Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
La Foire internationale de Kaolack (Fika)Samedi 13 Janvier 2018 - 18:00 La région Kaolack qui s’étend sur 5 357 km2, soit environ 3% du territoire national, en plein cœur du Sénégal et qui partage sa frontière sud avec la République de Gambie, abrite depuis le 28 avril 2016 la Fika qui s’articule durant plus d’une dizaine de jours. Pour sa troisième édition qui se tiendra du 1er au 14 février prochain, dans l’enceinte du Parc des expositions du complexe « Cœur de ville » de Kaolack, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands car, forts des précédentes éditions, l’on peut aisément apprécier l’expérience et la maturité acquises. Que devrait-on retenir des éditions précédentes et attendre de la prochaine ? Il est utile de rappeler que parmi les objectifs de la foire, il s’agissait pour la ville de Kaolack de contribuer au développement économique et social des pays de la zone Uémoa, promouvoir et valoriser les produits et services des terroirs, susciter un cadre de partenariat et d’échanges des acteurs économiques, initier et développer une réflexion stratégique sur la promotion et la valorisation des produits et services. Force est de constater que depuis, cette heureuse initiative s’est révélée un véritable lieu privilégié d’échanges et de découvertes, qui répond parfaitement à cette ambition de promouvoir la plateforme économique sous-régionale. La convivialité a encouragé aussi bien les rencontres professionnelles que les festivités des programmes ludiques, pour le plus grand bonheur des exposants qui ont pu améliorer, en ce laps de temps, leurs chiffres d’affaires et dont 98% ont l’intention de revenir pour la prochaine édition. Les organisateurs se sont satisfaits ainsi des deux premières éditions, arguant en premier lieu l’acquisition de l’inscription de cet événement à l’agenda économique national. La seconde édition avait été placée sous le sceau de l’intégration régionale avec pour thème : « Le partenariat Sud-Sud, un enjeu majeur de l’émergence dans l’espace Cédéao », et l’ invité d’honneur fût la République fédérale du Nigeria. Si l’on s’est réjoui du bilan provisoire en attendant une évaluation exhaustive, nous sommes informés à titre indicatif que la Fika a accueilli en tout et pour tout pas moins de cinq cent treize exposants, dont soixante-cinq en provenance de pays étrangers (quinze de la Cédéao) et quarante et un institutionnels. L’impact économique a été pertinent car l’affluence record observée également par, entre autres, le taux de remplissage record des réceptifs hôteliers de la place, boosté sans doute par la présence de diverses délégations de décideurs, conduites notamment par plusieurs ministres en exercice, des anciens Premiers ministres, ambassadeurs accrédités au Sénégal et une vingtaine de maires. On peut très bien imaginer ce que nous réserve la prochaine édition, avec cette fois-ci l’Indonésie comme pays invité d’honneur, et la célébration de la femme en perspective. Désormais, l’on se bouscule au portillon pour saluer la portée socioéconomique de la Fika. Ainsi donc, sous la thématique principale du développement et de la sécurisation des échanges économiques dans l’espace Uémoa, la troisième édition se donnera l’ambition légitime de revigorer cet espace à travers une foire commerciale et multisectorielle dont l’activité de marketing sera censée développer des échanges nord/sud, sud/sud et promouvoir les territoires par le biais d’espaces d’exposition spécialisés, un programme culturel et traditionnel, des fora, B to B, etc. Ce véritable Hub pour la sous-région qui met en relief de multiples secteurs parmi lesquels le commerce, l’artisanat, l’industrie, l’agroalimentaire, le cosmétique, l’agriculture, l’agrobusiness, l’élevage, les TIC, le tourisme, l’économie verte, etc., est un réel défi à soutenir. Souhaitons que nombreux s’y identifient.
Ferréol Gassackys Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |