Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Made in ChinaVendredi 6 Avril 2018 - 19:30 Déjà plus de vingt ans que les marchés du continent noir s’abreuvent en Chine. Les plus vieux commerçants ayant tenté l’aventure dans l’Empire du milieu repartiront sans doute dix, voire quinze ans en arrière. Mais la vague des nouveaux businessmen africains a réellement pris l’élan au début des années 2000, quand la Chine intègre l’Organisation mondiale du commerce. C’est là, visiblement, que le « made in China » a marqué son empreinte sur les marchés africains. Comme ce fut le cas du désamour progressif des hommes d’affaires du continent vers l’Europe, il y a plus d’un quart de siècle, on aurait cru que la passion du business vers la Chine allait s’étioler. L’enthousiasme drainé par la dynamique de ce marché a fini, en effet, par ne plus surprendre, le « made in China » ayant inondé jusqu’aux coins les plus reculés. Dans ce voyage qui devient l’une des destinations majeures du business africain, une ville fait écho : Guangzhou. Située au sud de la Chine, la ville industrielle attire tous les ans des dizaines de milliers de commerçants africains. Ils trouvent presque tout et peuvent solliciter ce qu’ils ne découvrent pas. Des produits originaux aux contrefaçons d’objets de luxe, peu importe, l’essentiel est de remplir son affaire. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |