Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Ferréol Gassackys
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Jean Kernaïse Mavoungou, docteur en finance de marché, directeur
- Idées-forces - Clotilde Ibara
- Analyse - Lucien Pambou,économiste, professeur d'économie et de sciences
Cinquante-trois ans (1)Mardi 13 Août 2013 - 9:15 Oui, cinquante-trois ans de bonheurs et de malheurs, de réussites et d’échecs, de victoires et de défaites, de projets réalisés et d’espoirs déçus ; mais au bout du compte un pays apaisé, uni et résolu à cueillir les fruits du travail intense qu’il a fourni depuis la fin de la guerre civile pour accéder au développement durable : tel est le premier volet du bilan que l’on peut dresser à la veille de ce 15 août 2013 que nous fêterons tous, jeudi, à Djambala. Il reste, bien sûr, un long chemin à parcourir pour que chaque citoyen congolais soit assuré de vivre dans les conditions de confort auxquelles il aspire et que le progrès technique rend désormais possibles. Mais reconnaissons honnêtement que l’essentiel a été accompli depuis que notre peuple a décidé de mettre fin à ses divisions, à ses querelles intestines. L’essentiel, c’est-à-dire la sécurité et la liberté que garantit à la société toute entière un État fort, respectueux de l’État de droit. La perfection n’étant pas de ce monde, aucun d’entre nous ne la connaîtra dans le cours de son existence sur cette Terre. Mais les quinze années que nous venons de vivre ont prouvé que le peuple congolais a, au tréfonds de lui, l’énergie nécessaire pour se remettre des plus terribles drames. Et cela suffit pour nous convaincre que de nouveaux et grands progrès seront accomplis dans les années à venir si nous sommes capables demain de tenir la cohésion nationale qui nous a conduits là où nous sommes aujourd’hui. Continuer à avancer pas à pas sur le « Chemin d’avenir », ne pas céder aux mirages de la démagogie, achever les grands travaux d’infrastructure dont dépend la prospérité future de notre pays, faire de l’éducation et de la formation le cœur de l’action gouvernementale, asseoir sur des bases solides la sécurité individuelle et collective, ouvrir le Congo vers le monde extérieur, voilà les engagements que nous devrons prendre et tenir à l’orée de la cinquante-quatrième année de notre indépendance qui débutera dans deux jours. Sans, bien sûr, sous-estimer les obstacles qu’il nous faudra surmonter pour y parvenir, mais avec la détermination nécessaire pour faire en sorte que cette nouvelle année nous permette effectivement de progresser. (à suivre) Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |