Art-Culture-Média
Paru aux éditions L’Harmattan Congo, « Le régime consensualiste » dans la Constitution congolaise du 25 octobre 2015, commenté article par article » a fait l’objet, le 29 avril, d’une journée de réflexion, organisée à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères et de la coopération de Brazzaville.
Comprenant 452 pages, cet ouvrage est divisé en deux parties. La première : Contexte, justification et portée de la réforme institutionnelle est structurée en trois chapitres. Il s’agit notamment de : « Les débats sémantiques autour des concepts de changement et de révision de la constitution » ; « Le sort des dispositions intangibles et la problématique de la valeur normative de la Constitution » ; « La portée de la réforme institutionnelle : le régime consensualiste congolais. »
La seconde partie est, quant à elle, réservée ... Lire la suite
Le label Feux de Brazza- production a été récemment lancé officiellement par le directeur général de cette organisation, Didier Ngalebaye, dans la salle de spectacles du CNRTV à Nkombo dans le neuvième arrondissement de Brazzaville.
La cérémonie a permis de revisiter brièvement les douze années d’existence de ce festival privé, animé par une équipe de bénévoles qui, en quelques années, ont réussi à en faire le deuxième grand événement culturel du Congo, après le Festival panafricain de musique (Fespam).
Le festival Feux de Brazza est l’un des festivals de référence en Afrique œuvrant dans le domaine de la promotion des musiques africaines, en général, et des musiques traditionnelles, en particulier. Il a été créé en mai 2005.
S’étant ainsi affirmé et enraciné dans la mémoire collective des citoyens du Congo, d’Afrique et du monde, qui ... Lire la suite
La France et la République du Congo multiplient des contacts dans le domaine culturel, particulièrement dans la conservation des archives de l’Afrique équatoriale française (AEF). Pour en savoir plus, Les Dépêches de Brazzaville ont rencontré le directeur des archives nationales du Congo, Brice Isinove Owabira. Dans une interview, il fait l’état des lieux de sa structure, le partenariat avec les archives de France et surtout sur l'éventualité d'un rapatriement des archives du Congo se trouvant en France.
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Quel est l’état actuel des archives nationales ?
Brice Isinove Owabira (BIO) : Dans l’ensemble le patrimoine archivistique du Congo est confronté à des difficultés qui se résument notamment par le manque des ressources humaines qualifiées et des structures adéquates devant permettre une conservation dans les conditions ... Lire la suite
La mémoire de Papa Wemba se perpétue de la meilleure manière. Cette semaine la capitale ivoirienne, Abidjan, a rappelé combien il est nécessaire d’inscrire le « nom Papa Wemba » dans le quotidien. Ce, au-delà de la musique. Le nom « Place Papa Wemba » donné au site du Femua est une initiative à saluer. Mieux, il faudra s’en inspirer. Non pas en faisant un simple copie-collé de l’initiative ivoirienne, mais plutôt en créant un espace pouvant être transformé en lieu de mémoire. Car outre le chant, il parait urgent, un an après l’imposante cérémonie funéraire dont a bénéficié ce grand artiste, que les autorités compétentes se lancent dans un nouveau chantier qui servira à la postérité.
Ainsi, l’on débaptisera non pas de simples lieux du nom de Papa Wemba, mais il s’agira d’offrir au grand public un véritable espace pouvant s’inscrire ... Lire la suite
Un an après le décès de Papa Wemba sur la scène du Femua, la Côte d'Ivoire a inauguré lundi à Abidjan la « Place Papa Wemba », le site du Festival des musiques urbaines (Fémua), en hommage à l'idole de la chanson congolaise.
La petite plaque bleue portant l'inscription « Place Papa Wemba », fixée sur un mur à quelques mètres de la scène où le 24 avril 2016 la star de la musique s'était écroulée en plein spectacle lors du Femua, a été découverte par le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandaman, et son homologue congolais Maurice Mashéké. Un moment rempli d’émotion qui a montré l’attachement de la Côte d’Ivoire à l’icône de la musique congolaise. « Papa Wemba s'en est allé mais son héritage demeure. Il nous appartient artistes d'ici et d'ailleurs d'assumer cet héritage culturel colossal que nous a légué Papa Wemba », a déclaré ... Lire la suite
L’écrivain camerounais Max Lobe a été recompensé pour son livre Confidences publié aux éditions Zoé.
Dans un récit aussi éloigné du dolorisme que de la nostalgie, l'auteur prend le large et revisite l'histoire de son pays natal, le Cameroun, à l'aube des indépendances. Une vieille femme, témoin de cette période troublée accompagne et guide le narrateur : Ma Maliga. Incarnation de la sagesse, cette figure digne d'un conte joue le rôle d'intercesseur : par le mérite d'une écriture au plus près du parler populaire, mais sans affectation ni exotisme, au gré d'une déambulation agrémentée par de larges rasades de vin de palme, se révèle peu à peu l'épopée de Ruben Um Nyobè, figure révolutionnaire qui, encore aujourd'hui, fait l'objet de silences embarrassés.
Max Lobe, 31 ans, est également connu pour avoir signé d’autres écrits. En 2009 le Prix de la ... Lire la suite
En prélude à la sortie imminente de l’album « Multicolor, l’artiste musicien Djoson Philosophe et son orchestre Super Nkolo Mboka ont réalisé et mis sur le marché du disque deux clips en versions audio et vidéo. Ces clips font la promotion de deux chansons à savoir : « Rumba na piste » et « Envoûtement ».
Dans cet opus de 10 titres, Djoson Philosophe, The winner O vencedor, el caliente, a extrait « Rumba na piste » et « Envoûtement » en vue de leur promotion. Cette prestation a eu valeur d’avant-goût pour les amoureux de la bonne musique. Ces chansons sont déjà disponibles en versions audio et vidéo.
Dans « Rumba na piste », Djoson Philosophe fait un point d’honneur aux grands artistes qui ont marqué la danse rumba odemba alors qu’« Envoûtement » est le générique de l’ensemble de l’album « Multicolor ».
Les deux clips ... Lire la suite
Après avoir renoncé l'an dernier à participer au festival de jazz de Saint-Louis (nord du Sénégal) pour raison de sécurité, l'Afro-Américain Marcus Miller est venu au rendez-vous de 2017. Il a conquis et ému le public mardi dernier.
Miller s'est produit au deuxième jour de ce festival, surnommé aussi Saint-Louis Jazz, comme l'association qui l'organise. Ouverte lundi soir, la 25e édition de cet évènement culturel phare à Saint-Louis, se poursuit jusqu'au 1er mai sous haute surveillance en raison des menaces jihadistes dans le Sahel.
Après le rendez-vous raté de 2016, sa prestation était très attendue. Sur scène, le musicien multi-instrumentiste de 57 ans a joué de la guitare et du saxophone, accompagné de son orchestre formé d'un claviste, d'un batteur et d'un saxophoniste.
Marcus Miller a chanté, dansé et fait plusieurs fois applaudir le public, venu nombreux ... Lire la suite
Paru aux Editions Arcades Brazzaville, « Leadership national en Afrique post-coloniale : les statistiques de l’(in) stabilité politique 1960-1988 », un essai d’une centaine de pages, retrace, chiffres à l’appui, les 28 ans (1960-1988) des premiers pas de l’Afrique indépendante
Préfacé par Matondo-Kubu Turé, l’ouvrage est divisé en trois chapitres. Le premier : « Dirigeants africains de l’indépendance à 1988 », retrace, à travers un tableau précis, le parcours des pays, les noms des présidents, leurs dates d’arrivée, de départ, le nombre d’années au pouvoir, le titre du président ainsi que la manière dont son règne s’est achevé.
« Mesure et distribution de l’(in) stabilité politique en Afrique post-coloniale », le deuxième chapitre évalue la supposée instabilité politique de l’Afrique à travers huit tableaux, les pays, les ... Lire la suite
CONGO
« Un artiste, une œuvre, un mois »
Vous êtes artiste plasticien et vous souhaitez vous frotter à l’Effet Mur ?! L’IFC vous invite à déposer un projet avec une esquisse et les besoins matériels auprès du bureau de la programmation, pour une exposition collective intitulée « Un artiste, une œuvre, un mois ».
Un des murs du hall sera reconverti en un espace de création artistique, mis à disposition des artistes pour y créer des œuvres éphémères tout au long de ce mois.
Chaque artiste disposera d’une semaine pour créer une œuvre sur l’Effe Mur.
L’œuvre restera visible jusqu’à la fin du mois puis sera repeinte en blanc pour laisser place à l’artiste suivant.
TOGO
Un forum pour mettre en exergue les secteurs inexplorés en Afrique
La première édition du Forum international pour le développement de l'entrepreneuriat en Afrique (FIDEA) se ... Lire la suite