Art-Culture-Média
Le Congolais a reçu, le 2 décembre, le prix du meilleur acteur d’Afrique centrale lors de la 2e édition du Sotigui Awards 2017 qui a eu lieu dans la capitale du pays des hommes intègres.
Acteur jouant l’un des premiers rôles dans le film Grave Erreur du réalisateur congolais Richi Mbebelé, Michael Thamsy a reçu la distinction qui consacre non seulement le cinéma congolais mais aussi la sous-région qui se distingue depuis quelque temps par des productions cinématographiques de qualité.
Son sacre comme meilleur acteur d’Afrique centrale devant Martin Poulibe et Blanche Bana du Cameroun honore aussi les autres acteurs que sont Amanda Baye, Georges Mboussi, Molière Bounda, etc. qui, dans ce film sorti en 2015, ont fait étalage de leur immense talent. Grave Erreur, couronné meilleur film au festival Ya Beto à Pointe-Noire, en 2016, a gagné le trophée de ... Lire la suite
A l’occasion de la célébration des deux ans de l’émission « Studio 210 » diffusée sur la chaîne nationale, Télé Congo, son animateur, Ed Chevry Diazza, a primé tous ceux qui se sont illustrés de 2015 à 2017. La cérémonie de remise des récompenses a eu lieu respectivement à l’Institut français du Congo (IFC) et au Centre national de la radio et télévision (Cnrtv).
Ed Chevry Diazz, initiateur des récompenses, a expliqué que son émission « Studio 210 » qui célèbre ses deux ans, a une durée de 3h30. 80% de ce temps est consacré à la religion, la spiritualité, les paranormales, la culture et tradition africaines, et 20% au socioculturel, à la politique et l’économie. « Au préalable, je suis l’initiateur d’un festival dénommé Brazza Awards qui aura lieu en 2018. Or, dans les Awards, nous avions vu qu’il y a un temps vide, d’où, ... Lire la suite
Janis Otsiemi a vécu la cinquième édition du festival de littérature avec un grand ravissement. Le romancier gabonais s’est réjoui d’avoir trouvé de réelles similitudes entre les jeunesses librevilloise et kinoise suite à l’interprétation de ses textes par les élèves du lycée français René- Descartes, lors de la clôture de l’événement, le 18 novembre.
Janis Otsiemi avait donné le go de la lecture-slam avec le premier chapitre de son roman La bouche qui mange ne parle pas. Les élèves du lycée français René-Descartes, quant à eux, n’avaient pas étudié une seule œuvre de l’auteur gabonais. Janis Otsiemi s’est, d’ailleurs, trouvé flatté de constater qu’ils étaient allés jusqu’à en « lire trois ou quatre ». C’est sur la base de ces ouvrages que s’est portée la lecture-slam dont les textes sont parus pour le romancier « comme ... Lire la suite
Le Salon, qui célébrera sa 38ème édition en 2018, continue d'évoluer vers un événement littéraire à part entière.
Aussi l’offre de la prochaine édition passe-t-elle par une programmation de grande qualité, exigeante et ouverte au public sur chacune des scènes et des rendez-vous inédits sur le reste du Salon.
Deux nouvelles scènes vont voir le jour : la scène Young Adult et la scène Polar, toutes deux des reflets de l'évolution de la manifestation, annoncent les organisateurs.
Enfin, cette année, la Russie sera le pays invité d'honneur ! Elle présentera une délégation de trente auteurs, reflets de la diversité et du dynamisme de la création littéraire contemporaine de ce pays. Des auteurs reconnus internationalement, mais également de nouveaux talents, émergents et prometteurs.
Religion
Une version retouchée de « Notre père » fait son entrée dans les églises
La nouvelle formule du fameux « Notre Père » sera officiellement récitée dans les églises de France, en premier lieu, ce week-end, avant de s’étendre dans toutes les églises du monde francophone.
Fini « Et ne nous soumets pas à la tentation » à l'avant-dernier verset, qui pouvait suggérer que les fidèles étaient poussés au péché par leur Dieu. Place désormais à « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». Une légère retouche qui a fait couler beaucoup d’encre, en suscitant un brin de polémique théologique chez la fille aînée de l'Eglise (La France).
Adoptés par la commission d’évêques chargée des traductions liturgiques pour les pays francophones, les trois petits mots qui changent ont été aussi ratifiés par la principale église protestante ... Lire la suite
C’est une grande première dans l’industrie musicale. Spotify a annoncé, vendredi, la sortie des deux premiers morceaux de Hello world, un album de musique composé par plusieurs artistes dont le Belge Stromae avec l'aide de technologies d'intelligence artificielle.
Album produit par Flow Records, Hello world est l'aboutissement d'un projet de recherche scientifique baptisé « Flow Machines ». Si des morceaux de style expérimental ont déjà été réalisés à l'aide d'ordinateurs, la sortie d'un album de musique "mainstream" (pop, électro, jazz...), créé par des artistes avec l'aide d'une intelligence artificielle, est une première mondiale, selon François Pachet, ancien directeur du Computer science laboratory (CSL) de Sony, qui a rejoint Spotify l'an dernier.
En réalité, l'intelligence artificielle a permis aux artistes sollicités de générer tantôt des ... Lire la suite
Style qui n’obéit pas aux recommandations académiques, le snoprac créé par le général écrivain Benoît Moundélé-Ngollo est ici l’objet d’un essai et d’une appropriation de la part de Ramsès Bongolo, au point de l’ériger en courant littéraire.
«Comme les boutiques de Moungali et les buvettes de Talangaï, le snoprac est un patrimoine culturel du Congo », écrit Ramsès Bongolo à la page 66. A propos du snoprac, publié aux éditions AK, est un puissant plaidoyer de 284 pages sur un style littéraire neuf et attrayant qui trouve de plus en plus de continuateurs à la suite de son géniteur, Benoît Moundélé-Ngollo. Ce double essai publié en un seul volume est une étude subtile du style de l’écrivain Benoît Moundélé-Ngollo, style auquel il est resté fidèle à travers déjà une dizaine de publications.
L’ouvrage est structuré en deux grandes ... Lire la suite
L'artiste muscien et son groupe, les Kongomen, vont donner un spectacle le 2 décembre à 19h, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, Bacongo, pour lancer l'album Kongo Roots.
Le concert que vont donner les Kongomen permettra aux mélomanes de mieux connaître le reggae particulier de leur leader Kitio, le kongo bongo ou kongo reggae. C’est un reggae métissé des rythmes traditionnels et avec une touche latine. Cette prestation ne se limitera pas seulement aux neuf chansons de l’album Kongo Roots ; elle servira également d’occasion pour Kitio de montrer au public qu’il maîtrise l’art de l’animation sur scène.
En effet, au cours de ce spectacle, le public prendra connaissance de tous les neuf titres de l’album Kongo Roots (écrits et composés par Kitio, qui a assuré lui-même aussi l’arrangement de ses chansons). Il s’agit des chansons Dzouna, Titi, Be ... Lire la suite
Une soirée culturelle et artistique a été otganisée, le 28 novemebre à l'amphitéâtre Sueco, par le Centre Congo Brazzaville de l'Institut international du théâtre (IIT).
Les artistes n’ont pas voulu être en marge du 59e anniversaire de la proclamation de la République. Par le biais de l’IIT national, la représentation de la pièce théâtrale Apocalypse de l’écrivain dramaturge Yvon Wilfried Lewa-Let Mandah, président national IIT, a agrémenté la soirée. Les animations diverses avec l’association Aseme, structure formatrice des jeunes artistes en herbe en musique et danse contemporaines et les chants par les Victoriens du Lycée-Victor-Augagneur ont ouvert la soirée avant que Jean-Léopold Ngoulou, dit Ngoujel 1er, ne présente le prix éponyme récemment approuvé par l’Unesco lors du 35e congrès de l’IIT qui s'est tenu en juillet dernier à ... Lire la suite
L’Institut national des arts (INA) totalisera un demi-siècle le 2 décembre. Son expertise n’est pas à remettre en cause quand on sait qu’il a piloté le volet scientifique et culturel du XIIe sommet de la Francophonie en 2012. Le directeur général de cet institut, Yoka Lye Mudaba, s’en félicite et brosse le portrait robot de ce qu’il tient pour une référence comme seul institut congolais et d’Afrique centrale qui promeut les arts de la scène au niveau supérieur. Dans cette interview exclusive avec Le Courrier de Kinshasa, il se réjouit aussi de la construction prochaine du campus de l’INA qu’il voudrait "déghettoïser" et s'ouvrir encore plus au monde.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Pourriez-vous nous dire la cause de la grande effervescence observée ces derniers temps à l’INA ?
Yoka Lye Mudaba (Y. L.M.) : L’INA aura ses 50 ans le 2 décembre. Il ... Lire la suite