Politique
Le budget de l’Etat exercice 2018 a été adopté le 17 janvier, à l’unanimité, par les députés. Il est arrêté en ressources à 1 602 milliards 619 millions de francs CFA, en légère hausse par rapport à celui de l’année 2017 établi à plus de 1 500 milliards francs CFA.
Entériné dans un contexte économique particulier et difficile, marqué par la chute drastique des cours de baril du pétrole sur le marché international, le budget 2018 est établi en recettes à la somme de 1 522, 629 milliards FCFA et en dépenses à la somme de 1 303, 629 milliards FCFA. Il prévoit un excédent budgétaire de 219 milliards FCFA.
Ce budget affiche aussi un déficit de trésorerie de 778, 900 milliards FCFA, devant être comblé par l’excédent budgétaire et par l’apport des bailleurs de fonds internationaux. Il vise cinq grands objectifs principaux, se résumant ... Lire la suite
Inscrite au point 2 de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le département du Pool signé le 23 décembre 2017, la commission ad hoc mixte paritaire, composée de douze représentants du gouvernement et de douze autres du pasteur Ntoumi, a commencé ses travaux le 17 janvier à Brazzaville, sous la présidence du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.
Les membres de la commission ad hoc mixte paritaire vont examiner et adopter quelques points non évoqués dans l’accord, entre autres : le mandat d’arrêt visant le pasteur Ntoumi ; les modalités d’exécution de l’opération de démobilisation, désarmement et réinsertion des ex-combattants ; la reconstruction des villages entiers détruits par les affres de la guerre et le retour de la population dans les villages respectifs ; ainsi que certaines ... Lire la suite
La controverse suscitée par la marche du 21 janvier prochain met à nu la tension qui couvait déjà entre les deux personnalités qui se disputent le leadership de leur regroupement politique.
Entre Joseph Olenghankoy et Bruno Tshibala, tous deux cadres de l’aile dissidente du Rassemblement de l’opposition dont le siège est établi dans la commune de Kasa-Vubu, le courant ne passe plus. En témoignent, les sons discordants qu’émettent les deux acteurs politiques au sujet de la marche du 21 janvier prochain.
Le Premier ministre, Bruno Tshibala, en sa qualité de leader de la plate-forme, était le premier à annoncer la tenue de cette marche de soutien au processus électoral en cours. Roger Lumbala, un autre cadre de ce regroupement politique, est par la suite monté au créneau afin de mobiliser les militants pour cette marche dite « verte et pacifique », qui ... Lire la suite
Il se susurre, dans les allées du pouvoir, que les membres de l'exécutif sont interdits de voyager à l'extérieur jusqu’à nouvel ordre, sans obtenir au préalable l’avis favorable de la présidence de la République.
Aussi curieux que cela puisse paraître, aucun communiqué ni un document dûment signé par le chef du gouvernement ou par le président de la République n’est brandi pour confirmer la décision qui passe de tout commentaire. Qu’à cela ne tienne. Tout ce qu’on sait est que quatre membres du gouvernement (un ministre d’Etat, deux ministres et un vice-ministre) ont été récemment empêchés de voyager, alors qu’ils détenaient des ordres de mission signés par le Premier ministre.
A en croire des sources gouvernementales, ce désagrément fait suite au non respect de la procédure par les intéressés qui ont cru que seule la signature du Premier ... Lire la suite
Soupçonné par la République démocratique du Congo d'avoir commandité, en 2011, une attaque contre la résidence du président Kabila et un camp militaire à Kinshasa, l'ex-chef d'état-major congolais a été arrêté le 10 janvier au Gabon, a-t-on appris de sources concordantes.
"Le général Faustin Munene est aux arrêts depuis le mercredi 10 janvier (...) au Gabon", selon un communiqué du parti Convention du peuple pour le progrès et la démocratie (CPPD, parti créé par Munene) reçu le 16 janvier par l'AFP à Kinshasa. L'information a été confirmée à l'AFP par un haut responsable du secteur judiciaire du Haut-Ogooué, la province de l'est du Gabon où Munene a été arrêté. "Faustin Munene a été arrêté à Moanda. Il est aux mains de la DGDI (Direction générale de la documentation et de l'immigration - services de renseignement gabonais) en ce moment, à ... Lire la suite
Les partisans du président congolais, Joseph Kabila, sous pression de l'opposition, de l'Eglise catholique et d'une partie de la communauté internationale pour quitter le pouvoir, se sont mobilisés le 16 janvier à Kinshasa à l'occasion du 17e anniversaire de la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila.
Un culte religieux protestant a été célébré en l'église du Christ au Congo suivi d'un hommage populaire au mémorial Laurent-Désiré-Kabila, assassiné dans son palais présidentiel le 16 janvier 2001, moins de quatre ans après avoir renversé la dictature du maréchal Mobutu Sese Seko en mai 1997. Plusieurs centaines de sympathisants du parti présidentiel, PPRD, ont affirmé ne pas avoir pu marcher entre l'église protestante et le mémorial, trois kilomètres plus loin, près du palais présidentiel.
Les autorités interdisent toute manifestation depuis des mois, comme ... Lire la suite
L’année 2018 étant considérée comme une année électorale, le président de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj), Me Georges Kapiamba, estime qu’il est important d’apaiser les esprits avant d’arriver aux élections. Il a ainsi promis de mener un plaidoyer en vue d’obtenir l’élargissement des prisonniers et le retour sans inquiétude des exilés pour leur permettre de participer au processus électoral en cours et d’avoir des scrutins apaisés et crédibles.
Me Georges Kapiamba a organisé, le 13 janvier, au Centre Caritas, à Kinshasa-Gombe, une « Journée de solidarité avec les prisonniers et exilés politiques ». Parmi les prisonniers et exilés politiques, des cas emblématiques ont été relevés, dont Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Elie Kapend, Moïse Katumbi.
L’objectif poursuivi par l'Acaj est d’obtenir notamment ... Lire la suite
Des ressortissants burundais vivant dans un camp de transit dans l'est de la République démocratique du Congo ont dénoncé samedi le manque d'assistance de la part d'organisations humanitaires depuis le début de l'année, après leur refus de se laisser identifier.
"C'est depuis le 1er janvier 2018 que nous ne sommes plus assistés par les humanitaires, moins encore par le HCR (Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés)", a déclaré à l'AFP la porte-parole des Burundais, Françoise Ndayisenga. Ces ressortissants burundais vivent dans un camp de transit dans la province congolaise du Sud-Kivu, frontalière du Burundi. Ils s'étaient opposés à un enregistrement biométrique en novembre, en raison d'une croyance religieuse.
Contacté par l'AFP, un responsable local de la Commission nationale des réfugiés, Augustin Bulimuntu, confirme que ces ressortissants ... Lire la suite
Un chef rebelle et plusieurs miliciens ont été condamnés samedi à des peines allant de trois ans de prison à la perpétuité par la justice militaire, dans l'est troublé de la République démocratique du Congo (RDC).
Guylain Mumbere Kitambala, un chef Maï-Maï poursuivi pour détention illégale d'armes et participation à un mouvement insurrectionnel, a été condamné à la "peine de mort", selon un jugement rendu samedi à Beni par la Cour militaire de la province du Nord-Kivu (est).
Ses seize coaccusés ont été condamnés à des peines allant de trois à quinze ans de prison. Le tribunal militaire a également condamné deux autres miliciens poursuivis dans une autre affaire à une peine de dix ans de prison, tandis que leur coaccusé a été condamné à la "peine de mort" par contumace. La peine de mort n'est plus appliquée en RDC depuis 2002, en raison d'un ... Lire la suite
Balayant toute suspicion au sujet d’un éventuel scrutin référendaire, l’institution électorale fait savoir que cela n’est pas prévu dans son chronogramme qui fixe au 23 décembre 2018 les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales.
La dernière sortie médiatique de l’opposant Moïse Katumbi, en exil à l’étranger, a fait tache d’huile. Le candidat déclaré du G7 à la prochaine présidentielle avait, à l’occasion, révélé que l’intention première de Joseph Kabila est de se maintenir au pouvoir, envers et contre tout. « Les intentions de Joseph Kabila sont clairement d’organiser un référendum dans le but de se maintenir au pouvoir, en complicité avec la Céni », avait-il écrit sur son compte twitter. « Kabila ne veut pas organiser les élections », ne cesse de marteler l’ex-sociétaire de la majorité ayant basculé ... Lire la suite