Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
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- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Où sont passées les balances commerciales dans des marchés ?Samedi 7 Avril 2018 - 16:00 Chasser le naturel, il revient au galop, dira-t-on. Il y a eu près de cinq ans déjà que la question des balances commerciales était sur toutes les lèvres dans de nombreux marchés de nos villes. Aujourd’hui, ces balances ont disparu au su et au vu de ceux-là même qui ont la charge de veiller à la constance de cette culture autrement dit des contrôleurs commerciaux des prix. Le constat est que la disparition de ces balances commerciales dans des marchés a fait renaître la spéculation et la fantaisie des prix des marchandises. Et c’est le panier de la ménagère qui paie le lourd tribut. La question que l’on pourra se poser, vu les lamentations et les plaintes des acheteurs, est celle portant sur l'inertie des contrôleurs commerciaux des prix dans des marchés. Les vendeurs ont repris avec des prix fondés sur aucune justification. Pire, certaines mercuriales et enseignes qui fixaient des prix selon les catégories de marchandises n’existent plus dans de nombreux marchés. Interrogés sur la question, nombreux sont des acheteurs qui ne cessent d’accuser cette hibernation des contrôleurs des prix. Disons-le franchement, il n’existe plus de contrôles réguliers pouvant pousser à l’usage de ces balances par des vendeurs. La conséquence la plus directe, c’est l’anarchie constatée aussi dans des boutiques et autres commerces qui n’ont pas des étiquettes des prix. Pour un même article, les prix sont fixés selon le gré du commerçant et on ne sait pourquoi. Les contrôleurs et agents commerciaux doivent reprendre leurs bâtons de pèlerin pour arrêter net cette surenchère des prix pratiquée par des commerçants malintentionnés. D'une part, ils font fi des balances commerciales et, d’autre part, rejettent des prix homologués de certaines marchandises. Le combat contre la vie chère, surtout dans les marchés, devrait être pérenne. Quand les contrôleurs des prix s’écartent des marchés, ils créent un vide qui pousse les commerçants à fixer des prix fantaisistes et c’est l’acheteur qui en tire des conséquences. Affaire à suivre.
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |