Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
DiasporaMercredi 28 Mars 2018 - 20:36 Même si cela ne se voit pas encore de façon claire, la nombreuse et très diverse communauté des Congolais de l’étranger s’organise aujourd’hui afin de venir en aide à la nation qui lui a donné le jour. Constituée de dizaines, voire même de centaines de milliers d’hommes, de femmes vivant sur les cinq continents, elle observe avec attention ce qui se passe sur le continent où nous vivons et plus particulièrement en Afrique centrale. Avec le sentiment très juste que cette partie du monde connaîtra dans les prochaines décennies un essor sans précédent auquel elle aurait tort de ne pas participer d’une manière ou d’une autre. Alors que, jusqu’à présent, la diaspora avait une vision négative de l’immense Bassin du Congo, elle prend peu à peu conscience que là se joue en réalité la partie, décisive dans tous les domaines, qui verra demain l’Afrique centrale s’imposer comme l’un des principaux acteurs du monde à venir. Et cette découverte l’amène à réfléchir de façon objective au rôle qu’elle pourrait, qu’elle doit jouer dans l’émergence de cette région du continent dont elle est issue ; en témoigne la création ici et là, en France comme ailleurs, d’organisations regroupant les membres de la diaspora dans le but de réfléchir au rôle qu’ils pourraient jouer dans le bond en avant qui se dessine. Nous l’avons écrit ici même à maintes reprises, le savoir-faire de cette diaspora disséminée à travers le monde est irremplaçable à tous égards. Constituée de médecins, d’enseignants, d’artistes, d’ingénieurs, de techniciens, d’artisans, de commerçants, de banquiers, de fonctionnaires, d’intellectuels de tous calibres, elle constitue pour le Congo un capital unique dont la mobilisation ne peut avoir que des effets positifs. D’où cette évidence selon laquelle tout doit être mis en œuvre désormais afin de permettre aux Congolais de l’étranger de contribuer effectivement et efficacement à l’essor de leur pays. Il ne nous appartient pas de dire comment l’Etat doit s’y prendre pour concrétiser ce grand dessein, mais il nous revient, en tant qu’observateurs qualifiés de la scène internationale, d’évoquer une fois de plus cette question. S’il est vrai, comme cela se dit ici et là, qu’un remaniement gouvernemental est en préparation, la place de la diaspora dans la gouvernance publique devrait, selon nous, figurer en bonne place dans la quête d’une plus grande efficacité ministérielle.
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