International
Gabon
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a lancé à Franceville un fonds public pour la décentralisation administrative qui se veut « un levier au service du développement des territoires ». Le Fonds d'initiative départementale (FID), d'un milliard de francs CFA (1,5 million d'euros) par département, doit répondre à « l'impérieuse nécessité de coproduire la décision, entre l'Etat et les acteurs de terrain », selon le président gabonais, dénonçant une « gestion subjective et calamiteuse par les leaders politiques provinciaux ». D'un montant total de quarante-huit milliards pour quarante-huit départements, et deux pour des frais de gestion-, le FID va « changer en profondeur l'organisation de la gouvernance », selon une source de la présidence.
Guinée équatoriale
Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a déploré le ... Lire la suite
La mesure envisagée vise à mener une lutte sévère contre la corruption mais l'idée ne semble pas convaincre Bruxelles.
Le parlement européen est inquiet face à la dette des pays pauvres, considérant que sa hausse est une menace contre les objectifs de développement humain. Dans un récent rapport, les eurodéputés ont plaidé pour un encadrement « plus strict des règles d’octroi des prêts aux pays en développement ». Il vise à responsabiliser les deux parties, les emprunteurs qui auraient l’obligation d’avaliser l’emprunt avec un vote de parlement national pour s’assurer d’un contrôle, et les créanciers qui ne seraient « plus autorisés à poursuivre en justice un Etat insolvable s’ils décident d’octroyer des financements à un pays faisant l’impasse sur la validation parlementaire ».
Le Fonds monétaire international (FMI) a doigté huit ... Lire la suite
La rencontre de deux jours qui s’ouvre le 24 avril permettra aux participants de discuter des moyens de s’attaquer aux causes profondes des conflits et de renforcer la capacité des Nations unies à construire et maintenir la paix.
Organisée à l’initiative du président de l’Assemblée générale des Nations unies, Miroslav Lajcak, la réunion de haut niveau sera le plus grand rassemblement de chefs d’État et de gouvernement ainsi que de ministres, au siège de l’organisation, depuis le débat général de septembre 2017. En raison de son importance, des questions de médiation y seront également abordées. Les participants vont réfléchir sur la nécessité d’augmenter le financement des activités de consolidation de la paix des Nations unies, renforcer les partenariats cruciaux et le rôle des femmes et des jeunes dans les efforts de prévention des conflits, ... Lire la suite
Bien que controversé, le projet de loi « asile et immigration » a été adopté le 22 avril, en première lecture à l’Assemblée nationale à 228 voix contre 139. Mais certaines dispositions pourraient s’avérer contraires au droit européen. Il concernait l’Asile et l’accueil, la lutte contre l’immigration clandestine, le civisme et l’installation des étrangers.
Les discussions ont révélé quelques désaccords au sein de la majorité, la République en marche (LREM). L’un de ses députés, Jean-Michel Clément, a préféré démissionner, quatorze autres se sont abstenus.
L’asile et l’accueil des étrangers
Il a été décidé de réduire le délai d’instruction de onze à six mois, recours y compris ; le renforcement de la protection des jeunes filles et jeunes hommes exposés à un risque de mutilations sexuelles ; le demandeur débouté ne pourra ... Lire la suite
La mesure qui débutera dès le 1er juillet a été annoncée lors d’une conférence organisée le 22 avril à Washington, aux Etats-Unis. Une rencontre ayant conduit l’institution financière à durcir le ton sur la pratique déloyale et à encourager les Etats à s’attaquer aux acteurs privés.
Après avoir reconnu qu’il manquait de « clarté » sur la corruption, le Fonds monétaire international (FMI) a adopté un nouveau cadre réglementaire pour permettre à ses équipes, via leurs missions annuelles sur le terrain, d’évaluer de manière régulière « la nature et la gravité de la corruption ».
L’institution financière s’est engagée à faire l’évaluation de ce mal, parce qu’il affecte maintenant tous les pays dans le monde, le secteur public comme privé. Elle encourage les pays membres à « se prêter volontairement à une évaluation de ... Lire la suite
La conférence épiscopale a exprimé le 19 avril, à N’Djamena, ses inquiétudes face à la modification de la loi fondamentale que le pays s’apprête à opérer, pour passer à la IVe République.
Boycotté par l’opposition, le projet de réforme de la Constitution a été soumis à l’Assemblée nationale en vue de son adoption, le 30 avril. Mais les évêques tchadiens pensent que ce processus porte les germes d’une « grave division ». Ils ont, dans une déclaration rendue publique le même jour, demandé la tenue d’un référendum concernant le projet de loi de la nouvelle Constitution.
« Nous exprimons notre inquiétude sur la manière dont le processus d’institution de la IVe République au Tchad se déroule. Ce processus, comme beaucoup le craignent, risque de fausser gravement les règles du jeu démocratique car il porte en germe une grave division des ... Lire la suite
Le roi de l’ancien protectorat britannique, Mswati III, dernier monarque absolu d'Afrique, a annoncé que son pays changeait de nom pour s'appeler « eSwatini », une décision rendue publique à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance de ce petit Etat d'Afrique australe.
« Je voudrais annoncer que le Swaziland va reprendre son nom d'origine. A leur indépendance, tous les pays africains ont repris leur ancien nom, celui d'avant la colonisation. Le Swaziland est le seul pays à avoir conservé son nom de l'époque coloniale. Donc à partir de maintenant, le pays s'appellera officiellement le royaume d'eSwatini », a déclaré le roi Mswati III à Manzini (centre), la deuxième ville du pays.
ESwatini signifie « le pays des Swazis », en langue swati. Le nom Swaziland est un mélange des langues swati et anglaise. Ce petit pays montagneux, enclavé entre l'Afrique du ... Lire la suite
S’exprimant à la fin de la mission des services de son institution à Brazzaville, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a insisté sur « des exigences de gouvernance », auxquelles doivent se conformer les autorités congolaises, a indiqué l’Agence France Presse, le 19 avril.
"Je suis contente qu'au terme de longues discussions et de laborieux travaux, l'équipe chargée de travailler sur le projet de programme ait conclu de manière positive sa mission hier", a affirmé Christine Lagarde lors d'une conférence de presse à l'occasion des réunions de printemps du FMI.
"Le projet sera ensuite soumis au conseil d'administration et c'est à l'issue du conseil d'administration que l'on saura exactement quels sont les financements et quels sont les conditions associées à ce programme", a-t-elle ajouté, précisant : "Nous avons ... Lire la suite
Dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI), le 19 avril, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, a évoqué divers sujets d'actualité liés à la vie nationale, notamment la crise financière que traverse le Congo, le retour définitif de la paix dans le département du Pool et la session de la Cour criminelle.
« Un pays en difficulté financière ne se dissimule pas »
La situation financière difficile que traverse actuellement le Congo n’est pas passée sous silence. Sur l’information confirmée par le Fonds monétaire international (FMI) et relayée par RFI, selon laquelle la moitié de la dette du Congo avait été dissimulée, Thierry Moungalla a répondu : « un pays en difficulté financière ne se dissimule pas. C’est un pays qui, par la multiplicité des créanciers, peut avoir besoin d’un peu de ... Lire la suite
Une transition historique vient d’être entamée dans le pays pour la première fois depuis près de six décennies: l’île n’est plus dirigée exclusivement par les frères Castro, puisque l’actuel président a cédé le témoin à son dauphin désigné.
L’élection de Miguel Diaz-Canel, un civil de 57 ans, unique candidat pour succéder à Raul Castro, a été confirmée le 19 avril après avoir été soumise au scrutin de l’Assemblée un jour plus tôt. Il a été porté à la tête du pays pour un mandat renouvelable de cinq ans avec 603 voix sur 604, soit 99,83% des suffrages.
Dans son premier discours en tant que président du Conseil d’Etat, Miguel Diaz-Canel a dit réaliser l’ampleur de la mission qui lui est confiée. « Le mandat donné par le peuple à cette législature est de poursuivre la révolution cubaine dans un moment historique crucial », mais ... Lire la suite