Art-Culture-Média
Événement inhabituel, le vernissage organisé autour des photos de la Belge Rosalie Colfs au cours d’un voyage à partir du train qui relie les deux villes a fait de la gare centrale de Kinshasa le point de mire de la soirée du 20 mai doublé avec le départ spécial du lendemain pour donner suite à l’exposition.
Ceux qui ont fait le voyage du week-end, prévu dans le programme, ont eu l’avantage d’admirer les vingt-deux photos exposées dans le train le long du trajet en plus des neuf placardées sur les murs du hall d’entrée de la gare centrale. Les photos faites en une seule journée, au mois de novembre 2015, venaient d’être l’objet d’une première exposition début avril à l’Institut français (IF), Halle de la Gombe. Mais le vœu de Rosalie Colfs, dit-elle, était « d’offrir ces photos aux voyageurs, un événement auquel ils ne s’y attendaient ... Lire la suite
Une grande journée rumba a eu lieu, le 21 mai, à l’Institut français de Pointe-Noire à la faveur de l’organisation du concert de rumba traditionnelle des musiciens de ladite ville après trois jours de résidence sous la direction artistique d’Émile Biayenda.
Brice Mizingou, Gaël Manangou, Lionel Kombo 2 Bayonne, Gacha et Maxi 45 tours, trois musiciens de Pointe-Noire ont travaillé en atelier sur la rumba traditionnelle animé par Émile Biayenda, fondateur des tambours de Brazza, vivant actuellement en Europe depuis une vingtaine d’années, un artiste qui sert de passerelle entre les mondes du jazz et des musiques traditionnelles du Congo.
En effet, les artistes ont fait une révisitation de la rumba traditionnelle dont les deux Congo sont les précurseurs en Afrique avec les orchestres mythiques: African Jazz de Grand Kallé, les Bantous de la Capitale mais aussi ... Lire la suite
L’évènement s’est déroulé, le 22 mai, à Bruxelles au sein du musée juif de Belgique. Cent artistes dont deux d’origine congolaise, à savoir Aimé Mpané et Mufuki Mukuna, ont créé in situ, sur plus de 2000 m2 et en présence d’un public nombreux, une œuvre sans thème imposé sur tout support de leur choix.
Au cours de l'exposition, toutes les disciplines artistiques ont été mises à l’honneur, notamment la peinture, la sculpture, le dessin et le Street art. Cet événement, ont indiqué les organisateurs, s’inscrivait dans une démarche d’ouverture à l’art pour le plus large public et a mis l’accent sur 25 années d’activités et d’expositions réalisées par le musée juif qui est actuellement fermé au public. « Nous voulions fermer le musée et marquer 25 années d'expositions avec un événement symbolique avant le lancement des travaux de ... Lire la suite
Avant d’en arriver à la grande fête qui rythmera le pouls de la ville les 28 et 29 mai, la quatrième édition du rendez-vous international dédié aux percussions annonce la couleur avec un atelier de formation du 23 au 26 mai au Centre Wallonie-Bruxelles.
Il est clair que si l’atelier est destiné aux managers culturels, la session de formation durera quatre jours, soit du 23 au 26 mai, il sera aussi d’un réel intérêt pour les étudiants de l’Institut national des arts (INA). Savoir ici que la rencontre prévue dans les locaux du Centre Wallonie-Bruxelles de 10h à 16h est ouverte « aux jeunes managers culturels qui veulent accompagner les carrières des musiciens ». Tenue pour nouvelle expérience, l’initiative du Festival Mbonda Elela vise un objectif bien louable. Savoir qu’avec cette organisation, il est envisagé « d’apporter une plus-value aux groupes ... Lire la suite
Les œuvres du sculpteur, une trentaine de structures différentes, certaines en bas-reliefs, en ronde-bosse en exposition à l’Espace Texaf- Bilembo, depuis le 29 avril, expriment de manière perceptible l’idée de l’effort engagé pour résister.
Assemblage de pièces uniques, les œuvres exposées parlent toutes de « Résistance ». Les sculptures séduisent les visiteurs qui les trouvent très expressives. C’est là que réside le génie d’Isaac Mondele. Les expressions, l’artiste y tient beaucoup et l’a souligné aux Dépêches de Brazzaville. Point de doute, il a réussi à en donner une à toutes les œuvres de la série comme on l’observe avec surprise à leur vue. Et de reconnaître qu’il a travaillé fort sur cet aspect : « Moi, j’aime bien présenter mon travail en termes d’expressions. C’est le mouvement qui importe le plus dans mon ... Lire la suite
Seydou Keïta a croqué comme personne la jeunesse urbaine de Bamako. Paris lui rend hommage.
Le grand photographe portraitiste malien (1921-2001), Seydou Keita, fait l'objet d'une belle exposition au Grand Palais, à Paris. Quelques 238 photographies réalisées dans les années 50 et 60 y sont présentées dont 136 tirages argentiques modernes, souvent en très grand format (180x120), sans oublier une centaine de tirages argentiques d’époque au format 13x18.
Rompant avec les méthodes de photographie figées de l'époque, Seydou Keïta met en scène ses personnages - dans son studio, ou dans sa cour pour capter la lumière naturelle - et s'attache à créer un décor et donner des postures à ses clients. Il utilise en particulier des fonds en tissus, généralement des batiks, estimant irrespecteux de placer ses clients devant un mur blanc.
Son sens ... Lire la suite
Ce qui s’est passé il y a quelques jours en Afrique du sud ne doit pas laisser indifférents les acteurs de la musique africaine dans leur pays respectif. Le groupe audiovisuel public sud-africaine, SABC, a pris une décision à la fois historique et salutaire pour la production musicale sud-africaine.
En décidant de diffuser 90% de la musique locale sur l’ensemble des dix-huit radios du groupe, elle a ouvert une nouvelle dynamique qui pourrait booster l’inspiration des autres pays du continent qui se retrouvent dans une situation de dépendance culturelle déplorable. Et rien n’est encore fait pour endiguer la gangrène qui murit au grand dam des artistes musicaux locaux.
En effet, on imagine combien la difficulté qu’a été la leur de défendre ce que l’on pourrait qualifier de préférence nationale dans un domaine aussi foisonnant que particulier. Car, la musique est ... Lire la suite
Le 9 mai 1950, Robert Schuman déclare la construction de l’Europe. Pour commémorer cet événement en République du Congo, la délégation de l’Union européenne (UE) a organisé un Festival du film européen, innové cette année avec la projection des films africains, du 17 au 21 mai 2016. A ce festival, s'ajoute le forum des projets financés par l’UE au Congo.
Organisé sur le thème « L’Europe en fête » placé sous le signe de l’humour, le festival du film européen et africain s’est ouvert le 17 mai 2016 par la projection unique du film français de 2015 « Comme un avion » de Bruno Polydades. La projection de ce film qui est un hymne aux plaisirs simples et une fable antistress, s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de l’UE en République du Congo Saskia de Lang et de son homologue de France, Jean-Pierre Vidon, arrivé au terme de sa ... Lire la suite
Un jour comme de coutume, rendant visite à son ami libraire, Michallet, il sortit un manuscrit de sa poche et le lui tendit en disant : « voulez-vous imprimer ceci ? je ne sais pas si vous y trouverez votre compte, mais en cas de succès, le produit sera la dot de ma petite amie ».
De fait, la dot de la fille du libraire fut des plus considérables. Le succès fut immédiat. Sa vie discrète l’a sûrement aidé à saisir la réalité dans sa quintessence pour en faire un joyau littéraire. Cette œuvre est un tableau peint à l’image des mœurs du 17è mais il est incontestablement d’actualité. Du ''mérite personnel'' en passant par les ''femmes'', de la ''cour '' en passant par la ''mode '', tout est à l’ordre du jour.
La Bruyère passe au crible de sa plume, ce que la société a de plus valeureux et à son opposé ce qu’elle a de moins reluisant.
Cet auteur ... Lire la suite
La colline, miroir d’une société haïtienne, réalité transposable à souhait, nous baigne dans une ambiance aussi délicate qu'enjouée. Il convoque aisément l’émotion et l’intellect. Dès le premier paragraphe, nous sommes renseignés sur le thème du roman. Au huitième, nous savons son nom: c'est Mignonne, une jolie créature.
Cette belle histoire de la famille jamot, dans la tourmente de la vie, au prise avec les difficultés, les haines cachées, les incertitudes, les non-dits, les défis à relever, des désirs inavoués et des résolutions à prendre.
Belle trame romanesque, merveilleuse plume, personnages agréables, belle histoire de famille. On ne sent pas escalader les 232 pages. On ne voit pas le temps s’écouler. La plume est déjà à maturation. Des mots simples, plaisants, puissants, vieux comme le monde.
Des rancœurs du passé évanouis par la force ... Lire la suite