Kinshasa
La controverse suscitée par la marche du 21 janvier prochain met à nu la tension qui couvait déjà entre les deux personnalités qui se disputent le leadership de leur regroupement politique.
Entre Joseph Olenghankoy et Bruno Tshibala, tous deux cadres de l’aile dissidente du Rassemblement de l’opposition dont le siège est établi dans la commune de Kasa-Vubu, le courant ne passe plus. En témoignent, les sons discordants qu’émettent les deux acteurs politiques au sujet de la marche du 21 janvier prochain.
Le Premier ministre, Bruno Tshibala, en sa qualité de leader de la plate-forme, était le premier à annoncer la tenue de cette marche de soutien au processus électoral en cours. Roger Lumbala, un autre cadre de ce regroupement politique, est par la suite monté au créneau afin de mobiliser les militants pour cette marche dite « verte et pacifique », qui ... Lire la suite
Il se susurre, dans les allées du pouvoir, que les membres de l'exécutif sont interdits de voyager à l'extérieur jusqu’à nouvel ordre, sans obtenir au préalable l’avis favorable de la présidence de la République.
Aussi curieux que cela puisse paraître, aucun communiqué ni un document dûment signé par le chef du gouvernement ou par le président de la République n’est brandi pour confirmer la décision qui passe de tout commentaire. Qu’à cela ne tienne. Tout ce qu’on sait est que quatre membres du gouvernement (un ministre d’Etat, deux ministres et un vice-ministre) ont été récemment empêchés de voyager, alors qu’ils détenaient des ordres de mission signés par le Premier ministre.
A en croire des sources gouvernementales, ce désagrément fait suite au non respect de la procédure par les intéressés qui ont cru que seule la signature du Premier ... Lire la suite
Soupçonné par la République démocratique du Congo d'avoir commandité, en 2011, une attaque contre la résidence du président Kabila et un camp militaire à Kinshasa, l'ex-chef d'état-major congolais a été arrêté le 10 janvier au Gabon, a-t-on appris de sources concordantes.
"Le général Faustin Munene est aux arrêts depuis le mercredi 10 janvier (...) au Gabon", selon un communiqué du parti Convention du peuple pour le progrès et la démocratie (CPPD, parti créé par Munene) reçu le 16 janvier par l'AFP à Kinshasa. L'information a été confirmée à l'AFP par un haut responsable du secteur judiciaire du Haut-Ogooué, la province de l'est du Gabon où Munene a été arrêté. "Faustin Munene a été arrêté à Moanda. Il est aux mains de la DGDI (Direction générale de la documentation et de l'immigration - services de renseignement gabonais) en ce moment, à ... Lire la suite
Les partisans du président congolais, Joseph Kabila, sous pression de l'opposition, de l'Eglise catholique et d'une partie de la communauté internationale pour quitter le pouvoir, se sont mobilisés le 16 janvier à Kinshasa à l'occasion du 17e anniversaire de la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila.
Un culte religieux protestant a été célébré en l'église du Christ au Congo suivi d'un hommage populaire au mémorial Laurent-Désiré-Kabila, assassiné dans son palais présidentiel le 16 janvier 2001, moins de quatre ans après avoir renversé la dictature du maréchal Mobutu Sese Seko en mai 1997. Plusieurs centaines de sympathisants du parti présidentiel, PPRD, ont affirmé ne pas avoir pu marcher entre l'église protestante et le mémorial, trois kilomètres plus loin, près du palais présidentiel.
Les autorités interdisent toute manifestation depuis des mois, comme ... Lire la suite
L’épidémie connaît une extension dans les zones de santé de la capitale congolaise, occasionnant déjà la mort de trente-deux personnes.
Le coordonnateur du Programme de lutte contre le choléra, le Dr José Bompange, cité par radiookapi.net, a indiqué que sept cent vingt-cinq cas suspects de choléra ont été détectés à Kinshasa alors que trente-deux personnes sont mortes de cette maladie. « Il s’agit des cas suspects. Nous n’avons que des confirmations biologiques pour trois zones de santé qui constituent aujourd’hui le gros épicentre », a souligné le Dr José Bompange, ajoutant: « Pour les autres, ce sont des cas qu’on va investiguer pour pouvoir confirmer ».
Le Dr José Bompange note, par ailleurs, la densité de la ville de Kinshasa qui compte près de treize millions d’habitants, ainsi que les conditions dans lesquelles vit la population dans ... Lire la suite
L’année 2018 étant considérée comme une année électorale, le président de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj), Me Georges Kapiamba, estime qu’il est important d’apaiser les esprits avant d’arriver aux élections. Il a ainsi promis de mener un plaidoyer en vue d’obtenir l’élargissement des prisonniers et le retour sans inquiétude des exilés pour leur permettre de participer au processus électoral en cours et d’avoir des scrutins apaisés et crédibles.
Me Georges Kapiamba a organisé, le 13 janvier, au Centre Caritas, à Kinshasa-Gombe, une « Journée de solidarité avec les prisonniers et exilés politiques ». Parmi les prisonniers et exilés politiques, des cas emblématiques ont été relevés, dont Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Elie Kapend, Moïse Katumbi.
L’objectif poursuivi par l'Acaj est d’obtenir notamment ... Lire la suite
Des ressortissants burundais vivant dans un camp de transit dans l'est de la République démocratique du Congo ont dénoncé samedi le manque d'assistance de la part d'organisations humanitaires depuis le début de l'année, après leur refus de se laisser identifier.
"C'est depuis le 1er janvier 2018 que nous ne sommes plus assistés par les humanitaires, moins encore par le HCR (Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés)", a déclaré à l'AFP la porte-parole des Burundais, Françoise Ndayisenga. Ces ressortissants burundais vivent dans un camp de transit dans la province congolaise du Sud-Kivu, frontalière du Burundi. Ils s'étaient opposés à un enregistrement biométrique en novembre, en raison d'une croyance religieuse.
Contacté par l'AFP, un responsable local de la Commission nationale des réfugiés, Augustin Bulimuntu, confirme que ces ressortissants ... Lire la suite