Art-Culture-Média
Lors du vernissage de cette exposition, le 15 décembre au siège des ateliers Sahm, le plasticien a présenté ses toiles portant sur le thème « Fumée sans feu »
Soutenu par la société Siat et les ateliers Sahms, Van Andrea a bénéficié de six mois de résidence aux ateliers Sahm pour l’accomplissement de son projet.
L’artiste a réalisé ses tableaux avec de la peinture acrylique et de la colle. Sur chacune de ses toiles, il a peint une même attitude de sérénité et de fermeté, procédant par des compositions diverses. Et les deux éléments présents sur tous ses tableaux sont la main et la fumée : la main est la représentation du travail laborieux et la fumée symbolise l’évasion. En outre, l'artiste a voulu représenter le nombre élevé des fumeurs notamment chez les jeunes, en superposant les visages et en les serrant les uns à coté des ... Lire la suite
Médias : le nouveau directeur de Télé Congo Pointe-Noire présente ses civilités au maire de la ville
Fabien Lewis Obongo, récemment promu directeur départemental de Télé Congo Pointe-Noire, a été reçu par Roland Bouiti-Viaudo, député-maire de la ville de Pointe-Noire, peu après sa prise de fonctions
Le nouveau directeur départemental de Télé Congo Pointe-Noire a d'abord été reçu par le préfet de Pointe-Noire et les autorités militaires de ville et du département. C’est le 13 décembre que Roland Bouiti-Viaudo a accordé son hospitalité à Fabien Obongo, qu’il a félicité pour sa nomination à la tête de la chaîne départementale de télévision « La télévision est un vaste chantier, il s’agit donc pour vous de prendre le relais de vos prédécesseurs et servir la République selon l’éthique et la déontologie. Nous formons le vœu que cette franche et sincère collaboration va continuer et sommes toujours disposés à vous accompagner dans ... Lire la suite
Kin-graff, festival international de graffiti et des arts urbains en RDC, vise la promotion et la sensibilisation du public congolais à travers l'art urbain et en particulier le graffiti.
Le festival, placé sur le thème « Peindre contre le Sida » a débuté le samedi 14 décembre et va se clôturer le 21 décembre prochain. Il rassemble de nombreux artistes venus de divers pays notamment les États-Unis, le Togo, le Sénégal et la Suisse. Cette diversité, soulignent les organisateurs, permet une approche multiculturelle du graffiti et des vecteurs de sensibilisation. Le festival sera notamment rythmé par des expositions, des ateliers, des soins gratuits ainsi que par une nuit du Graffiti. Pour les organisateurs, la première mission de Kingraff est de participer au développement des cultures urbaines à travers le graffiti. « Ce festival est une opportunité de ... Lire la suite
Deux conférences-débats animées par les écrivains Aimé Eyengué et Georges Mavouba Sokate sur la littérature congolaise ont ouvert, ce 13 décembre, à l’Institut français du Congo à Pointe-Noire, les festivités marquant les soixante ans de la littérature congolaise
Dans sa communication, Aimé Eyengué a brossé un panorama des regards pluriels des auteurs congolais, des origines aux nouvelles générations, sans omettre la force de leur créativité.
Miroir de la société, terroir des civilisations, la littérature est le reflet de nos sentiments, a-t-il dit. La création en littérature est un acte individuel « une créativité qui voyage au travers des frontières du Congo », a-t-il souligné, estimant que les hommes de lettres ont plus changé le cours de l’histoire que les hommes politiques.
Aimé Eyengué subdivise les temps forts de littérature congolaise ... Lire la suite
Avec quelques airs anciens en lingala rythmant certaines séquences et les deux publicités mythiques des années 80 Monganga et Blue Band, l’avant-première du dessin animé de Marguerite Abouet était loin de laisser indifférents les cinéphiles réunis dans l’auditorium du Fleuve Congo Hotel la nuit du jeudi 12 décembre.
Marguerite Abouet peut se réjouir d’avoir fait mouche au regard des réactions suscitées par la soirée VIP de jeudi, en avant-première de sa réalisation. Si, comme elle l’a confié à la presse : « Avec Aya de Yopougon j’ai trouvé le moyen de garder quelque part mes souvenirs d’enfance, souvenirs d’un pays quitté trop tôt », il s’en trouvait aussi plusieurs dans la salle prêts à témoigner d’y avoir trouvé leur compte. Vécu plus comme un moment de partage qu’autre chose, le film d’animation a ravi le public qui, à ... Lire la suite
À l'initiative de l'association Agora et de l'écrivain congolais Aimé Eyengué, la dernière manifestation marquant le soixantenaire de la littérature congolaise à Paris a eu lieu le 10 décembre à la Librairie-Galerie Congo. Les écrivains congolais de la nouvelle génération — Obambe Ngakosso, Itoua Ndinga, Virginie Mouanda — et le critique littéraire Zacarie Acafou sont revenus, sous la modération de Martin Lemotieu, sur les figures tutélaires de la littérature congolaise. La deuxième partie de la soirée a été dédiée à cette autre forme d'écriture qu'est la musique avec Nzongo Soul, Soum Carol et Armand Mandziono
L'esprit du proverbe malgache « honte à celui qui ne fait pas mieux que son père » a plané sur la soirée dédiée aux soixante ans de la littérature congolaise organisée à la Librairie-Galerie Congo. En quoi peut-on appeler certains ... Lire la suite
Le décès du roi de la rumba africaine, Pascal Tabu Ley, n’a pas laissé insensible le président de la République du Congo, protecteur des arts et des lettres. C’est ainsi qu’il a chargé Jean-Claude Gakosso de se joindre aux frères de la RD-Congo, à l’ensemble de la communauté des artistes musiciens de ce grand pays ainsi qu’à la famille biologique de l’illustre disparu pour porter témoignage de la profonde compassion et de la solidarité fraternelle du peuple congolais
« Va ton chemin, cher ami, toi qui avais reçu des muses enchantées le divin secret de sublimer le vrai et le beau ! Va ton chemin, artiste émérite, toi qui étais finalement venu au monde pour donner du bonheur à tes semblables ! Adieu, Tabu Ley ! Au nom de tous tes frères et sœurs de Brazzaville, adieu ! » C’est par ces mots que Jean-Claude Gakosso a donné son témoignage au nom ... Lire la suite
Destiné à promouvoir le cinéma dans le pays, le Festival international du cinéma congolais (Ficc) a lancé sa première édition le 12 décembre à l’espace culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard
La manifestation prend fin ce 13 décembre. Il a réuni des cinéastes amateurs et professionnels du Congo, du Burkina Faso et de France. Ceux-ci concouraient pour décrocher les prix du meilleur film, meilleur documentaire, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur cadrage, meilleur acteur ainsi que le prix du public qui se fait par vote.
Léonard Boumbat Ibouagad, directeur départemental des Arts et Lettres de Pointe-Noire, a présidé la cérémonie d’ouverture du Ficc avec, à ses côtés, le colonel Jérôme Magnokou, directeur départemental des Droits humains de la ville.
Le festival a débuté par la projection d’un film hors compétition, un court-métrage ... Lire la suite
L’auteur de Soundjata, la gloire du Mali est décédé le 10 décembre à Paris à l’âge de 78 ans. Sociologue, ethnologue, chercheur au CNRS et ancien professeur à la Sorbonne, Youssouf Tata Cissé laisse une œuvre importante consacrée aux traditions orales en Afrique de l’Ouest. Attaché aux cultures ancestrales, il a consacré une partie de sa vie à la préservation de l’oralité dans la société africaine contemporaine. On luit doit notamment La Grande Geste du Mali, des origines à la fondation de l'empire (1988) et Soundjata, la gloire du Mali, publiés aux Éditions Karthala.
Âgé de 60 ans, l'auteur de Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer a été élu à l'Académie française dès le premier tour avec treize voix sur vingt-trois, devenant ainsi le plus jeune membre à siéger au sein de l’institution.
La secrétaire perpétuelle de l'Académie française, l'historienne Hélène Carrère-d'Encausse, avait personnellement sollicité la candidature de l'écrivain, qui faisait figure de favori pour l'homme de lettres français Bernard Pivot, selon Radio Canada. D’origine haïtienne, il réside depuis plusieurs années à Montréal. Il n'est ni français, ni parisien, et son élection confirme que plus que la nationalité, c’est la langue et la francophonie qui sont célébrées à l’Académie, dont les statuts sont ouverts à toutes les nationalités. Il occupera le fauteuil numéro deux, succédant à Montesquieu, Alexandre ... Lire la suite