International
Alors que l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique n’est pas encore levé, les autorités russes ont demandé au Conseil de sécurité l’exemption à cette mesure afin d’équiper deux unités de l’armée de ce pays en cours de formation, a-t-on appris de sources diplomatiques onusiennes.
D’après le gouvernement russe, une première livraison pourrait intervenir dès le 18 décembre, et deux autres sont prévues les 1er février et 1er avril. Ces livraisons devant permettre d’équiper 1300 hommes comprendront notamment 900 pistolets Makarov, 5200 fusils d’assaut AKM, 140 armes de précision, 840 fusils mitrailleurs Kalachnikov, 270 lance-roquettes RPGs, 20 armes anti-aériennes ainsi que des munitions. La Russie a aussi proposé d’entraîner l’armée centrafricaine à l’utilisation de ces armes, un projet qui doit encore recevoir un feu vert de l’ONU.
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Désengagement des énergies fossiles, pression sur les entreprises pour "verdir" leur activité, signature d'accords: le "One Planet Summit" sur le climat, mardi à Paris, a été l'occasion pour les acteurs économiques et financiers d'annoncer des engagements contre le réchauffement.
Pétrole et gaz
La Banque mondiale a annoncé qu'elle arrêterait de financer après 2019 l'exploration et l'exploitation de pétrole et de gaz. Elle est la première banque multilatérale à prendre un tel engagement dans ce secteur. En 2016, ses financements dans l'industrie pétrolière et gazière ont représenté près d'1,6 milliard de dollars, soit moins de 5% de la totalité des fonds accordés la même année.
Par ailleurs, à partir de 2018, l'institution publiera tous les ans les émissions de gaz à effet de serre des projets qu'elle finance dans les secteurs les plus émetteurs, comme ... Lire la suite
À Paris, le président français tente de relancer la cause climatique. Il a réclamé une "mobilisation beaucoup plus forte" pour le climat. Devant plusieurs dizaines de dirigeants au One Planet Summit, sur l'île Seguin à l'ouest de la capitale française, il a plaidé pour une nouvelle étape "de notre contrat collectif", car "on est entrain de perdre la bataille".
Dans un message alarmiste mais moblisateur, Emmanuel Macron pense qu'"on est entrain de perdre la bataille, on ne va pas assez vite, si on continue sur notre lancée,"il y a urgence", a-t-il martelé. Il a refusé de diaboliser le président américain, Donald Trump.
Ce sommet a pour objectif de donner un coup d'accélérateur au financement de la lutte contre le changement climatique. Douze engagements pris lors de ce sommet ont été annoncés, parmi lesquels: la création d'un fonds dédié public-privé pour ... Lire la suite
"On est en train de perdre la bataille" contre le réchauffement climatique, a mis en garde mardi le président français Emmanuel Macron, appelant à la mobilisation lors d'un sommet où entreprises et institutions internationales ont promis de se détourner des énergies fossiles.
"L'urgence est devenue permanente et le défi de notre génération est d'agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps, cette bataille contre la fatalité, pour mettre en oeuvre des actions concrètes qui vont changer nos pays, nos sociétés, nos économies", a déclaré Emmanuel Macron devant une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement réunis à l'occasion du deuxième anniversaire de l'Accord de Paris sur le climat.
Le président français avait décidé d'organiser ce sommet après l'annonce par Donald Trump du retrait américain du pacte historique contre le réchauffement ... Lire la suite
La décision de Donald Trump de retirer son pays de l'Accord de Paris, et de n'envoyer mardi dans la capitale française qu'un chargé d'ambassade, est "une honte", a estimé l'ancien secrétaire d'Etat John Kerry, au sommet climat où le président américain a été la cible de critiques.
"C'est une honte, si vous regardez les faits, la science, le bon sens, tout le travail qui a été fait", a dit John Kerry à l'AFP. L'accord de 2015 contre le réchauffement "ne s'est pas fait en un an à Paris. Ce sont 26 années de travail déshonorées par des gens qui ne comprennent rien à la science".
À la tribune, John Kerry, qui avait joué un grand rôle au côté de Barack Obama dans l'adoption de l'accord, a été très applaudi par l'assistance du "One Planet Summit", quand il a dénoncé "une décision auto-destructrice prise dans un but politique".
"Donald Trump s'est peut-être ... Lire la suite
"On est dans le pétrin" : face au terrorisme, au réchauffement climatique ou encore à l'immigration, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, met en garde contre "la démission des dirigeants actuels".
"Honnêtement, on est dans le pétrin", lâche dans un entretien exclusif à l'AFP Kofi Annan, qui est également président du groupe de sages ("Elders" en anglais) créé en 2007 par Nelson Mandela et qui rassemble des personnalités publiques reconnues travaillant aux problèmes mondiaux semblant insurmontables.
Plusieurs d'entre eux étaient à Paris à l'occasion du sommet sur le climat et ont été interrogés par l'AFP lors d'un entretien lundi soir après leur rencontre avec le président français, Emmanuel Macron.
Avec M. Annan, l'ancien secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'ancien médiateur de l'ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi, l'ancienne présidente ... Lire la suite
L’Appel de Rabat qui a couronné les travaux du séminaire international sur le financement de l’éducation, organisé du 5 au 7 décembre courant par la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), constitue une vraie feuille de route pour l’éducation dont les recommandations viennent conforter et confirmer la pertinence du projet Terre d’Ecole (TDE) lancé à Kintélé, près de Brazzaville.
Le séminaire organisé en collaboration avec le ministère de l’Education nationale du Maroc a permis à une centaine de participants de pays francophones de débattre, trois jours durant, des mesures et moyens de nature à renforcer et améliorer les mécanismes du financement durable de l’éducation, comme préconisé par la Déclaration d’Incheon.
TDE a, encore une fois, été au cœur de l’action pour décliner sa ... Lire la suite
Deux ans après la COP 21 de Paris, le président français Emmanuel Macron a convié ses pairs à un nouveau sommet sur le climat pour redynamiser l'accord de Paris après le retrait des Etats-Unis. L'Afrique attend toujours les 100 milliards de dollars promis.
100 milliards d'ici à 2020. Ce fut l'engagement pris par les Etats du Nord en 2015, pour éviter que le réchauffement de la planète ne dépasse 2 degrés durant ce siècle, pour financer la transition et aider les pays pauvres à s'adapter au réchauffement climatique. Deux ans plus tard, 170 pays sur 190 ont ratifié l'Accord de Paris. Mais les engagements restent faibles pour influer la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Si la dynamique est faible, quelques initiatives positives ont été créées. C'est le cas d'une alliance de vingt pays, dont la France, le Royaume Uni, le Canada, etc, pour sortir ... Lire la suite
Un groupement de plus de 200 grands investisseurs a décidé de mettre la pression sur 100 entreprises parmi les plus émettrices de gaz à effet de serre, pour qu'elles adaptent leur modèle à la lutte contre le réchauffement climatique.
Ces investisseurs, dont le géant bancaire britannique HSBC ou le plus gros fonds de pension public américain (CalPERS), veulent s'assurer que ces entreprises "agissent rapidement pour améliorer leur gouvernance sur le changement climatique, réduisent leurs émissions et renforcent la publication de leurs informations financières relatives au climat", écrivent-ils dans un communiqué publié mardi au sommet climat de Paris.
La liste des cent entreprises visées par cette initiative, baptisée "ClimateAction 100+", comprend notamment de grands groupes pétroliers et gaziers (BP, Chevron, Coal India, etc.), des acteurs du secteur des transports ... Lire la suite
Le président français, Emmanuel Macron, a estimé mardi, dans un entretien au journal Le Monde publié le jour du sommet sur le climat, qu'une "mobilisation beaucoup plus forte" était indispensable pour contenir la hausse des températures sous le seuil de 2 degrés.
"Nous sommes très loin de l'objectif de l'accord de Paris de contenir la hausse des températures sous le seuil de 2 degrés, et si possible 1,5 degré. Sans une mobilisation beaucoup plus forte, un choc dans nos propres modes de production et de développement, nous n'y parviendrons pas", affirme M. Macron.
"Les engagements internationaux nous placent aujourd'hui sur une trajectoire de 3,5 degrés de réchauffement de la planète", indique-t-il.
L'accord de Paris, signé il y a deux ans durant la COP21, "a été fragilisé par la décision américaine d'en sortir" annoncée par Donald Trump en juin, ajoute M. ... Lire la suite