Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Fières du 8 marsSamedi 10 Mars 2018 - 10:50 Les Congolaises ont défilé fièrement, jeudi, à Pointe-Noire, pour célébrer le 8 mars. C’était lors d’une mobilisation générale organisée à l’initiative de la Première dame, Antoinette Sassou N’Guesso. Pour leur dire que le gouvernement partage le combat qu’elles mènent qui signifie plus d’autonomie, plus de liberté, plus de prises de parole, mais moins de violences dans leurs familles et de discriminations sur leurs lieux de travail, le Premier ministre, Clément Mouamba, s’est associé à la fête. La ministre en charge de la question féminine, Inès Nefer Ingany était tout heureuse de porter le message de la femme à l’occasion de cette rencontre de la capitale économique qui fera date. Même élan de soutien de la part du représentant résident du système des Nations unies, Anthony Ohemeng Boamah. Loin de « Ponton Sur Mer », mais tout à fait de cœur, Brazzaville a laissé libre cours à l’enchaînement de manifestations dédiées à la femme. On a vu dans leurs parures les plus chatoyantes les Brazzavilloises arpenter rues et avenues de la capitale, ou scandant des slogans d’égalité dans les enceintes publiques. Etait-ce parce qu’elles avaient réquisitionné tous les moyens de transport en commun ou est-ce lié à la pénurie cyclique du carburant ? Le soir du 8 mars, il est vrai, la circulation était beaucoup fluide qu’à l’accoutumée. Au réveil, les plus décidées ont repris leurs jolis pagnes brodés, remis du rouge à lèvres et du fond de teint pour montrer à ceux qui veulent les prendre à la légère qu’elles ne vont pas se laisser faire. Elles veulent prendre la place qui leur revient, qui leur a souvent été obstruée par une préséance surannée. Cela risque de durer tout le mois en cours. Bonne fête de la femme !
Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |