Art-Culture-Média
Près de 170 récompenses toutes catégories confondues à travers le monde et neuf nominations pour les Oscars. Moins d’un mois après sa sortie sur les écrans américains, 12 Years a Slave de Steve McQueen est le premier film électrochoc de ce début d’année. Professionnels et amateurs du septième art clament (presque) à l’unisson au génie de ce drame historique sur l’esclavage aux États-Unis. Et cette distinction n’est pas volée
Les clés du succès
Les acteurs. Pour son troisième film. Steve McQueen renoue avec son acteur fétiche, Michael Fassbender, qu’il avait déjà mis en scène dans Hunger et Shame. Le comédien germano-irlandais joue l’un des rôles des plus sadiques, celui d’Edwin Epps, propriétaire d’un champ de coton dans l’Amérique de 1840, convaincu que la Bible légitime son droit de disposer du corps des esclaves par le viol et la ... Lire la suite
En 2008, l’écrivain congolais In Koli Jean Bofane publiait chez Actes Sud un savoureux roman dont l’étrange titre, Les Mathématiques congolaises, suscitait d’emblée la curiosité. Entre humour et cynisme, l’auteur nous plongeait au cœur des réalités congolaises à travers les étonnantes pérégrinations de Célio Matemona, surnommé Célio Mathematik, le personnage principal du livre
Six ans se sont écoulés depuis la sortie des Mathématiques congolaises. Six ans pendant lesquels l’écrivain a multiplié des apparitions dans de grandes rencontres littéraires, telles le Salon international du livre de Paris, le festival Étonnants Voyageurs à Brazzaville. Mais 2014 est l’année de son second acte. In Koli Jean Bofane publie en avril Congo Inc, le testament de Bismarck aux Éditions Actes Sud.
Cet ouvrage, très attendu des lecteurs, relate le périple ... Lire la suite
Pour 2014, l’artiste comédien projette de présenter ses deux pièces de théâtre : Le journal d’une pute et Les haut-parleurs du remords
Le journal d’une pute relate l’histoire d’une prostituée devenue présidente de la République après avoir été incarcérée avec ses amies, accusées par les forces de l’ordre d’être à l’origine de l’assassinat d’un de leur camarade trouvé mort dans un bordel. Cette détention provoque la révolte de la population qui brûle le poste de police et réussit à destituer le chef de l’État. Ironie du sort, c’est la prostituée qui prend le pouvoir. Ces prostituées, qui avaient dans leur ligne de mire les hautes personnalités, conservaient les préservatifs après chaque séance pour les remettre à « Ma Moundelé », la féticheuse. Cette dernière en profitait pour faire du chantage aux dirigeants du pays qui ... Lire la suite
La candidature de la jeune actrice congolaise a été présentée par Yamina Benguigui, ministre française de la Francophonie.
Yamina Benguigui, apprend-on, a présenté cette candidature après avoir été touchée par l’histoire singulière de la jeune congolaise de 17 ans. Cette dernière, ancienne enfant de la rue, s’est illustrée comme actrice dans le film « Rebelle ». Cette prestation lui a valu l’Ours d’argent de la meilleure actrice au Festival de Berlin en 2012. «Ce n’est pas encore officiel mais presque ; si cela se confirme, Rachel accompagnera l’Unesco dans quelques pays pour raconter son histoire. «Pour elle, c’est une façon d’aider les enfants de la rue et de faire connaître cette dure réalité», a expliqué Anne-Marie Gélinas, la productrice déléguée de Rebelle qui héberge la jeune actrice à Montréal depuis jeudi dernier, ... Lire la suite
Sorti de la plume de Mauricien Christophe Cassiau-Haurie et illustré par le bédéiste congolais Jason Kibiswa, l’ouvrage de près de 400 pages est paru chez l’Harmattan à la fin de 2013.
Déjà auteur de plusieurs articles et ouvrages collectifs sur l’état de l'édition en Afrique ainsi que sur la Bande dessinée dans les pays du Sud, c’est en connaisseur que l’écrivain, scénariste de BD aussi, s’est employé à l’écriture du Dictionnaire de la bande dessinée d’Afrique francophone. Également journaliste et directeur de la collection l’Harmattan BD, Christophe Cassiau-Haurie est donc dans son élément. Que Touki Montréal tienne déjà la récente parution pour un « ouvrage indispensable que tous les amateurs du genre devraient consulter » n’est pas sans mérite. Il est clair que cette impression ne manquera pas d’être partagée par plusieurs ... Lire la suite
L’inscription des slameurs de la ville en cours, prolongée jusqu’au 31 janvier au secrétariat de l’Institut français (IF), est en prévision du rendez-vous programmé pour le 15 février.
Lancé vers la fin de l’année, l’avis de l’IF à destination des slameurs de Kinshasa court encore. Jusqu’au début de la semaine dernière, les inscriptions se faisaient au compte- goutte, la Halle de la Gombe encourage donc plus les Kinois à s’inscrire à la 3e édition de slam à Kin. En effet, dans l’espoir de recevoir plus de candidatures d’ici à la fin des enregistrements en cours, l’IF signale qu’elle prévoit, après sélection des meilleurs, d’accueillir entre dix et quinze candidats sur la scène de la Grande Halle. Quinze serait le chiffre idéal.
Au moment de s’inscrire, chaque slameur est tenu de proposer trois textes. Le jury, composé de slameurs et ... Lire la suite
Le mois de janvier est celui qui, dans le monde de la musique congolaise, représente certainement une période de triste mémoire. Il marque en effet la disparition de Pamelo Mounka, un artiste, qui par son talent, a fait voyager le public dans l’univers d’Orphée
Décédé le 16 janvier 1996 à Brazzaville, Bemba Yvon André alias Pamelo Mounka était arrivé dans l’orchestre les Bantous de la capitale le même jour que deux autres jeunes garçons : Passi Mermens et Samba Joseph dit Mascotte. « Comme souvenirs marquants, il y en a beaucoup. On peut retenir que Pamelo était un garçon qui avait l’inspiration fertile. Il pouvait composer à n’importe quel moment. Lorsque nous nous sommes rencontrés dans les Bantous, il avait plus de 160 chansons dans son cahier », s’est rappelé Passi Mermens.
Se remémorant ses souvenirs, Passi Mermens a précisé que Masuwa, ... Lire la suite
L’orchestre La Rosée de l’Hermon accompagnera les cinq têtes d’affiche du concert du 26 janvier au Roméo Golf, le premier grand évènement organisé en hommage au défunt chantre depuis son décès, le 21 janvier 2012, voilà deux ans.
Un passage en revue du répertoire du regretté chantre est prévu à la faveur des prestations du pasteur Athom’s, des Frères Franck Mulaja, Belly Ndongala, Myka Mukeba et Tony Ngoma. Ces artistes bien connus ne seront pas les seuls à prester à l’occasion de la Célébration gospel. Les Dépêches de Brazzaville tiennent de Marcel Kazadi, l’un des membres de La Rosée de l’Hermon, que bien d’autres chanteurs chrétiens seront de la partie et procèderont chacun à l’interprétation d’une ou deux compositions de Blaise Sakila.
Les tubes Nzoto, Na pesi, Yaka molimo, Mosusu te, Ya nga na Yesu na nga font partie des titres qui ... Lire la suite
De nombreux enfants et petits enfants des stars congolaises suivent les traces de leurs parents en solo ou en intégrant de grands orchestres de la place.
L’hommage rendu à l’artiste musicien Franco Luambo Makiadi a fait découvrir au grand public les talents de chanteur de Jackson, fils de l’artiste Djo Mpoy, qui fût l’un des ténors de l’orchestre OK Jazz. Jackson a interprété avec brio un titre d’hommage à Luambo chanté par son père lors du décès de Franco. Il nous revient que Jackson fait désormais partie de l’orchestre OK Jazz , actuellement dirigé par le fils du « Grand maître » de la musique congolaise.
En outre, lors d’une émission télévisée diffusée récemment, l’artiste Koffi Olomidé a présenté au public Cédric Lita qui a indiqué être le fils de l’artiste Lita Bembo. Contrairement à son père, un « showman » qui ... Lire la suite
Le spectacle prévu pour le 24 janvier fait la couverture de ce mois de la programmation de l’Institut français (IF) passant ainsi pour le premier grand évènement de 2014.
La date du concert est significative. Car elle est calée exprès dans la période du 40e jour du deuil de l’icône de la chanson congolaise, le regretté Seigneur Ley. ce concert interviendra à la suite d’un office religieux prévu pour quelques heures plus tôt. Et c’est manifestement en « prince » que Pegguy Tabu investira pour la première fois la scène de la Halle de la Gombe. « Prince Ley », ce nom sur lequel il lui plaît de s’afficher depuis peu non sans fierté, mais qu’il dit avoir accepté « sans beaucoup de prétention », est le « titre » que les mélomanes l’ont jugé digne de porter désormais. C’est dire que voir Pegguy sur scène chantant son père en a ... Lire la suite