Politique
Quatre ans après son assassinat dans une embuscade à Ngadi, sur la route Beni-Oicha par des hommes armés, les souvenirs du vaillant soldat restent encore vivaces dans les esprits, au Nord-Kivu et ailleurs sur le territoire national.
Le 2 janvier, des Congolais et précisément ceux du Nord-Kivu, se sont souvenu de Mamadou Ndala, ce vaillant officier des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui a perdu sa vie pour défendre la cause de ses frères et sœurs traqués sur leur propre sol par les rebelles ougandais de l’Allied democratic forces (ADF). Dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, où il devait prendre ses marques en tant que premier commandant de l'opération Sukola 1 visant à neutraliser ces forces négatives, les souvenirs du colonel (général à titre posthume) Mamadou Ndala sont encore vivaces. Jamais les habitants de Beni et ... Lire la suite
Président du parti Action permanente pour le Congo, Rodrigue Malanda Samba fait l’historique de la création de sa formation politique et donne son point de vue sur l’accord signé récemment entre le gouvernement et les représentants de Frédéric Bintsamou visant à régler la situation sécuritaire dans le département du Pool. Cet économiste de formation, manager d’une entreprise belge implantée au Congo, commente aussi le discours du président de la République sur l’état de la nation et apprécie les pourparlers en cours avec le Fonds monétaire international.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Vous êtes président fondateur du parti Action permanente pour le Congo (APC). Depuis quand cette formation politique parti existe-t-elle?
Rodrigue Malanda Samaba (R.M.S): : A sa création, en 1999, l’APC était une association de jeunesse. Nous l’avons ... Lire la suite
Dans une déclaration rendue publique le 2 janvier à Brazzaville, les membres du bureau exécutif du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) adhèrent totalement au message à la nation du président de la République devant le parlement réuni en congrès.
Ils ont demandé aux membres du parti d’œuvrer pour la mise en pratique sur le terrain des orientations du chef de l’Etat. En outre, le MCDDI réitéré leur ferme engagement dans la résolution de la crise dans le département du Pool en apportant leur soutien à l’accord de paix du 23 décembre dernier signé entre le gouvernement et les représentants de Ntumi.
« Cet accord a été signé pour permettre aux populations de cette partie du pays de retrouver leur entière liberté, de rejoindre leurs habitations et de vaquer à leurs occupations quotidiennes. Le MCDDI invite le ... Lire la suite
Les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques en poste à Brazzaville échangeront les civilités, ce 4 janvier, au Palais du peuple, avec le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. La cérémonie donnera lieu à une allocution de la doyenne du corps diplomatique, l’ambassadrice de Centrafrique au Congo, Marie Charlotte Fayanga, puis à la réponse du chef de l’Etat. Par-delà l’échange de vœux, les deux parties saisiront l’occasion de parler des relations qui les unissent, de la situation intérieure du pays d’accueil et des projections pour 2018.
L'Union européenne (UE) a dénoncé le 3 janvier "le recours à la violence" et "le blocage de médias" par les autorités congolaises, regrettant une "grave atteinte" à la liberté d'expression face aux actions populaires demandant une alternance à la tête de la République démocratique du Congo.
Dimanche, des marches de catholiques exigeant l'application d'un accord de sortie de crise - signé fin 2016 entre la majorité et l'opposition sous l'égide des évêques - ont été réprimées dans le sang par les forces de sécurité du pays. Ces violences "ont entraîné la mort de plusieurs manifestants et fait de nombreux blessés", a regretté une porte-parole de la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, dans un communiqué. Le bilan de la répression des manifestations a provoqué une polémique entre la police congolaise qui dit qu'"aucun mort" n'a été ... Lire la suite
Le gouvernement s’est dit, par l'entremise de son porte-parole qui s’exprimait ce 3 janvier devant des journalistes, satisfait des mesures d’encadrement mises en place par les forces de l’ordre et de sécurité lors de la marche des fidèles catholiques le 31 décembre 2017.
Les dernières déclarations du cardinal Laurent Monsengwo qui s’en est pris vertement à la coalition au pouvoir, au lendemain de la répression de la marche des catholiques du 31 décembre, ont entraîné une levée de boucliers du côté du gouvernement. Par le biais de son porte-parole, Lambert Mende, l’exécutif national a tenu à recadrer l’archevêque de Kinshasa dont les propos ont été jugés « inutilement excessifs », ne cadrant pas avec la personnalité qui est la sienne.
Réagissant, en effet, aux déclarations du prélat catholique dans un point de presse animé ce 3 janvier, ... Lire la suite
« Comment ferions-nous confiance à des dirigeants qui bafouent la liberté religieuse du peuple ? », s’est interrogé l’archevêque de Kinshasa dans un communiqué au vitriol publié le 2 janvier, au lendemain de la marche réprimée du 31 décembre 2017.
L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, ne pouvait rester insensible à la situation tragique vécue par les fidèles catholiques, le 31 décembre, lors de la marche initiée par le Comité laïc de coordination (CLC) pour revendiquer « l’application réelle » de l’accord du 31 décembre 2016. Une marche réprimée sévèrement par la police alors qu’elle se voulait pacifique, selon les organisateurs. Sorti de ses gonds dans un communiqué aux allures d’un pamphlet contre le pouvoir publié le 2 janvier à Kinshasa, Laurent Monsengwo a stigmatisé et condamné, en des termes à la ... Lire la suite
Le Premier ministre a félicité le peuple congolais pour avoir démontré qu’il est et reste attaché à la paix, à la concorde et au respect du calendrier électoral afin d’exercer sa souveraineté à travers les urnes.
Au lendemain de la marche pacifique initiée par le Comité laïc de coordination (CLC) de l’Église catholique, laquelle a été interdite par l’autorité de la ville, le gouverneur André Kimbuta, la Primature a fait une communication à la presse. Celle-ci indique, en substance que depuis 2011, la classe politique ne fait que parler et il est temps de donner la parole au peuple pour trancher.
L’année 2018 sera cruciale, électorale, souligne Bruno Tshibala qui n’entend pas transiger et compte bien s’opposer à tous ceux qui veulent bloquer la tenue des élections. «Nous avons choisi la République et donc le peuple qui est souverain. Nous ... Lire la suite
Le Comité central du Parti congolais du travail (PCT) s'est réjoui, le week-end dernier, lors de la clôture de sa 7e session ordinaire, du document signé, le 23 décembre 2017 à Kinkala, entre le gouvernement et les représentants de Fréderic Bintsamou alias pasteur Ntoumi, visant à pacifier le département du Pool.
Les trois cent vingt-cinq membres du Comité central présents à la réunion dirigée par le secrétaire général, Pierre Ngolo, ont planché sur plusieurs points à caractère socio-politique.
Le Comité central du PCT a examiné, avec grand intérêt, la situation sécuritaire qui prévaut dans le département du Pool depuis près de deux ans. Dans la perspective du dénouement pacifique et définitif de cette crise, il a salué l’accord de cessez-le- feu et de cessation des hostilités, récemment signé entre le gouvernement et les représentants de ... Lire la suite
Au cours de son message à la nation, le chef de l'État a rappelé le caractère irréversible du processus électoral et appelé le peuple congolais dans son ensemble à se l’approprier.
Ne dérogeant pas à la tradition, le président de la République a prononcé, le 31 décembre 2017, son discours de vœux pour 2018. Un discours très attendu par tous ceux qui y voyaient une occasion pour Joseph Kabila de lever certaines zones d’ombre en rapport avec certaines préoccupations liées à son avenir politique.
Sur la sempiternelle question d’une éventuelle représentation pour un troisième mandat, le chef de l'État n’a pipé mot, préférant, en revanche, dresser un état des lieux positif du processus électoral en cours. Un processus pour lequel il a invité les Congolais à s’en approprier pour autant qu’il « relève de la souveraineté nationale, parce que ... Lire la suite