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Confisqué par l’Ougandais Moses Kipsiro en 2007 et 2011, le 5000 mètres revient dans la besace de l’Ethiopie. Gateneh Molla prend en effet l’or en 13.21.88 (meilleur chrono de l’année pour lui), suivi de son compatriote Leulsi Gebresilase (13.22.72). Le Kenyan Thomas Longosiwa (13.22.72) signe le retour du Kenya sur le podium du 5000, huit ans après l’argent de Josphat Kiprono Menjo.
Si l’Ougandais Kipsiro conserve aisément son record des Jeux, établi en 13.12.51 à Alger, c’est l’Ethiopien Kenenisa Bekele, sacré aux Jeux d’Abuja en 2003, qui conserve jalousement les records du monde et d’Afrique : 12.37.35 à Hengelo en mai 2004. Intouchable.
Notons l'absence, au départ, des Congolais Rony Ampion et Steve Guelor Vedzé, pourtant qualifiés.
Le Tennis RD-congolais a singulièrement été à l’honneur aux onzièmes Jeux africains organisés du 4 au 19 septembre à Brazzaville. Et le grand artisan de la montée en puissance de la petite balle jaune de la RDC s’appelle Denis Indondo.
Déjà Médaillé d’or en simple messieurs des Jeux et médaillé d’argent en double messieurs avec Sarma Nkulufa, Denis Indondo, alias Aboma, (qui signifie tueur) avec à ses côtés le jeune Christian Saidi, a arraché, le 18 septembre au Tennis Club de Brazzaville une deuxième médaille d’or en battant en finale l’équipe du Nigeria par deux sets à zéro (6-2, 6-3). C’était en présence du staff dirigeant de la Fédération africaine de tennis, à sa tête le président Tarek Sherif.
Ces médailles sont les deux uniques en or de la RDC obtenues à ces onzièmes Jeux africains organisés cinquante ans après leur ... Lire la suite
En sa qualité de sponsor officiel des 11es Jeux africains Brazzaville 2015, la SNPC (Société nationale des pétroles du Congo) a remis à Franck Elemba Owaka de la République du Congo et à Marie-Josée Talou de la Côte d'Ivoire des trophées de meilleurs athlètes des jeux plus un chèque de 3 millions FCFA à chacun.
Les deux athlètes ont chacun remporté deux médailles, soit l’or et le bronze pour le congolais contre deux médailles d’or pour l’ivoirienne, respectivement au lancer du poids et du disque pour Franck Elemba et au 100 et 200 mètres dames pour Marie-Josée Talou.
Pour le directeur général, président du directoire de la SNPC, Jérôme Koko, qui a présidé le 17 septembre la cérémonie de remise, ce geste du sponsor officiel des Jeux du cinquantenaire est un acte d’encouragement aux athlètes africains.
Vainqueur du 1500 mètres à Maputo (Caleb Ndiku en 3.39.12), le Kenya ne figure pas sur le podium de la discipline cette année. Pire encore, c’est le rival éthiopien qui rafle la première place grâce aux 3.45.73 de Mekonen Gebremedhin. Il est suivi d’Abdi Waiss Mouhyadine (3.45.98), qui offre ainsi son unique médaille d’althlétisme à Djibouti. L’Algérien Salim Keddar prend la 3e place en 3.46.31.
Au pied du podium, on retrouve le Kenyan Ronald Kwemoi, plus rapide que le Congolais Alex Ngouaré Moissi, 11e en 3.53.55. Notons que le record des Jeux africains, détenu par le Kenyan Kip Keino, date de l’édition 1965. Détenteur des records du monde et d'Afrique (3.26.00 à Rome en 1998), le légendaire Hicham El Gerrouj peut encore dormir sur ses deux oreilles.
Les Ghanéennes l’emportent 1-0 face aux Camerounaises au terme d’une finale alors qu’elles n’avaient pas la parfaite maitrise de la rencontre.
Les Lionnes Indomptables ont quitté la pelouse du stade Alphonse-Massamba-Débat avec d’énormes regrets. Car le Ghana a construit sa victoire sur leur unique occasion du match. Dominées, Les Ghanéennes s’en sortent grâce à un penalty provoqué par Edem Atovor. Agnes Aduaku frappe mais la gardienne du Cameroun était partie du bon côté. Elle rassure même ses coéquipières sur la reprise de celle-ci. Trahie par sa défense, elle ne pouvait rien sur la frappe cadrée de Portia Boakye.
Les Lionnes Indomptables ont dominé toute la partie mais elles n’ont pas eu de réussite qu’il fallait devant la gardienne du Ghana Patricia Mantey. Cette dernière a sorti le grand jeu à la 12e minute sur ... Lire la suite
Les Sénégalais se sont imposés, le 17 septembre au stade Alphonse-Massamba-Débat, 1-0 devant le Burkina Faso en finale du tournoi masculin des Jeux africains de Brazzaville 2015. De bons augures pour la préparation du Championnat d’Afrique des nations U-23 que ce pays organisera dans quelques mois.
Le Sénégal n’a eu besoin que de sa première attaque à la 2e minute pour sceller le sort de la rencontre. Moussa Seydi exploite bien l’offrande d’Ibrahima Keita, double buteur contre le Congo pour tromper le gardien burkinabé.
Les Sénégalais ont raté le break sur la frappe à bout portant de Boubacar Cissokho que le gardien burkinabé Kouakou Koffi a détourné en corner. Cela ne les a pas empêchés de bien conserver leur avantage face aux Burkinabe qui multipliaient des attaques pour revenir au score . Mais l’efficacité des demi-finales ... Lire la suite
En marge des Jeux africains, la Confédération africaine de handball (CAHB), en collaboration avec la Fédération internationale de handball (IHF), organise du 17 au 23 septembre un stage international destiné aux entraîneurs, dénommé Global Coaching Clinic.
les dix huit entraîneurs de handball sont venus de l’Égypte, du Kenya, de l’Afrique du Sud, de l’Éthiopie, du Zimbabwé, du Cameroun, du Togo, du Nigéria, du Congo, du Niger, de la République Centrafricaine et du Bénin. Ce stage leur permettra d’obtenir la Licence A IHF. Cette formation d’une semaine est animée par trois experts IHF, notamment, Paul Landuré (France), Frantisek Taborsky (République Tchèque) et Zoltan Marczinka (Hongrie) et un expert Cahb, Cherubin Nkodia (Congo).
Ce stage est la troisième phase de la formation qui avait débuté en 2013 au Bénin avant de se poursuivre au Qatar en 2014. ... Lire la suite
Double champion d’Afrique du 400 mètres (Porto Novo 2012 et Marrakech 2014), Isaac Makwala a confirmé son statut à Brazzaville en prenant la première place en 44.35. En deçà de son meilleur chrono (43.72 en juillet dernier en Suisse), le Botswanais retrouve le haut du podium des Jeux africains, qu’il avait déjà goûté en 2007 sur le relais 4x400. Une valeur sûre, donc, qui doit désormais confirmer, comme son compatriote Amos Nijel, au niveau mondial et olympique.
Dans sa roue, le Kenyan Boniface Mweresa réalise un temps de 45.01 (meilleure performance personnelle de l’année), devant le Botswanais Onkabetse Nkobolo (45.50).
Des chronos qui n’inquiètent pas le record des Jeux du Nigérian Egbunike (44.23 à Nairobi 1987) et le récent record d’Afrique du Sud-Africain Wayde Van Niekerk (43.48 au Mondial de Pékin). Ne parlons même pas des 43.18 de Michael Johnson, ... Lire la suite
Médaillé de bronze sur le 100 mètres, l’Ivoirien Koffi Wilfried Hua a fait mieux sur le 200 mètres, puisqu’il s’adjuge l’or en 20 secondes 42. Une prestation honorable mais insuffisante pour faire tomber le record des Jeux détenu par le Nigérian Abikwelu depuis 1999. Quant aux mythiques Usain Bolt (record du monde en 19.19) et Francky Fredericks, recordmen d’Afrique depuis les JO d’Atlanta en 19.68, ils demeurent intouchables.
Avec un temps de 20.45, le Nigérian Divine Oduru est second, devant son compatriote Odele Tega, crédité de 20.58.
Au risque d’être redondant, le Nigeria s’est imposé dans le relais 4x400 mètres féminin. Le quatuor composé de Rita Ossai, Funke Oladoye, Adeloye Oluwatosin et Patience Okon George, a parcouru les quatre tours de pistes en 3 minutes, 27 secondes et 12 centièmes, soit 4 centièmes de plus que leurs compatriotes de Nairobi 1987, détentrices du record des Jeux. Mais tout de même six secondes de plus que les aînées de 1996, qui ont établi, aux JO d’Atlanta, le record d’Afrique en 3m21s04centièmes.
Le Botswana (Jele, Seleka, Moroko et Botlogetsve) a couru en 3.32.84 et le Kenya (Syombua, Mwanzi, Chebet et Nyatichi) en 3.35.91. Cinquièmes et dernières, les Congolaises Sarah Nguet, Ruth Okounikala, Duval Moliba et Natacha Ngoye Akambi établissent un nouveau record du Congo en 3.49.46.