont attendus, selon le comité d'organisation.
Cinéma
« Bounty » s’interroge sur l’identité des Suisses noirs
Comme un besoin de rendre compte d’une ... Lire la suite
Au cours d’une adresse à l'endroit des agents de son ministère, le 7 février, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, Dieudonné Moyongo a procédé à une pédagogie préventive avant d'annoncer des sanctions curatives.
L’adresse du ministre de la Culture et des arts au personnel sous tutelle du département de Brazzaville intervient après celle des départements du Kouilou et de Pointe-Noire. Dieudonné Moyongo a commencé par rappeler que depuis le deuxième semestre de l’année 2014, le Congo connaît une crise économique sévère due à la chute drastique des prix du baril de pétrole qui demeure malheureusement la principale source de revenus du pays. « Je voudrais profiter des retrouvailles de ce jour pour vous rappeler qu’il existe des valeurs qui peuvent nous permettre de sortir de cette situation désobligeante. Parmi les valeurs qui façonnent, élèvent et ... Lire la suite
Le groupe qui incarne bien le Ndombolo en République du Congo va souffler sur les vingt bougies de son existence, le 14 février au mess mixte de garnison, avec ses fans de la ville côtière.
Toujours dirigé par le « Métatron » Kevin Mbouandé, l'orchestre Patrouille des stars va se rendre à Pointe-Noire, dans le cadre d’un concert-anniversaire. Le public ponténégrin ne sait pas encore ce à quoi il s’attend. Mais ce qui est sûr, le groupe va revisiter sa dense discographie, empilant tube sur tube dans un show huilé et sobre.
Pour donner une belle couleur à cet évènement, l'orchestre répète avec ses anciens sociétaires. Cet anniversaire va être célébré avec une sélection de meilleures chansons partant de 1998 jusqu’à nos jours. Pour la petite histoire, Patrouille des stars est créé en 1997. Il a connu sa consécration une année après ... Lire la suite
L'oeuvre de l’écrivain français Bernard-Marie Koltes, mise en scène par Nestor Doko Mabiala, sera présentée le 10 février à l'Institut français du Congo de Pointe-Noire, par la troupe Africa Graffitis et théâtre à la carte Combat, deux structures culturelles de la place.
La pièce sera jouée par les comédiens Alexandra Guénin, Mak de Ardie, Roger Tsiampassy et Nestor Mabiala qui incarnent les rôles des quatre personnages de l’œuvre. « Des personnages à la dérive qui, dans un huis clos parfois étouffant, nouent et dénouent leurs attractions et répulsions». Dans cette pièce inspirée de ses voyages en Amérique latine et dont l’action est située en Afrique de l’ouest, Bernard-Marie Koltes évoque les thèmes sur les différences, le chaos du monde et l’humanité́ avec le naufrage comme la seule issue. Les quatre comédiens seront accompagnés à ... Lire la suite
"La responsabilité du temps perdu- L’Afrique face aux enjeux et défis de la crise migratoire", et, "J'enseigne, mais comprennent-ils? Repenser la manière d’enseigner en Afrique", sont les deux nouvelles productions dans l’univers littéraire et scientifique congolais.
Dans "La responsabilité du temps perdu- L'Afrique face aux enjeux et défis de la crise migratoire", ouvrage de soixante-huit pages, paru aux éditions Publibook, le Dr Giscard Kevin Dessinga parle des opérations de sauvetage dans la Méditerranée qui se multiplient et se ressemblent, les flashs infos se succèdent, les naufrages se suivent et s'enchaînent, les « sommets » sur la crise migratoire, en Europe, sont devenus monnaie courante. Paradoxalement, le silence des gouvernants africains frise l'indifférence et l'absurdité et rien, « de nos jours encore », ne semble arrêter l'holocauste à ciel ... Lire la suite