Art-Culture-Média
Les deux groupes musicaux se sont distingués au Festival international des musiques et des arts. D’abord le 8 mars à la mairie de Mvoumvou et ensuite le 9 mars au stade Kokolo Kopa, deux jours qui sont restés gravés dans la tête des Ponténégrins.
Depuis sa première édition, le Fima a souvent été réputé par la présence des artistes internationaux dont les objectifs des caméramen et des photographes sont braqués. Mais le 8 et 9 mars, les choses ont été bien différentes. Deux groupes du terroir, Solution Musica et Sanisina, ont réussi à retenir l’attention du public. Durant des heures, ces deux groupes ont enflammé le Fima devant un public totalement ébloui.
Le groupe Sanisina a donné un concert gospel exceptionnel. Il a emballé le public par ses rythmes et ses mélodies, l’auditoire a accompagné toute la soirée l’ensemble vocal et ... Lire la suite
Nom bien connu à Kinshasa, le réalisateur rempli d’enthousiasme est un « one-man band » (homme-orchestre), mais surtout l’un de ceux qui croient dur comme fer en l’avenir de l’industrie du cinéma congolais et bataillent avec énergie à cet effet en misant en partie sur la synergie de ses pairs.
Il aime à se présenter comme « un artiste tout simplement » , parce que dit-il : « J’ai évolué avec le temps dans plusieurs domaines de l’art. Les arts plastiques, les arts visuels, la musique et le cinéma ». Mais quoiqu’il en soit, il l’affirme haut et fort, le dernier cité prend le dessus sur toutes les autres formes d’art. En effet, explique-t-il à ce propos : « Le cinéma, c’est le 7e art, celui qui réunit toutes les autres formes artistiques que j’ai pratiqué. C’est le tout en un ».
Dans le 7e art, Ronnie Kabuika brandit d’abord sa ... Lire la suite
Quatrième film du réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, "Félicité" brosse le portrait d'une chanteuse de bar qui doit trouver de l'argent pour que son fils, victime d'un accident, puisse être opéré. Alain Gomis, 44 ans, va suivre chaque pas de son héroïne, interprétée par la chanteuse Véro Tshanda Beya, dont il filme le visage au plus près, sans en percer tous les mystères. A ses côtés, figurent d'autres acteurs non-professionnels dont Papi Mpaka dans le rôle du prétendant et Gaetan Claudia dans celui du fils.
Pendant deux heures, le réalisateur va suivre son héroïne au bar où elle chante tous les soirs, chez ses anciens employeurs ou chez un homme riche auprès de qui elle tente le tout pour le tout pour amasser la somme nécessaire à l'opération.
Ce personnage va devoir trouver sa voie entre lutte et acceptation. Il va également s'ouvrir aux autres, ... Lire la suite
L’Institut Français du Congo (IFC) a lancé sa journée internationale de célébration des droits de la femme le 8 mars dernier sous le label « Femmes en marche ».
La déambulation que prône cette structure culturelle fait à trait à l’évolution des mentalités et du raisonnement des femmes. Ainsi, l’entrée en matière de cette programmation, qui s’étendra jusqu’au 22 mars, s’est ouverte par l’exposition photos d’Armel Mboumba Madingou, photographe professionnelle et membre du collectif Elili.
« La femme d’aujourd’hui doit être en marche. Cette dernière ne doit pas être assise chez elle sans rien faire. Elle doit créer et apporter sa vision des choses dans cette nouvelle société », martèle la photographe.
Ses clichés viennent en appui à la citation, car on y voit des femmes travailleuses, notamment celles qui évoluent chez les ... Lire la suite
Après avoir été auréolé du Grand Prix du Jury (Ours d'argent) à la Berlinale 2017, le film "Félicité" d'Alain Gomis a remporté l'Etalon d'or de Yennenga, ce grand prix du Fespaco décerné lors de la cérémonie de clôture le 4 mars. Le cinéaste Franco-Sénégalais rentre dans l'histoire du Fespaco et devient le deuxième réalisateur après le Malien Souleymane Cissé, à gagner deux fois le grand prix. A 44 ans, Alain Gomis veut continuer d'apprendre. Rencontre.
Les Dépêches de Brazzaville : Est-ce votre film le plus abouti ?
Alain Gomis : Je ne sais pas si on peut dire que c'est le film le plus abouti, mais une chose est sûre j'ai encore beaucoup à apprendre. J'ai toujours honte quand je montre mes films, parce que je ne sais pas comment ils seront compris et je doute beaucoup. Avant je n'aurais pas eu ce courage j'aurais tout gardé et c'est grâce à mon lâché ... Lire la suite
Une exposition photo intitulée « La Chine d’aujourd’hui » a réuni sous l’égide de l’épouse de l’ambassadeur de Chine au Congo, Liu Hong, une centaine de femmes, le 9 mars dernier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des droits de la femme.
Il s’agissait de réunir les femmes pour qu’elles puissent se rencontrer et échanger. D’une vision plus élargie de cette journée, qui au Congo se résume souvent au port du pagne et aux festivités, « La Chine d’aujourd’hui » a voulu rehausser à travers ces photos l’histoire de la Chine, ses artistes féminines, ses antiquités, son patrimoine, ses sites historiques et ses 56 communautés ethniques nationales, pour montrer aussi que la place des femmes a changé dans cette Chine nouvelle.
On y voit un peuple qui explore son propre chemin de développement par le biais de l’union ... Lire la suite
Le sacre intervenu le 4 mars à Ouagadougou est en partie celui de la RDC, à savoir que le long métrage du réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis tourné en lingala dans sa capitale propose une immersion dans la réalité de cette ville au travers de l’histoire d’une chanteuse de bar qui a donné son nom au film.
La 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) n’a pas fait que la joie du franco-sénégalais Alain Gomis. En effet, s’il a tenu pour « un grand honneur de recevoir ce trophée pour la deuxième fois », ce prix remporté le 4 mars a par ricochet réjoui bien d’autres gens encore en RDC, plus précisément à Kinshasa, lieu de son tournage, particulièrement les acteurs, à commencer par le personnage principal qui n’en était là qu’à son premier rôle mais encore plus l’ensemble de l’équipe ... Lire la suite
C’est dans le cadre de la célébration de la 40e journée internationale des droits de la femme que l’Institut français du Congo a organisé le 8 mars à Brazzaville l’exposition photos de la photographe autodidacte, Armel Mboumba Madingou. Celle-ci durera une semaine.
A travers ces clichés, Armel nous montre les femmes travailleuses, notamment celles qui évoluent chez les sapeurs-pompiers, les vendeuses, joueuses, secrétaires, élèves etc. Parmi ces portraits, révèle la photographe, figure celle de sa mère. « Cette exposition montre la valorisation de la femme dans la nouvelle société », a indiqué Armel.
Certains de ses clichés sont en noir et blanc, d’autres par contre sont en couleur. Pour elle le noir et blanc, fait renaitre l'ancienne époque, les souvenirs des mamans au champs. D'autres images montrent les femmes devenues entrepreneuses, ... Lire la suite
Intitulée « Zeste de beauté », cette grande exposition-vente se déroulera du 10 au 31 mars à Alpha Cadre. L’AFPC (Association des femmes plasticiennes du Congo) entend promouvoir par cet évènement le talent des femmes artistes peintres du pays.
"Zeste et beauté" est une exposition collective qui réunira 19 femmes artistes peintres de Pointe-Noire et de Brazzaville. Il s’agit de Gloria Loembe, Jenny Stand, Florence M’bilampassi, Valenti Tchicaya, Jussie Nsana, Frangeska Mbouma, Gisèle Massala, Murielle Loemba, Ledy Kouboukoubou, Pascaline Makoundou, Princilia Louboungou, Richie Mossely, Sophie Salamou Locko, Ulda Niouma, Adélaïde Mouyokakany, Angèle Mangala, Annie Moudojoto, Bénie Malonda-Manga, Bernadine Alouna.
Ledy Kouboukoubou, présidente de l’AFPC, a confié le 9 mars au cours d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville que cette exposition ... Lire la suite
La représentation qui lance la programmation du Centre Wallonie-Bruxelles ce 8 mars sur les planches de la Salle Brel est une création nouvelle de la Compagnie Mapend’O Culture mise en scène par Maguy Kalomba dans une version réadaptée du texte de Nono Bakwa.
Du monologue qu’elle était au départ, la pièce est jouée désormais par cinq comédiennes. Dans sa nouvelle configuration, Transes infernales est interprétée par Marlène Longange, Darla Yakondiba, Sheila Nzutisa, Carmen Dianzenza ainsi que Maguy Kalomba qui a eu le génie de retravailler la pièce après l’avoir jouée en solo autrefois.
Interdite aux moins de 14 ans, le spectacle qu’a construit Maguy Kalomba tombe à propos avec la Journée internationale de la femme vu qu’elle dénonce la marginalisation de cette dernière et toutes les violences qui lui sont faites. « Le sujet est d’actualité dans ... Lire la suite