Politique
Les autorités de la province de l'Équateur auraient pris cette décision par crainte d'un soulèvement de la population en colère qui tenait à récupérer le corps.
Le jeune Éric Boloko (18 ans) est parmi les deux victimes de la marche des chrétiens catholiques du 25 février. Son nom n’est pas aussi abondamment cité comme celui de Rossy Tshimanga et pourtant, tous deux avaient, ce jour là, milité pour une même cause : le respect intégral de l’accord de la Saint-Sylvestre. Le cas d’Éric Boloko, finaliste du secondaire de son état, n’a pas autant captivé les esprits. C’est à peine que ses photos étaient postées sur la toile. C’est un martyr de plus que compte la RDC pour avoir versé son sang au nom de la liberté et de la justice.
Alors que son corps continuait à être gardé depuis lors par les autorités provinciales qui s’occupaient ... Lire la suite
Le nouveau patron du parti présidentiel demande aux siens de se préparer pour les prochaines joutes électorales.
Après la marche des chrétiens catholiques du 25 février, et tout ce qui s’en est suivi en termes de réactions au sujet des dégâts humains et matériels causés, un calme plat s’observe depuis lors dans l’espace politique. Au-delà de la polémique à laquelle a donné lieu le décès par balles des jeunes Rossy Mukendi et Éric Boloko avec, à la clé, des interrogations quant aux circonstances exactes de leur mort, les perspectives sont toujours sombres. Personne ne sait dire de quoi demain sera fait.
L’obstination du Comité laïc de coordination (CLC) à poursuivre les marches inquiète et donne matière à réflexion au parti présidentiel qui, d’ores et déjà, peaufine des stratégies pour mettre fin à ce qui tend à devenir une tradition, à savoir ... Lire la suite
Le tribunal basé à la Haye (Pays-Bas) avait fixé, en décembre 2016, la date du 6 février comme délai pour que l'Ouganda et la RDC soumettent le résultat de leurs négociations sur la demande d'indemnisation de 10 milliards de dollars réclamés à l’Ouganda par la RDC. Le délai étant expiré, les deux parties doivent retourner devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour se prononcer sur la somme de l’indemnisation.
La RDC réclame cette somme à l’Ouganda pour le pillage de ses ressources naturelles par les forces ougandaises lorsqu'elles étaient entrées sur son territoire à la fin des années 90. Malgré l'expiration du délai le mois dernier, le gouvernement ougandais a indiqué qu'il continuerait à poursuivre les négociations avec la RDC pour se mettre d'accord sur le montant de l'indemnisation accordée à ce dernier par la CIJ, indique le journal ... Lire la suite
Ce travail fait suite à l’appel à l’unité de l’opposition lancé par le président du MLC, le sénateur, Jean-Pierre Bemba, devant les enjeux politiques et électoraux en RDC.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC), le Front pour le respect de la constitution (FRC) et l’Union pour la nation congolaise (UNC) ont réfléchi, le 2 mars, à Kinshasa sur les termes qui devront conduire à la vision de l’opposition unie. Cette séance visant à jeter les bases de cette nouvelle structuration de la feuille de route de l’opposition congolaise a également tourné sur la recherche des stratégies en vue non seulement de la victoire électorale mais aussi de l’alternance démocratique irréversible au regard de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
À l’issue de cette rencontre, le secrétaire général adjoint du MLC chargé de l’idéologie et programmes, le sénateur ... Lire la suite
Les Nations unies organisent, le 13 avril prochain, une conférence à Genève pour mobiliser plus d’attention et de financement de la part de la communauté internationale pour répondre aux besoins humanitaires en RDC.
Ce qui, hier encore, procédait d’une simple vue de l’esprit est en train de rendre corps aujourd’hui. La fameuse Conférence internationale des donateurs pour la RDC, une initiative purement citoyenne ayant germé dans la tête de Samy Badibanga, aura finalement lieu le 13 avril prochain à Genève en Suisse. Le lobbying entrepris par le Premier ministre honoraire tant en interne qu’à l‘externe pour mobiliser plus d’adhésions à cette action a produit des résultats. Les partenaires extérieurs de la RDC ont, dans leur large majorité, appuyé le projet qui consiste, pour l’essentiel, à réunir les moyens financiers nécessaires susceptibles de ... Lire la suite
La Mission des Nations unies au Congo a déclaré, le 28 février, rechercher un Casque bleu tanzanien disparu depuis plus de deux mois après l'attaque meurtrière de sa base de Semuliki dans l'est de la République démocratique du Congo.
La Force de la Monusco "continue ses efforts visant à rechercher les traces d'un Casque bleu tanzanien, porté disparu lors de l'attaque de la base onusienne de Semuliki le 7 décembre 2017", a déclaré le commandant Adil Esserhir, un porte-parole militaire de la Monusco lors d'une conférence de presse. La Monusco a lancé un appel à témoins pour toute information menant au retour du soldat disparu ou "à une preuve de vie", a expliqué l'officier.
Le 7 décembre, une attaque contre la base de l'ONU à Semuliki dans la province du Nord-Kivu (est) a fait quinze morts et une quarantaine de blessés. Il s'agit de la pire attaque contre des Casques ... Lire la suite
Les chercheurs du Groupe d'études sur le Congo (GEC) ont, dans un rapport publié le 1er mars, invité le Conseil de sécurité à faire de la tenue des élections crédibles la principale priorité de la Monusco au cours de la prochaine année.
Les experts du GEC de l'université de New York, qui suivent de près l’évolution de la situation politique en RDC, viennent de donner de la voix à travers un rapport publié jeudi. Celui-ci contient une série de recommandations faites à la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) appelée dorénavant suspendre son soutien au processus électoral en République démocratique du Congo si les conditions pour des « élections crédibles » en fin d'année ne sont pas réunies.
Alors que les Nations unies s'apprêtent à renouveler le mandat de la Monusco avec le vote d'une nouvelle résolution d'ici le 31 mars, le groupe ... Lire la suite
Le montant a été rendu public, le 28 février, à l’occasion de la clôture des travaux de la deuxième session ordinaire dite budgétaire de ce conseil à la préfecture du Kouilou située à Loango.
Édifiant l’auditoire sur le montant total de ce budget, Alexandre Mabiala, président du conseil départemental du Kouilou, a expliqué que ce budget primitif exercice 2018 vient d’être adopté avec méthode, rigueur et responsabilité. Il est équilibré en recettes et dépenses à la somme de 4 936 550 060 FCFA, soit un accroissement de 1 487 299 000 FCFA avec augmentation de 43% par rapport à l’exercice précédent. «Ainsi, la structure de notre budget se présente de la manière suivante : fonctionnement 2 678 329 750 FCFA, investissement 2 258 220 310 FCFA. Une marge plus responsable devra nous rendre attentifs aux orientations multiples du président ... Lire la suite
Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 28 février 2018 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.
Huit (08) affaires étaient inscrites à l’ordre du jour, à savoir :
- Un (1) projet de loi au titre du ministère des Affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le Parlement ;
- Trois (3) projets de lois au titre du ministère du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale ;
- Un (1) projet de décret au titre du ministère de l’Economie, de l’industrie et du portefeuille public ;
- Deux (2) communications au titre, d’une part, du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche et, d’autre part, du ministère des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique ;
- Des nominations au titre des ... Lire la suite
Les relations entre les deux viennent de prendre un sérieux coup de froid à cause d’un communiqué du gouvernement botswanais posté sur la toile au lendemain de la marche des catholiques du 25 février critiquant ouvertement le processus politique en RDC sans passer par un cadre diplomatique.
Un récent communiqué du gouvernement botswanais, partagé à loisir dans les réseaux sociaux, a sévèrement critiqué le processus politique en RDC imputant aux autorités congolaises la responsabilité de la crise humanitaire et sécuritaire qui frappe le pays. Joignant sa voix à celle de la communauté internationale qui, plus d’une fois, s’est opposée au prolongement du mandat de Joseph Kabila au-delà du délai constitutionnel, le Botswana a pris la liberté d’exprimer son dépit face aux reports incessants des élections. « Certains dirigeants politiques refusent de ... Lire la suite