Politique
Réunis à l'occasion de leur 12e session ordininaire, sous l'égide de Mathias Dzon, les partis membres de la plate-forme politque estiment que les vingt ans de prison infligés à l'ex-chef d'état-major des Forces armées congolaises l’ont été injustement.
« Les partis membres de l’ARD, réunis en session ordinaire, fustigent avec la dernière énergie, la condamnation à vingt ans de prison du général Jean-Marie Michel Mokoko », ont-ils déclaré dans le communiqué final.
Les membres de l'Alliance pour la République et la démocratie (ARD) n’ont pas voulu faire de commentaires sur les péripéties qui ont caractérisé le procès, mais se sont dit indignés du verdict rendu par la Cour d’appel, soulignant que cette sentence a été rendue de manière injuste.
Dénonçant ce verdict, les opposants ont indiqué que cela est le résultat de la ‘’crise ... Lire la suite
L'ONG de défense des droits de l’homme a réagi à la publication, dans le Journal officiel, de la liste des formations et plates-formes politiques autorisées à fonctionner dans le pays.
Le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), Me Georges Kapiamba, a accusé le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) de semer les germes de violences entre les membres de différentes fractions de partis politiques dédoublés. Ce juriste a ainsi réagi, le 14 mai, lors de la conférence de presse tenue au siège de son association, à Gombe, à la publication dans le Journal officiel de la liste des partis et regroupements politiques autorisés à fonctionner sur l'ensemble du territoire national.
Analysant froidement ces faits, Me Georges Kapiamba craint que cette situation créée par le gouvernement conduise aux accrochages entre les ... Lire la suite
À l’instar de l’UDPS qui avait tenu son meeting sans heurts, le 24 avril dernier au même endroit, mettant ainsi fin à plusieurs mois d’interdiction des manifestations publiques, le regroupement politique qui soutient la candidature de Moïse Katumbi espère aussi obtenir de l'autorité urbaine la même largesse, tout en mettant en garde contre une éventuelle interdiction.
« Ensemble pour le changement » entend s’exprimer, le 2 juin à Kinshasa, notamment à la Place Sainte-Thérèse, dans la commune de Ndjili. C’est depuis plusieurs jours que ce regroupement politique a fait cette annonce, invitant ses cadres et militants à prendre une part massive à ce "grand meeting de vérité". Joignant l’acte à la parole comme pour exprimer sa détermination à tenir cette échéance, le secrétaire général d’Ensemble a saisi l’Hôtel de ville de Kinshasa, le 12 ... Lire la suite
La liste des formations et regroupements politiques légalement reconnus en République démocratique du Congo (RDC) a été publiée, le 11 mai, au Journal officiel.
Lentement mais sûrement, le processus électoral est en train de s’éclaircir au regard des dernières évolutions qui assurent quant à la tenue des scrutins, d’ici au 23 décembre. Après la promulgation par le chef de l’État de la loi portant répartition des sièges, la publication, le week-end dernier, au Journal officiel de la liste des partis et regroupements politiques légalement reconnus en RDC est venue booster le processus électoral et ôter les dernières appréhensions qui pesaient encore, en rapport avec le respect par la Céni du calendrier électoral. Plus d’un mois après le dépôt à la Céni de cette liste par le vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur, la voilà qui vient ... Lire la suite
L'absence prolongée et injustifiée des trois députés aux plénières de la chambre basse du parlement est à la base de leur sanction qui est sans appel.
La plénière du 11 mai s’était caractérisée à l'Assemblée nationale par l'invalidation des mandats des députés Martin Fayulu Madidi, Francis Kalombo et Olivier Kamitatu Etsu. Ces trois élus du peuple, réputés opposants au régime en place, ne pourront plus se prévaloir de leur qualité de député pour la bonne raison que la chambre basse a décidé de les invalider. Il ressort, d’après le bureau de cette chambre, que cette décision est consécutive à leurs absences prolongées et injustifiées aux plénières.
En conséquence, ils perdent les immunités parlementaires dont ils jouissaient ainsi que leurs émoluments. L’Assembée nationale, à en croire maints observateurs, n’a fait qu’enfoncer une ... Lire la suite
Le député PPRD, désigné le 11 mai par le parlement réuni en congrès, remplace le juge Eugène Banyaku Luape Epotu qui a démissionné le 9 avril dernier, sans qu’il ne soit procédé au tirage au sort comme le requiert la procédure en la matière.
Pendant que le processus électoral poursuit son bonhomme de chemin avec, en toile de fond, le respect du chronogramme publié par la Commission électorale nationale indépendante, la Cour constitutionnelle qui constitue un maillon important dans cette dynamique était en état de dysfonctionnement suite à la démission de deux de ses membres et du décès d’un autre. Une situation qui mettait la Haute Cour dans l’impossibilité de siéger, parce qu’amputée de trois de ses membres. Les vacances ainsi créées étaient dès lors à combler.
Au niveau de l’Assemblée nationale, il fallait désigner un autre délégué ... Lire la suite
L’ancien chef d’état-major général des Forces armées congolaises a été condamné, le 11 mai à Brazzaville, au terme d'un procès qui a duré quatre jours.
Reconnu coupable d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et de détention illégale d’armes et munitions de guerre, Jean-Marie Michel Mokoko et ses sept co-accusés poursuivis pour complicité, n’ont bénéficié d’aucune circonstance atténuante. Ces co-accusés, jugés par contumace, écopent également de vingt ans de prison.
Dans leurs réquisitoires et plaidoiries, les avocats de l’Etat congolais et le ministère public ont prouvé la culpabilité du général en se fondant sur les preuves brandies à la Cour. Ils ont toutefois déploré le système de défense choisi par l'accusé et ses avocats qui n'a pas permis un débat contradictoire qui aurait éclairci certains points d'ombre, selon ... Lire la suite
La formation politique que dirige Moïse Moni Della a félicité, le 8 mai, dans une correspondance, le président de la République du Congo pour avoir organisé le sommet de Brazzaville sur leclimat et remercié, dans une autre, le souverain chérifien pour avoir pris part à cette rencontre, signé le document final sanctionnant ces assises et mis son expertise à la disposition du Fonds bleu.
Parti politique à vocation écologiste, Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé) a, en effet, adressé une correspondance, le 8 mai, au président Denis Sassou N'Guesso, l'assurant de son soutien et son encouragement, depuis ses débuts, pour la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, « étant donné qu’aucun programme sérieux de gouvernance ne peut passer outre les enjeux climatiques de l’heure ». S'adressant au chef de l'État de la République du Congo, ... Lire la suite
Après la projection, le 8 mai, de la cassette vidéo montrant l'accusé en train de s’adresser aux Congolais, le tour est revenu, le 9 mai, à la production d'autres éléments à charge, notamment les armes trouvées à son domicile, suivie des communications avec ses co-accusés, comme preuves du complot.
S’agissant des armes, la Cour a entendu le chef d’état-major général des Forces armées congolaises (Fac), le général Guy Blanchard Okoï, assisté de son staff, venu édifier l’opinion sur le nombre et la qualité des armes que devait avoir le général Jean-Marie Michel Mokoko en sa qualité de général de deuxième section.
Aussi, à la question de connaître la dotation requise pour un officier général du rang de l'accusé, Guy Blanchard Okoï a déclaré qu'« il ne devait avoir dans sa garde que neuf PMK et trois pistolets, selon la ... Lire la suite
L’opposant en exil est accusé de préparer un coup d’État à partir de la frontière ougando-congolaise.
Moïse Katumbi, encore lui, tient de nouveau le haut du pavé dans l’actualité politique de ces dernières heures. Une nouvelle accusation, cette fois-ci de la Police nationale congolaise (PNC), le présente comme un élément déstabilisateur en quête de pouvoir par des voies obscures. Le 8 mai, au quartier général de la PNC, en présence de plusieurs officiels dont le vice-Premier ministre chargé de l'intérieur, Henri Mova, et le patron des renseignements, Kalev Mutond, un certain Ayiki Taban Ibrahim a été présenté au public. C’est son statut et surtout ses relations avec l’ex-gouverneur du Katanga en exil qui aurait motivé cette initiative de la PNC.
Ce commandant de l’Alliance pour la libération des Congolais (ALPC), un groupe armé très actif à la ... Lire la suite