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Et le PCT ?

Jeudi 1 Février 2018 - 19:48

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Oui, tandis que l’opposition entreprend de se regrouper plus ou moins autour de l’Upads, qu’en est-il du Parti congolais du travail (PCT) qui tient chez nous le haut du pavé politique depuis près de quarante ans et sur qui repose la majorité présidentielle ?  Va-t-il enfin tenir le congrès annoncé depuis des mois qui ne s’est toujours pas réuni et, si c’est le cas, en profitera-t-il pour se donner un nouvel élan en vue des échéances électorales à venir ?

Ces questions, de nombreux citoyens se les posent avec d’autant plus d’intérêt, de curiosité même, que la page de la réforme constitutionnelle et du renouvellement des institutions représentatives de la République étant définitivement tournée, toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour permettre l’adaptation du parti aux réalités actuelles. Présent sur toute l’étendue du territoire, largement majoritaire dans les deux assemblées parlementaires, véritable moteur du gouvernement, le PCT est incontournable dans le domaine de la gouvernance publique. Mais comme toutes les formations politiques de par le monde il doit, s’il veut survivre, séduire les nouvelles générations qui domineront l’électorat dans le proche avenir.

Tout le monde sait qu’au sein même du parti coexistent des tendances diverses avec, d’un côté, les conservateurs plus enclins à la prudence qu’à l’exploration de nouvelles voies, et, de l’autre côté, les réformateurs qui militent au contraire pour de profonds changements de la stratégie du parti, dans la forme comme dans le fond. Et c’est probablement la volonté d’éviter le heurt plus ou moins public de ces inclinations qui explique le déplacement du Congrès dans le temps.

Trouver la voie médiane qui permettra au PCT de poursuivre sa marche en avant tout en garantissant au pouvoir exécutif qu’il sera soutenu demain comme il l’est  aujourd’hui est un impératif auquel les dirigeants du parti ne peuvent évidemment pas se soustraire. Mais le temps passant vite et les prochaines échéances électorales n’étant plus très éloignées, ces mêmes dirigeants vont devoir agir dans les semaines ou les mois à venir.

2018 sera donc très probablement une année charnière pour la majorité comme pour l’opposition. Et nul ne saurait s’en plaindre.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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