Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Sculpture sur bois à LibrevilleLundi 29 Juillet 2013 - 8:30 Les Gabonais ont été bien inspirés en organisant, sous les auspices du ministère de la Culture et dans le cadre des rencontres culturelles de Libreville, le premier symposium international de sculpture sur bois l’an dernier sous le haut patronage du chef de l’État, sur le thème « Rencontres ». Il s’est ainsi déroulé autour d’activités nombreuses, tels l’atelier d’initiation au modelage, les animations thématiques et l’exposition de sculpteurs locaux. Les objectifs annoncés avaient largement été atteints, comme la promotion d’un cadre d’échanges et d’expériences, la valorisation de l’art et les artistes locaux, la vulgarisation de la sculpture sur bois en valorisant les essences forestières gabonaises, et l’événement culturel s’est imposé naturellement comme une obligation annuelle. En effet, pour sa deuxième édition et par l’intérêt suscité, on peut considérer que le projet supposé placer la dimension artistique au cœur des réflexions a monté en puissance grâce aux efforts conjugués des ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et technique, de la Formation professionnelle et de la Recherche scientifique, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. L’acte II du symposium international de sculpture sur bois, placé sous le thème « Partage » se déroule sur le site retenu de la plage du lycée national Léon-Mba de Libreville du 23 juillet au 7 août. Inscrit dans le cadre des activités majeures des rencontres culturelles et artistiques de Libreville, il cherche sa pérennité en accordant à la matière, au bois spécialement, toute sa vitalité en tant que source féconde de l’imaginaire, qui s’exprime à travers la réalisation de sculptures sur plusieurs essences et, partant, procède également à l’étalonnage de l’offre culturelle du Gabon. Au dernier rendez-vous annuel, douze candidatures ont été retenues. Il s’agit de trois nationaux gabonais et de neuf internationaux venus du Cameroun, de RDC, du Togo, de Côte-d’Ivoire, du Rwanda, de Tanzanie, de Turquie, de Russie et de France : « On part aujourd’hui d’un billot de bois et le 5 août à 12 heures on devrait avoir toutes les sculptures finies et prêtes à être présentées, de telle sorte que deux jours plus tard, le 7 août, il y ait une présentation officielle de l’ensemble des sculptures. Ces œuvres participeront à l’embellissement des édifices publics à Libreville et dans l’ensemble du pays, dans le cadre du Fonds d’art contemporain du Gabon. » Pour le maître sculpteur, expert des courants d’art africain, enseignant à l’université de Yaoundé I, François Edou Bikoa, qui prend part à cette rencontre culturelle, c’est une joie de se retrouver à Libreville avec des sculpteurs venus d’autres horizons pour échanger expérience et savoir-faire. Ces sculptures, réalisées dans des billots de bois de diverses essences offertes par le Comité d’organisation, deviendront la propriété du ministère de la Culture après rachat de ces dernières. Les auteurs de ces différentes œuvres en garderont la propriété morale. D’autres événements culturels complémentaires gravitent autour du symposium, notamment des expositions grand public, des ateliers jeunesse, des animations thématiques en relation avec le sujet. Ferréol Patrick Constant Ngassackys Edition:Édition Quotidienne (DB) |