Économie
Ces dernières années, plusieurs institutions financières ont disparu du paysage financier congolais. Les derniers cas signalés sont la Biac, la Fibank et la Mercreco. Aux dernières nouvelles, tous les clients épargnants d’I-Finance sont invités à se présenter chez Finca à la suite d'un accord intervenu entre les deux institutions avec l’aval de la Banque centrale du Congo (BCC). À présent, une correspondance du conseiller spécial anti-corruption du chef de l’État, Luzolo Bambi, vient relancer le débat sur la sécurité de l’épargne populaire en RDC.
Un avis public vient d'être publié à l'intention de tous les clients épargnants en provenance d’I-Finance. Ils ont été invités « de se présenter sans tarder auprès des agences Finca pour des formalités d’usage ». C’est le fruit d’un protocole d’accord intervenu récemment entre ces deux ... Lire la suite
Soucieuse d’améliorer ses différentes prestations et services, l'Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun a récemment envoyé une délégation d’experts à Brazzaville pour s’enquérir des bonnes pratiques auprès de l'ARPCE du Congo.
Le séjour de travail a permis aux experts de l’ART du Cameroun d’évoquer en profondeur la problématique de la régulation du secteur des télécommunications. Une somme d’actions qui impactent, en effet, sur le développement harmonieux des Communications électroniques et la qualité des services perçue par les abonnés des différents opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun.
En clair, les échanges ont porté sur la collecte des données portant sur les bonnes pratiques de la régulation en Afrique, les modalités de suivi des conventions de concessions des opérateurs fixes et mobiles, le contenu de ces ... Lire la suite
Réunis le 5 septembre à Brazzaville, les représentants des pays membres du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) ont exprimé leur détermination à lutter contre le blanchiment des capitaux. Ainsi, ont-ils invité les Agences nationales d’investigations financières (Anif) des Etats membres à tout mettre en œuvre pour réaliser cet objectif.
La réunion de la capitale congolaise a permis aux participants de réfléchir sur les modalités et stratégies à mettre en exergue, pour mener avec succès, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Le Gabac est constitué des pays membres de la Communauté économique et monétaire des états d’Afrique centrale (CEMAC) et de la République démocratique du Congo (RDC).
Pour parvenir à sa bataille contre le blanchiment des capitaux, le Gabac compte sur les ... Lire la suite
La commission technique réunissant en son sein les différents intervenants du secteur pétrolier a démarré, le 5 septembre, les discussions sur les détails de la solution définitive au conflit qui oppose le gouvernement de la République aux sociétés pétrolières. Pour résoudre durablement cette crise, les autorités congolaises devront opérer un choix difficile entre la hausse du prix du litre à la pompe ou l’actualisation du taux de change.
Même si des voix s’élèvent pour parler d’une réunion de la dernière chance, l’issue des pourparlers qui ont démarré ce mardi reste un grand mystère. En effet, la seule certitude au stade actuel est la marge de manœuvre réduite du Gouvernement central pour normaliser la vente du carburant. Lors de sa dernière sortie médiatique, le ministre de l’Économie nationale, Joseph Kapika, s’est opposé ouvertement à ... Lire la suite
La République démocratique du Congo (RDC) a signé, le 5 septembre, à Brazzaville un accord avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) pour officialiser son adhésion au Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) en qualité de membre associé.
En signant cet accord, la RDC devient membre associé du Gabac, un organe de la sous-région d’Afrique centrale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. À travers cet accord signé par le président de la Commission de la Cémac, Pierre Moussa, et le ministre des Finances de la RDC, Yav-Mulang, le pays s’engage à entreprendre toute action légale dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein des pays de la Cémac.
Ledit accord prévoit que ce pays devra, entre autres, se ... Lire la suite
Au total, cent soixante conférenciers réunis du 29 août au 1er septembre au Kempisky Hôtel ont décrit les facteurs nocifs à l'amélioration du cadre des affaires et des investissements : asphyxie des entreprises, développement du secteur informel, départ des investisseurs étrangers...
Décrivant une situation chaotique en des termes très durs, le Premier ministre, Bruno Tshibala, a promis d'intégrer les différentes recommandations dans sa stratégie future. Le patron de l’exécutif national a annoncé son intention de s'attaquer sans état d'âme à toutes les entraves. Par ailleurs, un atelier spécial sur le système fiscal se tiendra prochainement à Kinshasa pour répondre aux enjeux et défis qui s'imposent au pays dans ce domaine. Bruno Tshibala n’a pas dévoilé une politique globale sur le climat des affaires et des investissements, mais il n’a pas ... Lire la suite
Le secteur privé congolais dans toute sa diversité est appelé à monter des projets éligibles et porteurs de croissance verte, afin de bénéficier des prêts et garanties bancaires qu’offre le Fonds vert pour le climat .
Pour permettre aux acteurs dudit secteur de savoir davantage sur les critères d’éligibilité, la taille et le contenu des projets susceptibles d’être financés par ce fonds, le ministère de l’Economie forestière et du développement durable a organisé, le 1er septembre à Brazzaville, un atelier de sensibilisation.
« J’invite le secteur privé national à saisir cette occasion pour explorer et saisir les différentes opportunités qui s’offrent à lui, dans le cadre de ce mécanisme financier, afin de monter des projets vertueux et éligibles », a lancé le directeur de cabinet du ministre de tutelle, Pierre Taty.
D’après ce dernier, le ... Lire la suite
Après une année de travail, le comité technique composé des techniciens du ministère de l’Industrie, du bâtiment et des travaux publics, des chercheurs de l’Université Marien- NGouabi, les cimentiers ainsi que les consommateurs, a validé le 1er septembre à Brazzaville, un référentiel sur le ciment produit en République du Congo.
Constituée de règles et principes stricts en matière de production du ciment, cette norme a pour but d’emmener les cimenteries installées au Congo à produire un ciment de qualité. Le ciment importé obéira désormais aux mêmes principes.
« Nous avons élaboré cette norme sur la demande des cimenteries qui souhaitent utiliser des mêmes données pour garantir la qualité du ciment produit au Congo. Avant, chacun procédait à sa manière. D’ailleurs, on ne peut pas faire de l’industrie sans norme », a indiqué le directeur de ... Lire la suite
Paule Renée Etogo est la déléguée générale du Rebranding Africa Forum (RAF), dont la quatrième édition aura lieu le 6 octobre prochain à Bruxelles sur le thème « Enjeux et défis des systèmes financiers africains face au dividende démographique » .
Le Courrier de Kinshasa : quel bilan faites-vous des précédentes éditions du Rebranding Africa Forum ?
Paule Renée Etogo : une entreprise humaine est toujours perfectible. Le RAF est un rendez-vous jeune, qui s’est institutionnalisé dans la foulée de sa création et qui suscite un certain engouement sur le continent et en Europe. L’une de nos fiertés est aussi de mettre en lumière, à travers les Rebranding Africa Awards, des innovateurs technologiques qui sont désormais des repères et des lanternes qui éclairent le chemin de notre développement commun. C’est notamment le cas du jeune innovateur ... Lire la suite
Le Tchad initie à Paris, la conférence pour la mobilisation des fonds pour le financement de son prochain Plan national de développement.
Une partie de la société civile et l'opposition réclament au gouvernement tchadien un dialogue national inclusif. Ce dernier devra convaincre la communauté des bailleurs de fonds de lui accorder au moins 2.081 milliards de FCFA pour financer son Plan national de développement (PND) 2017-2021. Ce montant représente 38% du coût global du plan quinquennal, estimé à plus de 5.538 milliards de FCFA.
L'autre partie du Gap prévisionnel (1.629 milliard de FCFA, soit 29,4% du coût global) sera recherché auprès du secteur privé dont 10% sous forme de partenariat public-privé. La table ronde des bailleurs de fonds sera précédée d'un forum sur le secteur privé. Le gouvernement a entrepris une forte campagne de mobilisation à l'endroit ... Lire la suite