Art-Culture-Média
Vendredi matin, après son allocution d’inauguration du stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, présent pour la cinquième année consécutive, Jean-Claude Gakosso, a assisté à une table ronde passionnante intitulée « Soixante ans de littérature congolaise ». Un débat de haute volée auquel ont participé Mireille Opa, la directrice générale du livre et de la lecture publique, Jacques Chevrier, Henri Lopes et Jean-Luc Aka Evy.
La journée de vendredi étant traditionnellement consacrée aux établissements scolaires parisiens, le ministre de la Culture s’est prêté au jeu en rencontrant un groupe de jeunes collégiens, tout heureux de pouvoir prendre la pose avec un écrivain, ministre de surcroît.
Au cours de la journée se sont succédé d’autres débats aux thématiques variées (BD africaine, l’écriture au féminin, la lutte contre le racisme ... Lire la suite
L’information a été donnée ce jeudi 20 mars lors du point de presse animé dans un hôtel de la place par Eli Kodjoakou, Directeur Afrique de ladite radio. Celle-ci est dans une période d’essai qui dure déjà près de trois mois.
Pour l’orateur, son passage à Brazzaville et à Pointe-Noire et la tenue de ce point de presse montrent les avancées significatives dans les procédures en vue du lancement officiel, dans un délai très court, des activités de cette radio. celle-ci se veut un levier important pour accompagner la jeunesse africaine dans leurs ambitions d’épanouissement et de participer au développement de l’Afrique. Créée en 2006 au Maroc, son siège régional se trouve présentement à Lomé (Togo). En passant, l’orateur témoigne sa gratitude au Conseil supérieur de la liberté de communication pour son oreille attentive. Plusieurs licences ont ... Lire la suite
L’auteur, Le Karmapa, se défend en disant que sa chanson est impersonnelle et ne cible aucun député pris individuellement.
Mis sur le marché depuis quelques mois, l’album « Le Millionnaire » de Le Karmapa continue à faire le bonheur de nombreux mélomanes qui savourent les belles mélodies contenues dans cet opus. Connu pour ses thématiques puisées dans le vécu sociétal des Congolais, cet artiste est allé cette fois-ci plus loin en mettant sur la place publique les tares des députés nationaux. « Monsieur le député », telle est l’intitulé de la chanson aujourd’hui à la base des menaces que subit l’artiste de la part d’un élu du peuple, en la personne de Kovo Ingila, un député de l’opposition. Ce dernier, à en croire des sources, aurait initié une requête auprès du procureur général de la République aux fins de censurer ladite chanson à ... Lire la suite
Devant un public mixte, la thématique de l’écriture au féminin était abordée vendredi après-midi, par cinq auteures africaines, sans militantisme, mais avec engagement artistique.
Autour de la chroniqueuse littéraire Ralphanie Mwana Kongo (La boue de Saint-Pierre), les Congolaises Adèle Caby-Livannah (Case aux cent secrets) et Liss Kihindou (Chêne de bambou), la Comorienne Touhfat Mouhtare (Âmes suspendues) et la Gabonaise Nadia Origo (Le bal des débutants) ont évoqué la place de la femme dans le monde de l’écriture et des lettres.
Si le constat est que la « scène littéraire francophone est majoritairement dominée par les hommes », a introduit Ralphanie Mwana Kongo, peut-on dissocier l’écriture féminine de l’écriture masculine ? Pour Liss Kihindou, « il est souvent difficile de deviner qui est derrière une plume si l’on ne regarde pas le nom de ... Lire la suite
La bonne humeur plane sur nos visages. La fin de cette semaine est agréablement marquée par l’ouverture du Salon du livre de Paris, où le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo réaffirme son ambition de promouvoir les lettres africaines francophones. Au moment où s’agitent sur le stand les mots des auteurs venus d’ici et d’ailleurs, on se réjouit de cette pléthore de personnalités venues comme pour donner à nouveau une légitimité à cette aventure littéraire et humaine qui dure depuis cinq ans et qui se prépare toute l’année, de la Nouvelle-Calédonie à Brazzaville en passant par Paris
Une équipe de passionnés donc, qui a accueilli en cinq années politiques, philosophes, musiciens, critiques, éditeurs et de nombreux auteurs de tout genre. On y a vu Christiane Taubira, Théophile Obenga, Dany Laferrière, Jack Lang et des fidèles tels qu’Henri Lopes, ... Lire la suite
Le Salon du livre de Paris s’ouvre cette année avec une table ronde de choix sur les soixante ans de la littérature congolaise célébrés en 2013. Henri Lopes, écrivain et ambassadeur du Congo en France ; Mireille Opa, directrice du Livre ; et Jacques Chevrier, universitaire, ont débattu autour de Jean-Luc Aka-Évy, directeur général des Arts et de la Culture et modérateur de cette table ronde
Les intervenants se sont accordés pour reconnaître la richesse littéraire du Congo. « Le Congo est le pays qui compte le plus grand nombre d’écrivains au mètre carré », a déclaré la directrice du Livre. Celle qui se considère comme « une mère pour les écrivains congolais » et est une militante infatigable de la lecture au Congo a noté que la demande de bibliothèques était forte dans le pays. Afin de toujours accroître le nombre de lecteurs, une Foire du livre ... Lire la suite
Entré dans le cinéma il y a une vingtaine d’années avec son premier court métrage Un pygmée dans la baignoire, le Congolais Léandre Baker a fait ses preuves. Affichant souvent un air sévère, déterminé dans ce qu’il fait, il a également signé deux films documentaires portant sur la vie de Sony Labou Tansi, Diogène à Brazzaville, et de Tchicaya U’Tamsi, Tchicaya, la petite feuille qui chante son pays. Ramata, son premier long métrage dont le personnage principal est le top model Katoucha Niane, a remporté un énorme succès
Avant le cinéma, Léandre Baker a animé le théâtre de l’Éclair, qu’il a co-fondé à Brazzaville avec l’écrivain Emmanuel Dongala. C’est en France qu’il s’est mis à l’écriture dramaturgique puis au cinéma.
« J'ai toujours été passionné par le cinéma. Et puis, je pense que le cinéma, contrairement à la littérature, ... Lire la suite
La Tragédie du roi Christophe jouée dans une version locale mise en scène par Viminde Segbia était le menu offert par la Halle de la Gombe à l’occasion de la soirée du 20 mars, date dédiée à la célébration de la langue française.
Presque deux heures, une heure quarante, c’est le temps qu’a duré la représentation de La Tragédie du roi Christophe à l’Institut français. La pièce de théâtre d’Aimé Césaire publiée en 1963 jouée pour la première fois en 1964 a été mise en scène par l’administrateur de la Compagnie du théâtre national congolais (CTNC), Viminde Segbia.
L’effort d’adaptation de la pièce qui visait à en préserver l’essence s’est fait dans un décor minimaliste sans cesse changeant à deux exceptions près suivant la scénographie conçue par Amal Kharrat. Les éléments vidéos insérés à l’instar du navire dans la scène ... Lire la suite
Le ministre de la Culture de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso, a inauguré ce 21 mars à Paris le stand Livre et Auteurs du Bassin du Congo au Salon du livre de Paris
En présence de Mireille Opa, directrice du Livre ; de Jean-Luc Aka-Évy, directeur général de la Culture ; d’Henri Lopes, ambassadeur du Congo en France ; et de Jean-Paul Pigasse, directeur des Dépêches de Brazzaville, le ministre a donné le coup d’envoi des quatre jours de programmation faite de nombreuses tables rondes et rencontres avec les écrivains qui vont pour la cinquième fois consécutive imprimer la présence du Congo à cette célébration des belles-lettres. Une délégation d’une dizaine d’écrivains a fait le déplacement depuis le Congo pour rejoindre la capitale parisienne à cette occasion.
« Dans l’ambiance de la célébration des soixante ans de littérature congolaise ... Lire la suite
« Pas un pas sans Bata ! » Les Brazzavillois d’une certaine époque se rappellent ce message publicitaire qui vantait une marque de sandales. Aujourd’hui, on pourrait aussi dire « Pas une rue sans bar à Brazzaville ! ». En effet, la capitale du Congo est connue pour ses célèbres bars, dont Poto-Poto et Bacongo furent les principaux foyers. Même si nombre d’enseignes ont disparu, ces bars ont fait l’histoire d’un peuple, car c’était tout leur art de vivre. Petite plongée dans le passé
Dans Congo Magazine n° 12 de mars 1986, on peut lire : « À Brazzaville, une parcelle sur deux est un nganda ». L’article de F. Mabiala, « Brazzaville, cité des jouisseurs ? », que cite le sociologue Henri Ossebi, éclaire d’ailleurs la problématique qu’il soulève dans une publication intitulée Un quotidien en trompe-l’œil. En vérité, écrit Henri ... Lire la suite