Art-Culture-Média
La 2e édition du Festival international du conte de Larache au Maroc ouverte le 2 avril prend fin ce 7 avril. Il réunit les conteurs du Congo, du Sénégal, de la France, de l’Algérie, de la Tunisie et du Maroc.
Organisé par l’association des amis de la médiathèque Abdessamed Kenfaoui (AMAK) de Larache avec l’appui du ministère marocain de la culture, ce festival se tient sur le thème « Conte, archéologie et tourisme culturel ».
Le festival international du conte de Larache a pour but de renforcer le métissage culturel par le conte. Cela justifie la participation congolaise à ce grand rendez-vous avec les conteurs Nestor Mabiala, Jorus Mabiala, Serge Roland Kaya du Congo. Les autres conteurs et conteuses présents ont pour noms: Sylvie Vieville (France), Abdoulaye Diop Dany (Sénégal), Mahi Seddik (Algérie), Radia Guermazi, Amal Mazouri, Latifa ... Lire la suite
Découvert par une frange de Kinois lors de ses deux concerts livrés à Wallonie-Bruxelles et au Tarmac des auteurs, les 23 et 24 mars, le chanteur lushois et son groupe Manus ont marqué les esprits. En passe de sortir Invictus, son second album, il a accordé cette interview aux Dépêches de Brazzaville où il en parle.
Les Dépêches de Brazzaville : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Francesco Nchikala : Moi, c’est Francesco Nchikala, je suis chanteur- guitariste. J’évolue à Lubumbashi. Je suis dans la musique depuis 2005, j’ai d’abord commencé en tant que guitariste et c’est à partir de 2009 que je le fais comme profession.
L.D.B. : Quel est votre style de prédilection, si vous en avez ?
D.K : Non, je n’en ai pas. Je fais un peu de tout. Du coup, je me déverse dans la world music et me permets de faire un peu tout. Je crois que la ... Lire la suite
Ovationnée par le public de la Halle de la Gombe, la dernière création de Mapend’O Culture jouée à la clôture du mois de la femme, le 31 mars, a reçu un avis favorable même des théâtreux dont deux ont réagi à chaud à la fin de la représentation.
La Compagnie théâtre des intrigants (CTI) a donné un coup de pouce à la création en mettant à disposition son espace pour les répétitions qui ont donné lieu à un spectacle de qualité applaudi et apprécié par le public. Rencontré par Les Dépêches de Brazzaville au sortir de la représentation, le directeur artistique de la CTI s’est réjoui d’avoir contribué au succès de la pièce. De l’avis de Valentin Mitendo « le spectacle était très bon ». Puis, visiblement réjoui du résultat final, il a renchéri : « Je crois que c’est une leçon donnée aux metteurs en scène. Voilà cinq bonnes dames ... Lire la suite
La Journée mondiale du théâtre a été célébrée en différé le 1er avril au lycée Victor Augagneur de Pointe-Noire à travers différentes activités liées au théâtre par le Centre Congo Brazzaville de l’institut international du Théâtre (IIT) qui a rendu hommage à cette occasion au dramaturge Sylvain Bemba décédé en 1995.
Prévue le 27 mars, c’est finalement le 1er avril que cette journée a été célébrée à Pointe-Noire. Plusieurs activités ont meublé cette journée qui a réuni les comédiens, hommes de théâtre, dramaturges…de Pointe-Noire autour du théâtre. Au menu : la lecture du poème sur la paix écrit par Yvon Wilfried Lewa-let Mandah par Chadrey Kita, la comédie par Lyman Yello Zéro Complexe, la lecture du message international par Yvon Wilfried Lewa-_let Mandah, la présentation d’un extrait de la pièce de théâtre Tout Ou Rien ... Lire la suite
Il n’en revenait toujours pas d’être arrivé là… le célèbre artiste musicien Zao a fêté ses 35 ans de carrière le 1er avril à l’Institut Français du Congo(IFC) de Pointe-Noire. Une carrière de plus de trois décennies, couronnée de succès incontournables.
Derrière une grande star se cache toujours une grande histoire. Derrière Zao se cache une histoire d’amour avec le public qui dure depuis plus de trois décennies.
C’est depuis 1982 que Zao a commencé à titiller les oreilles de ses fans, chose qu’il n’a pas cessé de faire jusqu’aujourd’hui. Le 1er avril, il s’est produit à l’IFC de Pointe-Noire, un concert événement pour fêter ses 35 ans de carrière.
Dramatique à la voix de velours, Zao a une fois de plus prouvé au public qu’il maîtrise son art avec sensibilité et qu’il a toujours été un chanteur sachant réunir ses ... Lire la suite
Il s’agit de la Bande originale (B.O) du film « Félicité » du réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis. Le film, tourné à Kinshasa, a remporté le Grand Prix du jury à la 67e édition du festival international du film de Berlin (Berlinale) ainsi que l'Etalon d'or du 25ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) à Ouagadougou.
Le groupe Kasaï Allstars a écrit et interprété la majeure partie de la bande-son et apparaît dans le film dans son propre rôle. Le réalisateur Alain Gomis, fait-on savoir, s’est inspiré de la musique de Kasaï Allastars ainsi que de la voix et la personnalité de sa chanteuse Muambuyi pour écrire et réaliser son nouveau long-métrage de fiction. L’héroïne du film, interprété par la comédienne Vero Tshanda, est une femme libre et fière qui se lance dans une course effrénée à travers les rues de Kinshasa ... Lire la suite
Organisé par l’Institut français du Congo avec l’appui et l’expertise de madame Khady Fall Diagne, enseignante expatriée de lettres au lycée français St Exupéry de Brazzaville et avec le soutien de partenaires institutionnels et privés, le Festival international du livre et des arts francophones (Filaf) qui se tient à Brazzaville du 28 mars au 1er avril, se veut le point de convergence des réflexions sur la création francophone contemporaine. Il réunit plusieurs intervenants.
Tidiane N’Diaye, historien, romancier franco-sénégalais : anthropologue, économiste et écrivain franco-sénégalais, il a mené une longue carrière de chargé d'études à l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), de professeur d’économie descriptive et directeur de recherche à Sup-de-Co Caraïbes, il est l’auteur de nombreuses études ... Lire la suite
Nom inconnu jusque la semaine dernière, que l’on dit être celui d’un esprit de séduction, un démon, est devenu très à la mode depuis la polémique créée autour de « Sors au nom de Jésus ou de Guégué ! », une phrase désormais célèbre extraite de la chanson Tango Naye du pasteur Moïse Mbiye.
Voilà déjà une semaine que ce nom alimente toutes les conversations. Ceux qui se gardent de le porter à leurs lèvres l’ont au moins reçu ou écrit qui dans un mail, un texto, un twit, un message whatsapp ou sur un post de Facebook. C’est d’ailleurs là que tout a commencé.
Passés maîtres dans l’art de l’autodérision, les Kinois ont depuis lors sorti Guégué de son contexte initial ou supposé. Une photo de Koffi cirule avec le nom Vieux Guégué, les gens s'appelent affectuesement mon Guégué ou ma Guégué, il existerait même déjà une ... Lire la suite
Quatre jours durant, l’écrivain congolais Gabriel Okoundji, Makenzy Orcel, écrivain haïtien, Tidiane Ndiaye, historien, anthropologue, romancier franco-sénégalais, Lamia Barrada-Berça, écrivaine franco-marocaine, Hemley Boum, auteur franco-camerounaise et la comédienne Awa Sène Sarr ont animé avec passion diverses activés organisées du 28 au 1er avril, par l’Institut français du Congo, dans le cadre de la première édition du Festival international du livres et arts francophones (FILAF).
Le coup d’envoi est parti de l’Ambassadeur de France, Bertrand Cochery, le 28 mars dernier, devant quelque trois cents spectateurs passionnés de littérature venus suivre les conférences animées par ces renoms de la littérature francophone actuelle.
D’entrée de jeu, Gabriel Okoundji s’est posé la question de savoir s’il y a encore une culture congolaise ? En effet, ... Lire la suite
Cheveu au vent, allure de dandy des temps modernes, Alexis Peskine est un artiste multidisciplinaire basé entre Paris, Dakar et New-York. Son travail « Raft of Medusa : le retour de la vague » inspiré de l’œuvre de Théodore Géricault, « Le radeau de la Méduse », est présenté à Paris jusqu’au 21 mai 2017 dans la très ambitieuse et originale exposition « Afriques capitales » organisée dans le cadre du festival 100% Afrique à la Villette.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B) : Dans « Raft of Medusa : le retour de la vague » vous explorez avec finesse les questions des migrations, du colonialisme et d’autres sujets brulants. Quel est le point de départ de ce travail ?
Alexis Peskine (A.P) : J’avais envie de créer un parallèle entre les naufrages des bateaux de migrants que l’on voit de plus en plus et le tableau de Théodore Géricault, « le ... Lire la suite