Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
ImageMercredi 17 Janvier 2018 - 19:48 Même si cela paraît fou alors que le Congo traverse une passe difficile et n’a pas encore conclu avec les institutions de la gouvernance mondiale l’accord de long terme qui lui permettra de redresser ses finances publiques, c’est dès maintenant que nous devons lancer la campagne visant à redresser son image au plan international. Une image qui a été dégradée, certes, par la révélation de l’ampleur de sa dette intérieure et extérieure, mais aussi et surtout par la campagne de dénigrement que des forces obscures ont savamment orchestrée ces dernières années dans le but de plonger dans le chaos le Bassin du Congo tout entier. Alors que la RDC est sur le point de se déchirer à nouveau, que la Centrafrique voit se dérouler sur son sol des affrontements meurtriers, que l’Angola se trouve ébranlé par la succession d’Eduardo Dos Santos, que la Guinée Equatoriale fait face à une tentative de coup d’Etat, que le Cameroun voit ressurgir l’opposition entre ses peuples anglophone et francophone, que le Gabon ne parvient pas à réconcilier les frères ennemis que sont Ali Bongo et Jean Ping, notre Congo redevient aux yeux du monde le havre de paix qu’il était depuis la fin des guerres civiles de 1997 et 1998. Ayant su moderniser ses institutions et conduire jusqu’à son terme le long processus électoral qui en découlait, ayant convaincu avec l’aide des sages du Pool les miliciens du « pasteur » Ntoumi de rendre les armes et de sortir des forêts où ils se retranchaient, ayant mis en place une équipe dont la compétence est reconnue pour négocier avec le Fonds monétaire international, jouant un rôle essentiel dans la recherche de la paix en Libye mais aussi en Centrafrique et en RDC, le Congo, notre Congo, est devenu l’acteur incontournable de la prévention et de la gestion des crises dans cette partie du continent. C’est pourquoi, dans le moment même où les autorités de la République mettent sur pied le programme de réformes qui permettra de régler rapidement les difficultés économiques et financières auxquelles nous sommes présentement confrontées, elles doivent s’employer à mettre sur pied un plan de communication intérieure et extérieure qui projettera l’image de ce qu’est véritablement aujourd’hui notre pays. Tout indique que si ce nouveau pas est accompli rapidement, il en tirera de grands, très grands bénéfices.
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